Socrate Et Présocratiques

bonheur, la liberté, le pouvoir, toutes choses que j’obtiens en construisant des instruments de domination du monde ? Pourtant, Nietzsche, dans ce préambule à la généalogie de la morale, presque 15 siècles plus tard, nous rappelle cette injonction présocratique, et laisse entendre, non sans ironie que toute connaissance qui ne se fonde pas sur une connaissance de soi est vaine et illusoire. Illusoire car cette connaissance sera construite selon mes déterminations affectives, que je prendrai, comme le

les noms propres -Socrate, Paris, la Lune -, les indicateurs - je, tu, ceci, ici, maintenant. Soulignons que, à ce stade de notre investigation, l'individu humain n'a de privilège dans aucune des trois classes d'opérateurs d'individualisation, même dans celle des indicateurs, comme on le verra à l'instant. Désigner un individu et un seul, telle est la visée individualisante. Le privilège de l'individu humain dans le choix des exemples - le premier homme qui... ; Socrate, je-tu - vient de

caprices des Dieux ne sont plus les seuls déterminants Apports de la tragédie : ⋄ On prend en considération la responsabilité personnelle ⋄ On s’interroge sur les conduites humaines ⋄ On fait place aux sentiments L’âme chez les présocratiques Différents groupes d’auteurs et donc différents courant de pensée traversent cette époque. Parmi eux, on distinguera huit lignées : ▪ Physiologistes ou milésiens. Thalès [625-546] ▪ Héraclite [567-480] ▪ Pythagore [570-584]

rédemption, dans lequel il prend position contre le système philosophique hégélien (qu'il connaît fort bien et sur lequel il a travaillé de nombreuses années) et où il définit la philosophie occidentale "d'Ionie à Iéna" — en d'autres termes des Présocratiques à la Phénoménologie de l'esprit de Hegel, publiée à Iéna en 1807 —, comme une philosophie de la totalité. Lévinas reconnaît dans la préface de Totalité et infini, que "l'opposition à l'idée de totalité l'a frappé dans le Stern der Erlösung de

pareil état de choses ? Les années de jeunesse de Socrate furent celles des guerres médiques ; il y a là une double mission exemplaire dont l’accomplissement nous serait un honneur. Et quand à la méthode pédagogique que nous devrons suivre, si notre vie vient à se normaliser, une innovation s’imposerait : l’étude lente, méditée, extrêmement poussée de toute la pensée présocratique, des mathématiques, de la physique et de la philosophie antérieures à Socrate et à Platon serait la propédeutique obligée de

valeur est relative. Les Chinois des époques qui nous occuperont d’abord n’éprouvaient point, somme toute, ce besoin pragmatique que n’eurent d’ailleurs ni l’Hellade, ni le Moyen -Age. Telle est la raison pour laquelle des penseurs comme Platon, Socrate, Saint Augustin ou Saint Thomas d’Aquin n’ont point pensé à élaborer des méthodes de ce genre, ce qui n’aurait été qu ’un jeu pour leur intelligence. Ce problème, qui a causé tant d’ennui aux sinologues euro péens, se réduit en somme à rien, à la

néanmoins reconnaître une capacité d’abstraction stupéfiante à ces penseurs qui ne disposaient pas des outils techniques et intellectuels des chercheurs de la fin du 18ème siècle. Platon et l’esprit de recherche Platon (Athènes, -428, -348), élève de Socrate, montre dans ses écrits, surtout les derniers (le Timée, le Philèbe) une filiation avec la pensée pythagoricienne. Il a fondé l’Académie. Trois aspects de sa pensée nous intéressent ici : son combat contre l’opinion, une vision de l’état d’esprit

l’héritage cartésien ? Pourquoi le cogito cartésien joue-t-il ce rôle de référence négative ? Répondre à cette énigme a été mon point de départ, parce qu’elle a quelque chose à faire avec la nature même de la philosophie. À son tout début (les présocratiques ioniens), la philosophie est apparue dans les interstices des communautés sociales, comme la pensée de ceux qui étaient incapables de se reconnaître pleinement dans une identité sociale positive. Descartes a radicalisé ce geste : le résultat

l’héritage cartésien ? Pourquoi le cogito cartésien joue-t-il ce rôle de référence négative ? Répondre à cette énigme a été mon point de départ, parce qu’elle a quelque chose à faire avec la nature même de la philosophie. À son tout début (les présocratiques ioniens), la philosophie est apparue dans les interstices des communautés sociales, comme la pensée de ceux qui étaient incapables de se reconnaître pleinement dans une identité sociale positive. Descartes a radicalisé ce geste : le résultat de

parel-se, trebuie înţeles astfel : Tespis a prezentat o tragedie la Atena, prima oară; de aici se poate înţelege că tragedia mai fusese jucată în altă parte, mai demult, fapt coroborat de un pasaj din tratatul pseudol-platonician, Minos,.în care Socrate îi spune discipolului : „tragedia e veche aici ; ea nu a început aşa cum se crede cu Tespis, nici cu Frinikos dar, dacă vrei să cauţi adevărul, vei afla că ea este o foarte veche invenţie a cetăţii noastre". Putem, întrl-adevăr, să presupunem că,