Socrate Double Ignorance

je me croyais perdu, mais le juge d’instruction voyant bien que je n’avais rien fait que j’était simplement victime de la police à qui je n’avais pas voulu livrer le fugitif, m’autorisa à interroger le témoin et me servant de la maïeutique chère à Socrate je forçait vite Picasso à avouer que tout ce que j’avais dit était vrai, j’eus un non-lieu et son nom à lui ne fut même pas prononcé. L’affaire fit à l’époque un bruit énorme, tous les journaux donnèrent mon portrait. Mais je me serais bien passé

de soulever les voiles de l’ignorance et de l’illusion. Pour cela, le sage doit douter de l’origine des images qu’il perçoit et de leur sens : elles peuvent très bien avoir été agencées par des hommes qui ont intérêt à nous maintenir dans cette ignorance. Aujourd’hui on parlerait d’idéologie. Et pour douter, il doit toujours rechercher la source, l’origine de cette image, idée, théorie, concept, de manière à pouvoir s’assurer avec certitude qu’elle n’est pas erronée. Donc le sage, c’est celui, qui

connaître?! 171 334. Il faut apprendre à aimer.! 171 335. Vive la physique!! 172 336. Avarice de la nature.! 174 337. L'« humanité » de l'avenir.! 174 338. La volonté de souffrance et les compatissants.! 175 14 339. Vita femina.! 177 340. Socrate mourant.! 177 341. Le poids formidable.! 178 342. Incipit tragoedia.! 178 Livre Cinquième! 179 343. Notre sérénité.! 179 344. De quelle manière, nous aussi, nous sommes encore pieux.! 180 345. La morale en tant que problème.! 182 346. Notre

...... 128 129 134 140 148 155 161 165 VIII © Groupe Eyrolles ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ INTRODUCTION « Un trésor de belles maximes est préférable à un amas de richesses. » Socrate Qu’est-ce qu’une citation ? Définition la plus simple : action de citer les paroles ou les écrits d’un auteur. Le latin citare signifie aussi « mettre en mouvement, faire venir à soi ». Une citation est la reproduction d’un court extrait d’un texte

dont résultats = improbables, contours tjs flous d'une essence qui continue d'exister : autant comme l'écrit Montaigne vouloir "empoigner l'eau" ou tenter d'interrompre mvt d'une "branloire pérenne" (balançoire perpétuelle) => Gusdorf : risque = double : risque d'inachèvement et risque de figement : projet de se dire ne peut coïncider avec projet de tout dire, restera tjs résidus, scories, si on pousse raisonnement à l'extrême, ce qui fera tjs défaut à autobio = moment où écrivain la rédige. En

apprendre à aimer.! 171 335. Vive la physique!! 172 336. Avarice de la nature.! 174 337. L'« humanité » de l'avenir.! 174 338. La volonté de souffrance et les compatissants.! 175 15 339. Vita femina.! 177 340. Socrate mourant.! 177 341. Le poids formidable.! 178 342. Incipit tragœdia.! 178 Livre Cinquième! 179 343. Notre sérénité.! 179 344. De quelle manière, nous aussi, nous sommes encore pieux.! 180 345. La morale en tant que

règle de droit est un modèle. Elle fournit une direction, une référence pour agir. 2) Mesurer : la règle de droit est un instrument de mesure. Sert à évaluer; grâce à la règle de droit le juge va établir une conformité. Règle de droit = référence au double sens : modèle pour agir + instrument de mesure pour le juge. D. Règles et normes. 1) Assimilation ou distinction Dans le langage usuel règle = norme. Cependant plusieurs auteurs qui ont étudié cela établissent des distinctions. La norme a un sens

dans ses réponses aux objections. Il écrit dans la Dernière réponse à Bordes : « Le résultat de cet examen [du progrès des connaissances et des révolutions des mœurs] est que le beau temps, le temps de la vertu de chaque peuple, a été celui de son ignorance ; et à mesure qu’il est devenu savant, artiste et philosophe il a perdu ses mœurs et sa probité27. La préface de Narcisse (1752) réaffirme cette même thèse : « Les moeurs ont dégénéré chez tous les peuples du monde, à mesure que le goût de l’étude

d’Ithaque. Avoir quelque mal à vivre avec son temps est une douleur légitime : le malaise est existentiel. Sentir son être très peu accordé avec le restant des mortels, reconnaître son individu en inadéquation avec la société n’est guère neuf. Déjà Socrate se plaignait du trop de marchandises sur les marchés… Le temps est consubstantiel à ce vivre qui ne peut se déployer autrement que dans le temps. Aussi la question à se poser désormais n’est-elle plus : « faut-il… ? » – chacun fait de son mieux

degré d’une vie libre, c’est-à-dire d’une vie conforme à sa fin. Dans un langage non-cartésien, l’homme moral (ou sage, ou vertueux) ne vit donc finalement que selon sa propre loi. Il est autonome. Il ne dépend que de sa seule volonté et ce en un double sens. Premièrement, son intelligence lui permet de parvenir à toutes ses fins. Il vit donc selon sa seule volonté : ce qu’il veut, il l’a. Secondement, son intelligence lui enseignant ce qu’il doit vouloir concrètement pour obtenir ce qu’il veut