Socrate Se Détacher De La Vie Sensible

Paris. DANGER © Groupe Eyrolles, 2009 ISBN : 978-2-212-54196-0 Sommaire Introduction....................................................................... Chapitre 1 : Les présocratiques : les initiateurs ................ Chapitre 2 : Socrate contre les sophistes .......................... Chapitre 3 : Platon et la théorie des idées ........................ Chapitre 4 : Aristote, science et réalisme dans un monde imparfait .................................................. Chapitre 5 :

décisive pour montrer que le discours philosophique n'est pas simplement un discours tenant par sa seule puissance de conviction. 1.1 Exemple du Lachès Dans ce dialogue Socrate montre qu’on ne peut pas répondre simplement à la question : Faut-il faire donner des leçons d’art militaire aux enfants ? Socrate dit qu'il faut s'interroger préalablement sur le courage et la vertu militaire. (Voir document dans l’espace classe) Dans le langage platonicien « Qu'est-ce que le courage

barbares tous ceux qui n’étaient pas de culture grecque et de la sorte rejetaient hors de la culture tout ce qui ne faisait pas partie de leur système de représentation. Ainsi, il n’y a qu’un pas jusqu’au sauvage, celui qui n’est pas civilisé, a une vie sylvestre. Il est entièrement naturel, bête brute, instinctif, à l’opposé d’une culture qui éduque, civilise. Conséquence : chacun a tendance à juger les autres à l’aune : Levi Strauss que le mot barbare a lui-même une origine, cette origine est celle

d'éphémère. Elle trouble la raison et l'empêche un moment. La passion peut encore réfléchir, la raison a encore une action. On assimile souvent désir et volonté. Il est vrai que le désir est source de mouvements et donc de volonté. Désir synonyme de vie, caractère producteur d'actions. Il semble être associé à la liberté. Les limites imposées au désir sont vécues comme des limites à la liberté. Il semble être la condition du plaisir qui naît avec l'assouvissement d'un manque. Il est donc un élan de

1- Présentation du mythe d'Er Le mythe d'Er le Pamphylien n'est pas une pure invention de Platon. C'est Socrate qui présente ce mythe, lequel participe à la croyance dans la réminiscence, la transmigration des âmes. On assiste par les yeux d'Er à une vision de l'après-vie, où les âmes connaîtraient souffrances ou récompenses. Les unes sont ainsi plongées dans les pires tourments pour ne pas avoir respecté les règles de la sagesse tandis que les autres sont bienheureuses pour les récompenser de

assassin qui le poursuit : ou est son ami ? Ce qu’explique Kant c’est qu’il pourrait très bien se faire que voulant sauver son ami l’hôte dise à l’assassin que celui-ci n’est pas chez lui et qu’il mette ainsi en péril sans savoir et sans le vouloir la vie de l’ami. Il voulait le protéger mais finalement il fait le contraire. L’idée que Kant établi c’est qu’on ne peut pas s’appuyer sur des conséquences prévisibles pour justifier le mensonge. Il y a toujours une part d’aléa qui fait qu’on n’est jamais

fondement de la connaissance globale, de la réalité, passe par un retour aux sources de notre pensée, au sein même de notre intériorité. La connaissance du monde passe par soi, que l'on connaît puisqu'on sait qu'il existe, à opposer à l'expérience sensible qui, elle, ne peut être qu'une illusion, une substance inconnue de notre conscience. Cette argumentation rencontre toutefois rapidement des limites : l'homme vit dans le monde, et son rapport à ce monde passe par les sens. Or, s'il ne peut se

philosophie est-elle née là-bas et à ce moment-là ? I – Des facteurs favorables A/ La situation géographique d’Athènes Athènes est située au cœur d’un carrefour ce qui permet l’échange, la confrontation d’idées. HERACLITE, penseur présocratique au VIe siècle avant J-C a affirmé « Le conflit est père de toutes choses » B/ La hiérarchie de la société L’esclavagisme est développé à Athènes. Cette hiérarchie permet de dégager du temps pour la réflexion philosophique. C/ La démocratie y est développée

et de coopération ; mais le dernier mot devrait revenir à la raison (cf. texte 4). Passion et illusion La seconde question concerne la part de l’illusion dans la passion. L’illusion est une perception fausse, fondée soit sur une apparence sensible trompeuse (c’est le cas de l’illusion d’optique), soit sur un désir exacerbé (on croit voir, par exemple, chez soi, des richesses que l’on souhaiterait posséder). La passion correspond plutôt à cette dernière modalité de l’illusion, et se trouve

d’une morale). Le moraliste semble prendre à parti la morale ordinaire, dont il dénonce l’hypocrisie puisqu’elle camoufle sous le mot vénérable de "vertu" une entreprise de régulation sociale somme toute peu avouable (elle donne raison à ceux qui, sensibles à des motivations mesquinement jalouses, trouvent dans la mesure un outil commode pour "équilibrer", c’est-à-dire aussi affadir… la société) Projet de parcours L’analyse du sujet et la mise en forme de ce qu’il suscite comme problème permet de