Spectateur Acteur

éloigne-t-elle le spectateur de la vérité ou lui permet-elle de s’en rapprocher ? « Le théâtre est un monde, un monde énorme et délicat dont les frontières ne sont pas fixées entre le réel et l’illusion, si bien que l’on ne sait jamais qui l’emporte du mensonge ou de la vérité » écrit Blaise Cendrars dans Emmène-moi au bout du monde ! Mais le théâtre n’est-il qu’illusion, ou dévoile t’il la vérité ? Dans un premier temps, nous verrons comment l’illusion théâtrale permet aux spectateurs de s’éloigner

l’accès de folie du comédien, en proie à la jalousie. il manifeste le paroxysme de l’action et prépare le dénouement. Il se caractérise par son intensité lyrique et pathétique, par les réflexions ultimes sur le thème « désordre et génie » chez un acteur. I. Un acteur qui se révolte et défie le public L’extrait utilise le procédé baroque du théâtre en abyme. En effet, la scène retrace les incidents qui surviennent lors d’une représentation d’Othello de Shakespeare au début du XIXe siècle. Kean, amoureux

Le théâtre a la particularité d’être à la fois un texte et un spectacle. En effet, le but d’un texte de théâtre est d’être joué sur une scène, devant des spectateurs. Or, si l’écriture théâtrale contient beaucoup d’indications pour la mise en scène de la pièce, le metteur en scène reste « le chef d’orchestre » de la pièce qui par ses choix vont déterminer la réussite de la représentation théâtrale. On peut alors s'interroger et se demander si le texte théâtral contient en lui même tout ce qui permet

guerre. Pourquoi ne jouer qu'une partie de la pièce ? Pour justement pouvoir faire ressortir les caractères précis des personnages. Cela permet aussi aux spectateurs de ne pas se perdre et de bien rester focalisés sur la même action principale. La scène sera composée d'un décor plutôt simple. Cela, encore une fois, pour que les spectateurs se focalisent bien sur les personnages et leur caractère. Pour ce qui est des costumes. En lisant cette partie de l'acte, on remarque que l'on peut faire

).C’est avant tout un objet de divertissement mais c’est également un porteur de message invitant le spectateur à réfléchir sur différents sujet touchant de nombreux domaines reflétant généralement un point de la société. De grandes figures ont marqué cet art comme Molière ou Shakespeare. Ce dernier a dit un jour « Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs et notre vie durant jouons plusieurs rôles. » Il accapare alors le monde à un immense théâtre. Antoine

faux" selon Hugo. Le jeux du comédien est faux, c'est un mensonge mais qu'y se veut réel, ce qui est paradoxale. En effet, le comédien n'est pas le personnage qu'il joue et parfois il le joue si bien que le spectateur le prends pour tel. Dans ce cas l'illusion n'est que pour le spectateur car le comédien sait bien, lui, qu'il n'est pas le personnage. Le comédien doit aussi bien faire porter sa voix, pour cela il doit se tenir face au publique. Cependant, il faut aussi, dans le théâtre traditionnel

vingtième siècle), briser le quatrième mur, briser l’illusion, la distanciation, rupture avec les règles classiques de façon à ce que le spectateur puisse avoir assez de recul quant à ce qu’il voit pour y réfléchir et le critiquer, développer une pensée critique sur le monde, le spectateur est toujours conscient du fait que ce qu’il regarde n’est pas réel, on regarde des acteurs qui jouent (masques, la chant, la dance etc. cela n’arrive pas dans le monde réel). Le théâtre de l’Absurde, par exemple Beckett/Ionesco

Université Rennes 2, ALC Before your very eyes, de Gob Squad et Campo Dossier d’atelier du spectateur PLOYAERT Louison N°21204805 Arts du spectacle Licence 1 Professeur : Jeanne Le Gallic C'est un projet initié quelques années auparavant par Campo de Gand, un cente d'art belge. En 2001, ils organisent une trilogie de spectacles en invitant pour chacun d’eux un artiste. Le premier volet était Unbung de Josse de Pauw en 2001, suivi de The night follows day de

est le lieu de l'invraissemblance par exemple. En effet, la façon de parler au théâtre est assez irréaliste: des didascalies sont souvent utilisées pour préseter une scène, les personnages font des apatés, ils parlent aux autres acteurs tout en nous parlant à nous, spectateurs, ou bien ils font de longs monologues. Ensuite, ces personnages sont, le plus souvent, pour le moins extraordinaires: parfois ils sont des monstres de la mythologie comme dans Phèdre où Poséidon envoie un montre marin. Ou encore

av. J.-C. qui se produisit près d'Icarie, révolutionna les dithyrambes : il a introduit le premier acteur, le protagoniste. Pendant que le chœur chante les dithyrambes, l'acteur, Thespis en l'occurrence, intercale des vers parlés. Le protagoniste joue tous les rôles. C'est la forme primitive du théâtre. Eschyle introduit le deutéragoniste (deuxième acteur) et Sophocle le tri agoniste (troisième acteur). Cette forme-ci connut un développement très rapide. En effet, dès 538 av. J.-C., Pisistrate organisa