Sublimer Sa Souffrance Corrigé

présent se dérobent encore à sa vue et qui sont pourtant inévitables, ou bien que charger de plus de besoins encore ses désirs qu’il a déjà bien assez de peine à satisfaire. Veut-il une longue vie ? Qui lui répond que ce ne serait pas une longue souffrance ? Veut-il du moins la santé ? Que de fois l’indisposition du corps a détourné d’excès où aurait fait tomber une santé parfaite, etc. ! Bref, il est incapable de déterminer avec une entière certitude d’après quelque principe ce qui le rendrait véritablement

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l’ensemble du corps, ce qui est tout à fait possible. Sénèque indique à nouveau que la grandeur d’âme doit être mêlée de douceur, de bienveillance pour corriger les plus jeunes et les plus faibles. En effet, il ne faut pas rire de la faiblesse des autres (contrairement au Cynisme). Il ne faut pas être cruel vis-à-vis des plus faibles car il s’agit de corriger et non de rabaisser. Pour les Stoïciens, l’homme a une nature parce qu’il fait partie de la Nature en général : il a des sens qui le mettent en contact

patrie, pour y avoir rencontré une plus favorable étoile. Il n’y a point de nation, si polie qu’elle soit, qui n’ait quelque défaut originel que censurent ses voisins, soit par précaution, ou par émulation. C’est une victoire 10d’habile homme de corriger, ou du moins de faire mentir la censure de ces défauts. L’on acquiert par là le renom glorieux d’être unique, et cette exemption du défaut commun est d’autant plus estimée que personne ne s’y attend. Il y a aussi des défauts de famille, de profession