Superstition

est assimilée à une attitude " irrationnelle ", i.e., contraire à la raison. Exemples : " je crois aux soucoupes volantes " ; " je crois qu’il existe des filtres magiques pour séduire les femmes "… ; cf. aussi les croyances religieuses, les superstitions, les miracles, la crédulité, etc. Quand elle n’est pas à proprement parler irrationnelle, elle est de toute façon critiquée, en tant qu’elle s’oppose au savoir, de deux manières possibles : * soit elle est un faux savoir : exemple : "

démontrer objectivement. Affirmer qu'un phénomène naturel n'est que la volonté de dieux c'est faire preuve d'ignorance car dans notre monde il n'y a que des phénomènes naturels qui obéisse aux lois de la nature. Dans le 1e cas nous sommes dans la superstition, l'astrologie. De l'autre nous avons l'astronomie, la science, la philosophie. Le philosophe Spinoza pourra affirmer que la croyance est un asile d'ignorance. La raison va devenir l'outil de la philosophie pour nous sortir de nos croyances et de

forme de dialogue philosophique les acquis récents de l'astronomie. Dans De l'origine des fables (1684) et l'Histoire des oracles (1687), il dénonce la propension au merveilleux, qui a puissamment contribué à faire naître des superstitions, et l'exploitation de ces superstitions par les idéologues religieux. L'histoire célèbre de "la dent d'or" est un bon exemple de son propos. Nous verrons qu'il y adopte la technique de l'apologue, c'est à dire d'un récit à visée argumentative. En conteur talentueux

montrer que la critique des mythes par les philosophes grecs a pour équivalent le rejet de la superstition chez les Latins. Opposant religion et superstition, Cicéron propose de penser que le fait d'être religieux chez les Romains est une qualité comparable à celle d’être philosophe chez les Grecs : « Ce ne sont pas les philosophes seuls, ce sont aussi nos ancêtres qui ont distingué la religion de la superstition. Ceux qui, des journées entières, adressaient des prières aux dieux et leur immolaient des

Lumières, à la fois philosophie, mouvement culturel et politique, lequel a cherché à instituer la raison dans tous les domaines de l’esprit. Le projet des Lumières est de substituer la raison partout où c’est possible: face à la foi aveugle, à la superstition, au régime arbitraire et à la force brute les philosophes des Lumières s’engagent sur un grand nombre de sujets d'abord fondée sur la foi dans la raison , le progres et le bonheur . Les Philosophes des lumieres sont né de l'acceceleration des

siècle qui Voltaire critiquait, les jugements de Zadig ne sont pas fondés sur la superstition, mais sur la raison, la justice, et l’égalité qui protège le peuple. « Il croyait que les lois étaient faites pour secourir les citoyens autant que pour les intimider. Son principal talent était de démêler la vérité que tous les hommes cherchent à obscurcir » (Chapitre VI). Voltaire met en scène des situations où la superstition et le manque de la raison exist seulement d’après les personnes qui dirigent

combat toutes les fictions qui construit l’esprit humain et que l’on nomme les superstitions. Une superstition permet d’avoir l’impression de maîtriser le hasard en échappant aux lois de la nature. Ces superstitions nous emprisonnent et c’est pour cela que les philosophes les combattent. Il ne faut pas oublier que le but de la philosophie est de libérer l’homme de toutes les croyances qui lui sont néfaste. La superstition fait partie de ce que l’ethnologue appel la pensée magique. Cette pensée magique

ordre d'idée, on peut citer le rapprochement entre les termes «spectacles», «brûler à petit feu», «secret infaillible» et «tremblé». Il n'y a rien de logique et la démarche mise en relief relève de superstitions. La critique menée ici s'inscrit tout à fait dans le combat philosophique contre la superstition et des préjugés. La dénonciation de l'intolérance porte sur la relation incohérente établie entre la cérémonie et sa raison officielle (premer paragraphe et liaison logique de «en conséquence»)

preuve logique ou expérimentale. Le croyant est-il fou? Pour répondre à cette question, il est essentiel de se demander de quelle manière le croyant croit-il, et c’est là que le problème se pose entre croyance religieuse raisonnable et sincère, superstition illusionnée et foi rationnelle. Nous étudierons dans un premier temps l’idée de Pascal selon laquelle la piété du croyant est un choix de coeur qu’il a fait en son âme et conscience. En revanche, si le croyant se sert de Dieu pour projeter sur

d’un Dieu puissant et on est fragiles devant lui. Il est plus fort, c’est le sauveur. L’origine de la religion n’est pas sacrée mais tout le contraire, elle est très humaine (« C’est humain, trop humain » Nietzsche). Si les religions sont des superstitions, elles sont un mensonge. Les religions ne nous enseignent que des idées imaginaires et inadéquates qui ne pourront pas nous sauver. Si elles nous mentent, elles sont immorales. Si la religion est immorale, elle ne peut pas fonder la morale des