Topos Romanesque

Fontaine ne s’en prive pas… Quant au dialogue, il appartiendrait aux deux types puisqu’il est une argumentation directe, un débat entre plusieurs thèses ; mais il relève aussi de l’argumentation indirecte, de la fiction sous sa forme théâtrale ou romanesque. Le dialogue philosophique met en présence au moins deux personnages dont l’un est censé représenter l’auteur, faudrait-il alors le rattacher à l’argumentation directe ? Mais comme le débat retranscrit est une situation fictive, il appartient aussi

Fontaine ne s’en prive pas.... Quant au dialogue, il appartiendrait aux deux types puisqu’il est une argumentation directe, un débat entre plusieurs thèses ; mais il relève aussi de l’argumentation indirecte, de la fiction sous sa forme théâtrale ou romanesque. Le dialogue philosophique met en présence au moins deux personnages dont l’un est censé 5 Formulation elle-même ironique dans le contexte. 6 Comme la Dent d’or dans l’Histoire des oracles de Fontenelle ou l’histoire de Polly Baker dans le Supplément

respecte la chasteté de celle qu’il aime, comme le fait Tristan en plaçant l’épée entre eux. Pour obtenir l’amour de la dame, il doit surmonter des épreuves. Le thème des « amants maudits » connaît un succès durable dans la littérature romanesque. Il a aussi donné lieu à de nombreuses réécritures et adaptations, y compris dans d’autres genres littéraires (théâtre) et a largement inspiré les arts. Séance N°7 : Le mythe littéraire de Tristan et Iseult : Réécriture du mythe

ont été conçues selon un plan rigoureux et dans une taille définitive, ce qui n'est jamais le cas des villes réelles qui poussent selon la fantaisie de la vie.    L'utopie     Le terme utopie, du grec "ou" = non, et "topos" = lieu, signifie étymologiquement un lieu inexistant, un lieu de "nulle part". C'est une conception d'une société idéale où les rapports humains sont réglés mécaniquement ou harmonieusement. Sa description relève de l'imaginaire dans un récit à portée

sécurité en avouant la machination pour paraître honnête et innocent.Ouverture : on peut se demander qui sont réellement les personnages et quels sont leur stratagèmes ?Le Roman :Manon Lescaut → parcours : «personnages en marge, plaisirs romanesque» 1er niveaux → particulier du roman 2e niveau → à Manon LescautSéance 0 : RappelsRoman (→ fiction) → récit longUn comte → récit court 1- L’organisation du récit :-le schéma narratif → la situation initiale :présente

contemporaine. Il est intéressant de s'attarder sur ces textes dans lesquels le personnage cumule les rôles de je narré et de je narrant. On analysera sous l'angle du PDV et de la polyphonie L'Affaire Ducreux, de Pinget, qu'on comparera avec sa version « romanesque » antérieure, Le Libera (Bouchard et alii 2002). Ce texte repose sur une polyphonie déréglée, dans la mesure où les sources se contredisent, ce qui aboutit à une neutralisation des PDV d'autant plus problématique que les repères se brouillent entre

en s’interrogeant sur l’adaptation du texte original (préparation pour les Terminales L). On peut aussi s’appuyer sur des films biographiques (tout en restant exigeant, je choisis ainsi le Molière de Mnouchkine plutôt que la dernière version trop romanesque). On pourra tout autant élargir la réflexion sur certains points (comment vivent les écrivains au XVIIème, au XIIIème, comment vit-on à la Cour ? je pense au film Ridicule), même très précis (le rôle de la diérèse dans Alceste à bicyclette)… Les

et le cadre spatiotemporel et d’accrocher le lecteur. Ici, réussi : début « in medias res » et en même temps, le personnage principal est présent et sa description est partielle et en mouvement. En même temps, on a le topos (= thème récurrent attendu dans la littérature) romanesque de la scène de première rencontre amoureuse, placé sous un signe particulier, celui de l’orage. C’est une « scène » (temps de l’histoire = temps de la narration) Cette description s’inscrit à la fois dans le mouvement

théâtrale, la mort romanesque, la mort des amants, la mort baroque, la mort héroïque, sont autant de cas qui ont un « passé », qui se comprennent au sein d’un topos et d’une intertextualité. La mort dans l’œuvre choisie présente donc une singularité mais aussi des convergences avec un ensemble de données culturelles. Il faut essayer de penser la mort dans l’œuvre choisie comme une entité spécifique mais aussi comme une « catégorie » littéraire. Qu’est-ce par exemple que la « mort romanesque » ? Mort d’un

extravagantes et peu soucieuses de vraisemblance. A cet égard, les Goncourt, à la fin du siècle, déclarent à Huret leur volonté de « tuer le romanesque », constatant que le « roman est un genre usé, éculé, qui a dit tout ce qu'il avait à dire 4». Nous pouvons presque parler d’un état de crise, de rupture. Prennent naissance avec cet avènement du nouveau genre romanesque, des anti-héros, simples personnages se positionnant contre ceux, hors-normes, pleins de qualités, que l’on trouvait dans les romans dès