Thénardier

mettent en relief la rage de Milady. Notons que le lecteur est sensible à la dernière parole de Milady « je suis toujours belle » risible dans sa situation d’enfermement et terrifiante aussi car ce peut être son moyen d’évasion. C Portrait de Thénardier mené par un narrateur omniscient qui embarque par le « on » le lecteur dans son récit et lui demande une implication plus grande en s’adressant directement à lui « les lecteurs… ». Le portrait est d’abord risible, il consiste en une accumulation

et bas : – J'étais comme vous de l'armée française. Il faut que je vous quitte. Si l'on me prenait, on me fusillerait. Je vous ai sauvé la vie. Tirez-vous d'affaire maintenant. – Quel est votre grade ? – Sergent. – Comment vous appelez-vous ? – Thénardier. – Je n'oublierai pas ce nom, dit l'officier. Et vous, retenez le mien. Je me nomme Pontmercy. Gallimard - Collection Folio, Tome I, pages 465, 466 

vous manquent dans le cahier, en partie Lettres. QUESTIONS DE LECTURE I. Gavroche sur les barricades 1. Rappelez en quelques mots qui est Gavroche dans Les Misérables. Dans Les Misérables, Gavroche est le troisième enfant de la famille Thénardier. Ses parents ne l’aiment pas ; aussi préfère-t-il choisir de vivre dans la rue. Son caractère débrouillard et sa gouaille en font un personnage des plus attachants dans le roman. N.B. : Il est devenu si célèbre que le mot « Gavroche » est passé

bagne pour avoir volé un morceau de pain pour sa famille aura laissé des traces chez Jean Valjean. Rendu malhonnête et presque mauvais par cet épisode de sa vie, il ne se repentira que grâce à Cosette, que sa mère Fantine lui a demandé de sauver des Thénardier. C’est lorsqu’il se rend compte que Cosette n’est pas loin de lui échapper, de faire sa vie sans lui que Jean Valjean sentira cet être enfoui en lui qu’il a tenté de faire disparaitre définitivement. 3) De ce phénomène de symétrie, dont il ignorait

« par bravade », pas pour elle. D’un autre côté, cette amertume de Fantine, associée à son désir de continuer de prendre soin de sa fille, se transforme en désespoir quand « elle se [met] à rire aux éclats » après la lecture de la seconde lettre des Thénardier qui lui demandent 40 francs : « -Ah! Ils sont bons! Quarante francs! Que ça! » (l. 2297 à 2299) Hugo utilise les points d’exclamation et la litote (« Que ça! ») pour insister sur le fait que Fantine est stupéfaite du montant demandé. Le lecteur

| |LIEN entre les deux séquences :  Le portait : Javert, Thénardier | | 5 |

Pigault-Lebrun (1753-1835), comédien, dramaturge, militaire, auteur enfin de romans licencieux et antireligieux. A travers ce polygraphe voltairien, Hugo vise le scepticisme médiocre des gens en place après la Révolution. Il sera l’un des auteurs favoris de Thénardier, voir I, 4, 2. 14 – 51 – – Parbleu, monsieur l’évêque, causons. Un sénateur et un évêque se regardent difficilement sans cligner de l’œil. Nous sommes deux augures. Je vais vous faire un aveu. J’ai ma philosophie. – Et vous avez raison

Mais un personnage ne peut pas être le reflet de toute une société. Pour commencer, nous utiliserons l'oeuvre de Victoir Hugo, Les Misérables pour montrer que le lecteur n'a pas forcement le même caractère que le personnage. Dans la famille Thénardier, la ère est méchante avec ses filles, ne cherche que l'argent, elle est absente de sentiments amoureux envers ses enfants et son mari. Les lecteur ne peut donc pas et surtout ne veut pas s'identifier à ce genre de personnage. Ensuite, le lecteur

devient valorisante dès lors que la femme a compris qu’elle peut contribuer à améliorer le sort d’autrui. Fantine, la mère de Cosette, n’hésite pas à se faire arracher ses dents et à les vendre pour assurer un sort meilleur à sa fille placée chez les Thénardier. Enfin, cet amour peut même s’étendre à la société en général. Les femmes font en effet partie de l’Histoire en marche. Cela se voit dans deux romans notamment. Dans Germinal, elles défilent avec les hommes pour clamer leur indignation et leur révolte

point fictif et complètement caricaturer du personnage est mis en avant dans : * Gargantua ou l’auteur essaye de faire rire le lecteur avec je cite : « il sort du nez de sa mère » ou le fait que se soit un ogre et qu’il soit géant. * La Thénardier ou l’as l’auteur appuis plus sur la critique du personnage avec sa monstruosité qui la déshumanise complètement. Il fait donc une satire. Nous pouvons donc conclure,