Triffin

d’aider les pays membres à surmonter leurs déficits de balance des paiements en leur accordant des prêts et des facilités. b) Entrée en crise et fin du système de Bretton Woods : • Un système fondé sur une contradiction : le paradoxe de Triffin. Robert Triffin avait constaté, dès 1960, que la principale difficulté rencontrée par le nouveau SMI fut de tenter de concilier deux objectifs contradictoires. - D’une part : en tant que monnaie nationale la confiance dans le dollar est liée au respect

(1960), Robert Triffin note que les accords de Bretton Woods induisent que les États-Unis aient une balance des paiements déficitaire afin d'alimenter le monde en moyens de paiements internationaux. Toutefois, ce phénomène contribue à un affaiblissement progressif de la confiance des étrangers dans le dollar américain. Les besoins importants de l'économie mondiale en une devise fiable, le dollar, contribuent paradoxalement à la perte de confiance en la fiabilité de cette monnaie. Triffin voit dans ce

(1960), Robert Triffin note que les accords de Bretton Woods induisent que les États-Unis aient une balance des paiements déficitaire afin d'alimenter le monde en moyens de paiements internationaux. Toutefois, ce phénomène contribue à un affaiblissement progressif de la confiance des étrangers dans le dollar américain. Les besoins importants de l'économie mondiale en une devise fiable, le dollar, contribuent paradoxalement à la perte de confiance en la fiabilité de cette monnaie. Triffin voit dans ce

evolution of the balance of economic weight in the world economy. Such an evolution may mitigate some flaws of the present (non-) system, such as the rigidity of key exchange rates, the asymmetry of balanceof-payments adjustments or what remains of the Triffin dilemma. However it may exacerbate other problems, such as short-run exchange rate volatility or the scope for ‘currency wars’, while leaving key questions unresolved, such as the response to capital flows global liquidity provision. Hence, in itself

3.2.3 Évolution du système international depuis le XIXème siècleSMI = un ensemble de règle qui organisent les décisions des Etats en ma9ère de change et de règlementa9on des flux de K et condi9onnent ce que fait plus ou moins la poli9que monétaire. On dis9ngue les changes floBants, lorsque les rela9ons entre les monnaies sont déterminées par le jeu du marché (déprécia9on et apprécia9on) et les changes fixes lorsqu’une parité officielles des monnaies est déterminée administra9vement (dévalua9on

aux États-Unis la conversion de leurs dollars en or, ce qui provoqua une première crise du système. Face à cette crise, l’économiste belge Robert Triffin (L’or et la crise du dollar, 1960) propose une réforme du FMI. Selon lui le système monétaire de Bretton Woods est confronté à un dilemme, aujourd'hui connu sous le nom de dilemme (ou paradoxe) de Triffin car : • les États-Unis doivent fournir au reste du monde des quantités importantes de dollars afin de permettre l’essor du commerce mondial

Déficits balance des paiements pour certains pays (excédent ou déficit de dollars) Résorption des déséquilibres possibles par (redressement économique, convertibilité des monnaies entre elles) 2 -ème argument – les problèmes structurels Dilemme de Triffin, 1960 : choix difficile entre satisfaire la demande mondiale de la monnaie et maintenir la stabilité économique du pays émetteur. 1951 la balance des USA devient déficitaire risque de surabondance qui déstabilise le système Le pool de l’or, 1961

between countries and the stability of the global currency system. Indeed, the need for a more stable international currency system was earlier highlighted by Zhou Xiaochuan, the Governor of the People’s Bank of China, referring to the so-called Triffin Dilemma (1). Zhou proposed using Special Drawing Rights to replace the US Dollar as a primary reserve currency. While this may not be the ideal solution and is unlikely to gain international consensus, in the wake of China overtaking Japan as the

étaient, dans l’ordre décroissant, les Etats-Unis (18,3 %), le Japon (5,7%), l’Allemagne (5,7%), la France (5,1%), le Royaume-Uni (5,1%), l’Arabie Saoudite (3,5%), l’Italie (3,2%), le Canada (2,9%). 2 1 La faille du système : le paradoxe de Triffin Une organisation contradictoire La principale difficulté rencontrée par le nouveau SMI fut de tenter de concilier deux objectifs contradictoires. D’un côté, le bon fonctionnement de l’étalon de change-or reposait sur la capacité des Etats-Unis à

la balance des paiements américaine étant financés par des dollars "qu'il n'appartient qu'à eux d'émettre", ce pays pouvait ne pas s'en soucier. On appelle cette attitude le "benign neglect". Robert Triffin était connu pour avoir théorisé la fin des accords de Bretton Woods par son dilemme de Triffin, d'autre part le triangle de Mundell explique bien l'incompatibilité croissante entre mobilité des capitaux et change fixe. Pendant les années 1960, les dépenses militaires américaines ainsi que la course