Thénardier

Introduction Ce texte est un extrait du roman : Les misérables de Victor Hugo, écrit en 1862. Le roman relate la vie de Jean Valjean, de Fantine, de Cosette, Marius, de la famille Thénardier et du représentant de l’ordre Javert. Les destins de tous ces personnages se croisent dans une misère à la fois financière, sociale, morale et intellectuelle qui est l’incarnation d’un mal du siècle. C’est un roman à la fois réaliste, romantique et épique. Dans ce texte

Court résumé : Fantine, jeune mère célibataire, sans ressources, abandonnée par son amant alors qu'elle était enceinte, doit subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille, Cosette ; elle la confie donc à un couple d'aubergistes peu scrupuleux, les Thénardier. Jean Valjean, ancien forçat, endurci par un sort peu favorable, décide de recouvrer sa dignité et commence à aider Fantine, qu'il rencontre par hasard dans son usine. Malgré le faux nom qu'il utilise, M.Madeleine, alias Jean Valjean, est reconnu

Dans certains roman nous sommes face à une autre sorte de personnage: les personnages fictifs qui s'éloignent de toute formes de réalité, ce sont, pour la plupart des personnages hyperbolisés avec un parcours simplifié. Avec les Thenardiers, dans Les Misérables , Victor Hugo pousse au paroxysme le vice de ces personnes, qui dépouillent Francine en se servant de l'amour maternel qu'elle porte pour sa fille Causette. Nous pouvons nous trouver aussi en face de personnage complètement

constante monotonie. C’est pour cela qu’il est important que le personnage de roman puisse aussi éprouver de la joie pour ainsi contraster avec la souffrance ou encore la méchanceté. On le constate effectivement dans Les Misérables de Victor Hugo : les Thénardier qui tiennent une auberge, n’hésitent en aucun cas à mentir, être fourbe ainsi que brutaliser la jolie petite Cosette par jalousie, dont ils en font même leur servante. On constate donc que cette affreuse famille n’éprouve ni souffrance ni désillusion

son visage est même décrit comme étant une "écumoir", elle devient un objet dénué de toute vie. En opposition à la faiblesse de Cosette l'auteur emploie des termes comme "colosses" "éléphant" ou "ogresse" pour symboliser l'écrasement morale de la Thénardier sur celle-ci. On peut noter que le terme "Bourreau" en fin de phrase résume le mal dont elle est capable. Á l'époque le roman avait des personnages fictifs qui ne se rapprochaient pas de la réalité ils avaient une sorte de "pouvoir"

gens appelés Thénardier, mari et femme. Elle était située dans la ruelle du Boulanger. On voyait au-dessus de la porte une planche clouée à plat sur le mur. Sur cette planche était peint quelque chose qui ressemblait à un homme portant sur son dos un autre homme, lequel avait de grosses épaulettes de général dorées avec de larges étoiles argentées ; des taches rouges figuraient du sang ; le reste du tableau était de la fumée et représentait Autres titres projetés : La Gargote Thénardier. – Une mère

(1753-1835), comédien, dramaturge, militaire, auteur enfin de romans licencieux et antireligieux. A travers ce polygraphe voltairien, Hugo vise le scepticisme médiocre des gens en place après la Révolution. Il sera l’un des auteurs favoris de Thénardier, voir I, 4, 2. – 51 – – Parbleu, monsieur l’évêque, causons. Un sénateur et un évêque se regardent difficilement sans cligner de l’œil. Nous sommes deux augures. Je vais vous faire un aveu. J’ai ma philosophie. – Et vous avez raison

Pigault-Lebrun (1753-1835), comédien, dramaturge, militaire, auteur enfin de romans licencieux et antireligieux. A travers ce polygraphe voltairien, Hugo vise le scepticisme médiocre des gens en place après la Révolution. Il sera l’un des auteurs favoris de Thénardier, voir I, 4, 2. – 51 – – Parbleu, monsieur l’évêque, causons. Un sénateur et un évêque se regardent difficilement sans cligner de l’œil. Nous sommes deux augures. Je vais vous faire un aveu. J’ai ma philosophie. – Et vous avez raison, répondit

quelquefois livrer Chapitre I Une mère qui en rencontre une autre 94 Il y avait, dans le premier quart de ce siècle, à Montfermeil, près de Paris, une façon de gargote qui n'existe plus aujourd'hui. Cette gargote était tenue par des gens appelés Thénardier, mari et femme. Elle était située dans la ruelle du Boulanger. On voyait au-dessus de la porte une planche clouée à plat sur le mur. Sur cette planche était peint quelque chose qui ressemblait à un homme portant sur son dos un autre homme, lequel

roman ne serait pas complète et crédible si son statut social n'y était pas cité. Son statut dans la société crédibilise le personnage du roman en lui donnant un rôle et une fonction comme dans Les misérables de Victor Hugo « Qu'étaient ce que les Thénardier ? Ces êtres appartenaient à cette classe batarde composée de gens grossiers parvenus et des gens intelligents déchus, qui est entre la classe dite moyenne et le classe dite inférieure, et qui combine quelques-uns des défauts de la seconde avec presque