Socrate Et Les Sophistes Dans La République

LE BANQUET Tous les Dialogues de Platon dans la même collection ALCIBIADE, traduction de Chantal Marbœuf et Jean-François Pradeau. APOLOGIE DE SOCRATE, CRITON, traduction de Luc Brisson. LE BANQUET, traduction de Luc Brisson. CHARMIDE. LYSIS, traduction de Louis-André Dorion. CRATYLE, traduction de Catherine Dalimier. EUTHYDÈME, traduction de Monique Canto-Sperber. GORGIAS, traduction de Monique Canto-Sperber. HIPPIAS MAJEUR, HIPPIAS MINEUR, traductions de Francesco Fronterotta

Phares 162 Commentaires Une hypothèse sur la conception de la justice du Socrate historique PatriCK ouellette, Université de Sherbrooke 1. La question socratique Le nom de Socrate est presque aussi fameux que celui de la philosophie. C’est parce qu’il est le premier à se vouer entièrement à la recherche de la connaissance humaine, c’est-à-dire à une recherche dont la préoccupation première consiste à comprendre la nature morale de l’homme. Nous devons toutefois nuancer : la philosophie, essentiellement

« d’histoire ». II) Les thématiques Les idées politiques grecques, puis romaines, puis médiévales. Elles vont se développer dans des cadres définis Le 1er cadre c’est la cité, le deuxième cadre c’est l’Empire, et le 3ème cadre c’est la République chrétienne. La cité : la Grèce n’était pas un pays, mais une multitude de cités ! Une cité = ville + campagne = micro sociétés ! Mais ils n’ont jamais eu l’idée de s’unir. Il y a dans chaque cité une intensité de la vie sociale. Les hommes

au Non Etre donc le Devenir n’est pas, il n’est qu’une illusion ou une apparence » Socrate : Figure emblématique de la philosophie. Il est célèbre pour 2 choses : « Je ne sais rien mais je sais que je ne sais rien » Ignorance Savante de Socrate. Socrate a le cœur pur, une intelligence puissante. Les Sophistes eux sont l’anti sagesse (ils se font payer pour apprendre l’éloquence). Socrate est l’anti sophiste par excellence, toute sa vie il essaya de les faire sortir de leur sophisme. Sophisme :

(δoξα : opinions, idées reçues) → on prend conscience de son ignorance : – Socrate (399 avt JC) : «Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien.» → dialogues aporétiques (sans conclusion). – Montaigne : «Que sais-je ?» ⇒ nécessité de définir des concepts. Le language doit être l’instrument du vrai. Maïeutique (faire accoucher) socratique : par la remise en cause, on acouche d’une pensée vraie. But : la ´ ´ .   sophistes : fait un usage persuasif du language indépendamment du vrai et du faux :

|Platon prétendait s'attaquer aux connaissances fondées sur la sensation et l'empirisme et opposait la stabilité du | |véritable savoir aux changements de l'opinion: l'homme n'est pas la mesure de toutes choses comme le prétendait le | |sophiste Protagoras puisqu'une telle mesure ne pouvait se trouver que dans ce monde transcendant des Idées. | |  L 'idée, qui est objet de pensée, sert de modèle idéal pour connaître et agir sur le monde sensible. Ainsi, ce lit en | |bois

la vérité est possible SOCRATE : la vérité est dans le partage et l’échange basé sur la logique par biais de la dialectique. Ce dialogue passe par trois étapes progressives : la réfutation, consiste à vérifier les bases de la définition commune d’une notion, cette étape sert à purifier et purger l’interlocuteur des préjugés et doxa. L’aporie est la prise de conscience de l’ignorance, il admet à ce niveau qu’il ne sait pas et se montre prêt à apprendre. Finalement, Socrate guide son interlocuteur

Créon pour donner une sépulture à son frère. Elle affirme avoir obéit à des lois non écrites i d'aujourd'hui, ni d'hier → lois immuables et éternelles → supérieures aux lois positives par leur conformité à des normes supérieures. Idées reprises par Socrate, Platon et Aristote. Ils ont justifié les lois humaines, les lois positives par leur conformité à des normes supérieures. Platon : Les lois humaines doivent se conformer à des normes supérieures. Les lois positives doivent respecter la volonté des

s'interroger sur la pertinence de ce projet. Cette dernière question, la plus importante, porte au final sur l'acte même de philosopher. Dans le Théétète de Platon, à l’occasion d’une digression sur le difficile statut du philosophe dans la cité, Socrate relate une anecdote devenue célèbre, celle de Thalès contemplant les astres et tombant dans un puits, suscitant le rire d’une servante thrace. Ces quelques lignes, inspirées des fables d'Ésope, dont la postérité philosophique est considérable montrant

d’image à travers le livre X de la République de Platon. Dans son œuvre, il défend la thèse selon laquelle il faut se méfier de l’art parce que celui-ci nous trompe par ses artifices. Car l’art, au travers de ses images, est le domaine de l’illusion : ainsi, il nous éloigne considérablement de la vérité et en même temps il construit une vérité qui peut utiliser les leviers de la manipulation. Afin d’illustrer son propos, Platon se sert de l’exemple des trois lits : Socrate dit à Glaucon que des trois