Topos Romanesque

accompagnait en Amérique sa maîtresse déportée pour mauvaises mœurs=le récit commence donc par la fin. Deux ans plus tard, il le retrouve à Calais et le chevalier des Grieux lui relate alors ses malheurs. Cette scène de première vue, véritable topos romanesque est donc revécu ici à posteriori par le personnage narrateur qui relate un véritable coup de foudre. Mais nous verrons que la narration est orientée, où DG cherche à s’expliquer, chercher un coupable (Manon ou le destin) au risque de nous donner

conséquemment du désespoir. Sous la forme d’un très long poème de cinquante-neuf quintils octosyllabiques, c’est-à-dire de cinquante-neuf strophes de cinq vers comprenant chacune huit syllabes, le texte ne s’arrête pas à la simple évocation d’un topos littéraire mais aborde un événement très personnel. En effet, Apollinaire se sert de sa passion malheureuse pour Annie Playden, la gouvernante anglaise des enfants de la comtesse de Milhau, chez qui il était lui-même précepteur. La jeune fille promet

auxquels se livre chaque individu, ce que témoigne la retranscription des cahiers de comptes, notamment aux pages 493 et 499. Mais aussi, Balzac, avec le personnage de Lucien, et avant lui celui de Raphaël dans La peau de chagrin, invente un topos romanesque, celui du jeune homme pauvre faisant le compte de ses dépenses et de ses plaisirs. C'est pourquoi l'argent est présenté dans une double optique : il s'agit soit de le perdre, soit de le gagner. 2. Gagner de l'argent Dans Illusions perdues

assure aussi le salut du sujet qui, à la fin, bien que changé et troublé par cette expérience, se trouve sain et sauf. Par rapport aux expériences qui constituent le répertoire du sublime, on repère celle du château. La forteresse devient un topos très caractéristique du roman noir. C’est dans ce lieu que se placent des épisodes d’égarement, c’est-à-dire dans une clôture qui se révélera monstrueuse. La protagoniste féminine du récit doit faire face à de nombreuses situations épouvantables et

paratopie » désigne, selon Dominique Maingueneau l’impossibilité de l’écrivain de s’assigner une place fixe. « Elle est ce qui donne la possibilité d’accéder à un lieu et ce qui interdit toute appartenance ». Elle s’illustre bien dans l’œuvre romanesque de Marguerite Yourcenar où les personnages sont très souvent dans cette posture qui favorise la mobilité. Lire Dominique MAINGUENEAU, Le Discours littéraire. Paratopie et scène d’énonciation, Paris, Armand Colin, 2004, p. 85-86. 6 C’est moi

discours tenus à l’époque qui critiquent la tendance du public à identifier des individus historiques là où l’auteur n’aurait visé personne en particulier. À la fin du XVIIe siècle, la dénonciation des lectures à clef devient en effet un véritable topos, formulé dans un grand nombre de préfaces qui l’assimilent à une mauvaise 1 Bernard Beugnot, « OEdipe et le sphinx. Des clés », dans Le Statut de la littérature. Mélanges offerts à Paul Bénichou, Genève, Droz, 1982 ; repris dans La Mémoire du texte

et ses conséquences Elle est lancée par Mao Zedong en 1968 et le narrateur hésite à en définir clairement les raisons : tentative de reprendre le pouvoir ouhaine des intellectuels, il ne tranche pas (p. 14). C’est un thème qui traverse l’oeuvre romanesque et cinématographique de Dai Sijie, dès$Le Temple de la Montagne et Chine, ma douleur (cf. la filmographie p. 41). Si le narrateur arrête parfois son récit pour apporter quelques explications sur le contexte historique (p. 13), la rééducation n’en

appartient pas. Duncan puis Malcolm tâchent de se conformer à cette image de représentant de Dieu qu’incarne parfaitement Edouard le Confesseur ; le pouvoir découle de Dieu & doit être exercé en son nom : double identité du roi, mortelle & divine. C’est un topos shakespearien, un cliché littéraire. « Demain, et demain, et demain » V, 5, page 271 : Macbeth est un acteur chargé d’un rôle qui ne peut assumer. Réaction de Macbeth & Banquo

Commentaire texte pour l’oral Fénélon, les aventures de télémaques Introduction François de Salignac de La Mothe-Fénelon a écrit en 1699 les Aventures de Télémaque. Il s’agit d’un pastiche de L’Odyssée d’Homère, une épopée romanesque qui relate les aventures de Télémaque à la recherche d’Ulysse, son père. Le jeune prince, accompagné de la déesse Minerve travestie sous les traits du sage Mentor, affronte de nombreuses situations. Dans notre extrait tiré du septième livre, Adoam dépeint aux voyageurs

causa tus ses malheurs et les miens »  registre tragique Dominante de la mort ; c’est le début de tout leur malheur ; raconté sous le signe du malheur Mort fatale, tragique : « j’emploierai ma vie…heureux » La scène de rencontre est un topos littéraire : c’est la 1ère fois que les deux personnages se rencontrent. Questions possibles : En quoi cette scène est-elle différente des autres scènes ? Quels sont les circonstances de cette rencontre ? En quoi ce récit est-il rétrospectif ?