Sur Le Lieu Commun Kant

JOSIANE BOULAD-AYOUB FICHES POUR L’ÉTUDE DE KANT FICHES POUR L’ÉTUDE DE KANT CAHIERS RECHERCHES ET THÉORIES Collection Symbolique et idéologie dirigée par Josiane Boulad-Ayoub Dans la même collection Nº S 7 — Un modèle informationnel de la représentation, par Normand Lacharité. (tome II de L'efficacité du symbolique I) Nº S 8 — L'efficacité du symbolique II. Approches politiques et sémiologiques. Sous la direction de J. Ayoub. (Actes du deuxième colloque GRI-UQAM) Nº S 9 — Cinq

qui rendent l'expérience possible sont en même temps celles qui rendent possibles les objets de l'expérience. Espace comme paradigme vue que la question de l’espace prend différent signification qui peuvent être jugées de distinctes. Les espaces de Kant (la critique de la raison pure) n’sont pas seulement ce qui permet de saisir le sens du criticisme et mais ce qui permet aussi d’envisager la philosophie comme exercices du pensée critique comme un travaille que l’étude de l’espace peut permettre.

Antoine avait préparé la guerre contre Octave, son rival, au lieu de s’oublier avec Cléopâtre, il serait devenu empereur de Rome. Or, en ce temps-là, s’il avait été l’empereur, Rome aurait été « la maîtresse du monde », grâce à sa relation avec Cléopâtre. L’Histoire ne tient alors qu’à des tout petits rien. Il en va de même pour la Seconde Guerre mondiale. Si les attentats contre Hitler avaient réussi, la Seconde Guerre mondiale n’aurait pas eu lieu, il n’y aurait alors pas eu cinquante millions de morts

celle qu’ils lui donnent, qui n’a pouvoir de leur nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire. Chose vraiment étonnante — et pourtant si commune qu’il faut plutôt en gémir que s’en ébahir -, de voir un million d’hommes misérablement asservis, la tête sous le joug, non qu’ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et pour ainsi dire ensorcelés par le seul

monde en autorisant le mal, alors que sa toute-puissance et sa sagesse auraient dû permettre de le rendre inutile et inexistant. La question du mal, à l'aube du XVIIIème siècle, au lieu d'interroger prioritairement l'homme, se retourne contre Dieu, qui est désigné, sinon comme son auteur, du moins comme son complice. Le lieu même de ce procès doit être souligné. Il s'agit bien de la morale ou de la politique, et pas d'abord de la science. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, le sentiment de la solidarité

attribue à Socrate, est l'art de faire accoucher les esprits de leurs connaissances. « Dans l'expérience du dialogue, il se constitue entre autrui et moi un terrain commun, ma pensée et la sienne ne font qu'un seul tissu, mes propos et ceux de l'interlocuteur sont appelés par l'état de la discussion, ils s'insèrent dans une opération commune dont aucun de nous n'est le créateur. » Phénoménologie de la perception, Merleau-Ponty, 1945 2L'approbation d'autrui Le dialogue est également important car toute

justice et l’injustice. Il n’y a rien en effet dans la nature que l’on puisse dire appartenir de droit à l’un et non à l’autre, mais tout est à tous, c’est-à-dire que chacun a droit dans la mesure où il a pouvoir. Dans un État au contraire, où la loi commune décide ce qui est à l’un et ce qui est à l’autre, celui-là est appelé juste, qui a une volonté constante d’attribuer à chacun le sien, injuste au contraire, celui qui s’efforce de faire sien ce qui est à un autre. » Spinoza, Traité politique.  

nature) et qui tente de remonter aux fondements de la connaissance et de l’être. Kant a démontré que la métaphysique comme science est impossible, dans la Critique de la Raison pure . Nous désirons légitimement connaître l’absolu, mais l’absolu (comme Dieu) ne peut être qu’objet de croyance, aussi légitime qu’elle puisse être. La science en effet, selon Kant, est nécessairement relative aux catégories de l’esprit humain qui permettent de la constituer

Introduction : Dans un texte consacré aux difficultés du passage de la minorité à la majorité, Kant a pour objectif de circonscrire ces difficultés et de suggérer un dépassement possible. La question qui préside à l’élaboration du texte étant : " comment se fait-il que le plus grand nombre soit sous la dépendance du plus petit nombre ? ", Kant soulève le problème suivant : " tous les hommes sont-ils capables de devenir libres, d’accéder à leur majorité ou bien la plupart sont-ils au contraire inaptes

c'est-à-dire de créer des objets qui n'existent pas à l'état naturel. C'est pourquoi Aristote dit que la main est le premier outil de l'homme : "La main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu de tous les autres. […] Car la main devient griffe, serre, corne, ou lance ou épée ou tout autre arme ou outil. Elle peut être tout cela parce qu'elle est capable de tout saisir et de tout tenir." Les parties des animaux - La main n'est pas un outil