Socrate Conflit Generation

batailles politiques ne rejoignaient pas ce niveau concret de confrontation entre le pain et le sens de la vie. Car tel est bien l'enjeu des tensions évoquées plus haut. On peut bien déceler des horizons politiques différents chez les trois générations en présence. Mais il y a ici quelque chose de plus profond : des philosophies et des expériences de vie qui précèdent les considérations de pouvoirs, de structures. Évidemment, en cours de conversation, tous les interlocuteurs feront le procès

rencontre l’action ne tiennent donc pas seulement au fait que nous ne maîtrisons pas le temps ou les contraintes extérieures comme le pensaient les stoïciens, elles sont aussi imputables aux individus qui agissent sans savoir ce qu’ils font comme le dit Socrate dans ce texte ( Alcibiade majeur 117c p.133). Dire que les hommes ne savent pas ce qu’ils font signifie qu’ils agissent impulsivement, dans l’urgence de l’action ou parce qu’ils sont soumis aux circonstances sans prendre le temps de réfléchir aux

auteurs, des genres, des figures littéraires. Faire une sélection parmi eux conduit à s’interroger sur leur rôle et leur influence dans l’histoire, mais aussi sur ce que les élèves de la classe terminale vont effectivement pouvoir lire. Par exemple, Socrate représente bien évidemment une des figures majeures de la pensée grecque, mais il ne peut pas être considéré comme un personnage littéraire (au même titre qu’Ulysse) et ce n’est pas non plus un auteur ; quant à la forme du dialogue socratique (ou

comme un statut absolument personnel. D'un point de vue politique et religieux, les livres furent très tôt censurés : ceux de Protagoras furent ainsi brûlés, parce qu'il niait que l'on pût savoir si les dieux existent. D'une manière générale, les conflits culturels entraînèrent d'importantes destructions de livres : en 303, l'empereur Dioclétien ordonnait de faire brûler les livres chrétiens ; et les chrétiens, à leur tour, détruisirent des bibliothèques. Ces pratiques sont courantes dans toute l'histoire

accéder à l’éthique véritable réservée à la seule divinité. Le caractère éthique de l’homme se révèle sur le mode du manque et de l’absence, et c’est une telle déficience qui donnera lieu à l’invention de l’«éthique» par les philosophes grecs, de Socrate à Aristote et aux Stoïciens. Que l’on parle donc d’ethos, «séjour, habitation», ou d’ethos, «habitude, coutume», on doit entendre, à travers le fragment 119 d’Héraclite - le plus ancien texte qui nous parle d’«éthique» - le séjour de l’homme parmi

des textes littéraires que des essais ou articles dans le réinvestissement demandé de leurs connaissances en écriture personnelle. Exemple de deux nouvelles courtes : GIONO : L'homme qui plantait des arbres pour apprendre à repérer les valeurs en conflit et à formuler une problématique. DEANINCKX : « Le salaire du sniper » extrait de Passage d'enfer exploitable dans une séquence sur l'information : les médias et la guerre 2) Motiver, impliquer : comment rendre les étudiants actifs à l'oral

faire évoluer les sociétés, elles ne sont pas totalement figées. Pour Durkheim, il ne s’agit pas de savoir qui est le criminel, de ce qu’est le crime, mais de comprendre la fonction sociale du crime. La figure du délinquant retenu par Durkheim est Socrate, qui transgressait la conscience collective et les manières de vivre de son temps. Pour Durkheim, le crime passe de la normalité à la pathologie lorsque son incidence sur la société est trop importante, lorsqu’il met en danger la cohésion sociale

Hussein en Irak est plus apparentée au dictateur qui la représente. La dictature en Irak était fondée sur l’image de son dirigeant. Le régime franquiste en Espagne ainsi que celui de Mussolini en Italie sont tous les deux des cas de dictature né d’un conflit mondiale. Deux hommes, deux pays mais des similitudes à tout point de vue et surtout un objectif commun : celui de diriger, contrôler et censurer Staline en URSS a également fait parti des grands dictateurs de l’histoire ce qui prouve que la dictature

à nous réconcilier, y compris avec notre espèce qui a tant souffert et grâce à laquelle nous pouvons explorer de nouveaux horizons. La souffrance de l’homme primitif n’a pas été inutile, tout comme n’a pas été inutile la souffrance de générations et de générations limitées par tant de conditionnements. Nous remercions nos prédécesseurs malgré leur souffrance car, grâce à eux, nous pouvons envisager de nouvelles libérations. La souffrance n’est donc pas née à l’improviste, mais avec le développement

désirs ; chacun ne jouissant que d’une liberté fondée sur des rapports de force, et partant aussi peu assurée que ces rapports eux-mêmes, tous redoutaient de fait la rencontre d’autrui, en sorte que la solution la plus raisonnable était de débuter le conflit plutôt que de se le voir imposer. C’est en ce sens que, selon Hobbes, l’état de nature était le règne de la « guerre de tous contre tous » : chacun s’attendant à être 34 Sujet 2 attaqué par les autres, avait naturellement tendance à prendre les