Sensation

nature humaine et ne peut être reniée, l’Homme est dans la capacité de choisir de la suivre ou non, mais ce dernier choix l’exposant à des conséquences morales. Être conscient, c’est posséder simultanément une connaissance de ces actes, sensations, et réflexions. On distingue la conscience immédiate et la conscience réfléchie. La conscience immédiate représente la perception que l’individu a de son milieu, de son environnement et de ses actions. Elle est ainsi propre à l’Homme comme à l’animal

l’invasion, la mort. Dans un premier temps on verra que ce poème est bien un chant d’automne et dans un second temps on montrera qu’il est lié au spleen du poète. I. Un chant d’automne Cette perception dramatique de l’automne se déploie à partir d’une sensation, d’abord auditive, puis visuelle et enfin tactile avec l’arrivée brutale du froid. A. Un univers sonore lugubre. • D’abord sonore : → Chant → L’arrivée de l’hiver puisque l’ensemble du poème se développe

présente une alternance et un mélange de points de vue. → pt de vue externe : personnage anonyme on découvre progressivement sa description. → pt de vue interne : inséré dans chaque paragraphe. Nous découvrons par bribes les sensations du personnage « Il n’avait la sensation de l’immense horizon » l.5 et « le besoin douloureux de se chauffer les mains » → pt de vue omniscient : Le narrateur nous dévoile ses pensées : « une seule idée occupait sa tête d’ouvrier » l.17-18. Plus d’exemples dans

l’inquiétude, la panique, la terreur…Tous ces états ont en commun un vécu physiologique désagréable. Ce sont à la fois des penséés, cognitions négatives et des sensations corporrelles. Selon l’intensité de l’anxiété éprouvée, on peut observer chez certaines personnes des difficultés respiratoires, palpitations, gêne ou douleurs thoraciques, sensation d’étouffement…ect On le comprend maintenant, le départ à la retraite produit des affects que certains ont du mal à éviter ou contenir.

« Madame Bovary remarqua » l.18. L.35 « lui parut » qui montre la conscience d’Emma (focalisation interne). L.30 « les yeux d’Emma revenaient d’eux-mêmes ». On rentre dans sa conscience et on partage son imaginaire. L’ordre dans lequel Emma éprouve des sensations est révélateur : L.4 le toucher (sensualité d’Emma) ; L.4-5 l’odorat « le parfum des fleurs ». Même dans l’odorat la nourriture passe en second. Ensuite la vue avec les bougies « allongeaient ». C’est plus tard qu’il y a l’évocation du goût « elle

prône au contraire une poésie du quotidien, qui s’inscrit dans le trivial et le banal. Est poète celui qui cherche à agir sur le réel, à le transfigurer, et ainsi parvient à réveiller les émotions du lecteur en lui offrant une perception et une sensation nouvelles. Cocteau n’hésite pas pour défendre sa conception à user d’un langage presque didactique, insistant sur le fait que la poésie doit " montrer " l’essentiel et pour cela user d’un " angle et d’une vitesse " particuliers. Par ces termes, il

phénomènes tels que les effets intensité/fréquence : Si tout le monde est d'accord pour reconnaître qu'un son augmente avec l'intensité, il est plus délicat de quantifier universellement cette sensation... On peut constater que 2 ondes de même intensité, mais de fréquences différentes, donnent une sensation inégale de niveau, que les perceptions deviennent très faibles aux limites de l'audition, que de nombreux effets de masquages peuvent être générés. Ainsi l’oreille détecte, et cela chez tout le

Deux types d'impression : la sensation (= les impressions qui naissent dans l'âme de causes extérieures à l'âme) / la réflexion (= les impressions qui naissent dans l'âme de la représentation d'idées, la plupart du temps les désirs et émotions, Exemple de si l'idée de quelque chose qui m'attriste me vient en tête, je sentirai de la tristesse. Si les animaux n'ont pas d'idées, ils ne devraient pas avoir de sentiments par réflexion, en ont-ils ?). L'étude des sensations appartient à l'étude du corps

assimilés à des impressions tactiles: "frais comme des chairs d'enfants" (v. 9), ensuite appréhendés comme des sons: "Doux comme les hautbois" (v.10); enfin confondus avec les impressions visuelles: "verts comme les prairies" (v.10). Ces diverses sensations se correspondent car elles renvoient toutes à une même notion morale: la pureté: pureté des "chairs d'enfants", du son "des hautbois" et du vert "des prairies" qui évoque le vert paradis des amours enfantines du poème "Moesta et errabunda".

il y a un paradoxe. Nous n’aimons pas avoir peur : il suffit de se rappeler les moments où la peur s’est réellement manifestée dans notre vie. Mais nous aimons nous faire peur à nous-mêmes. Nous cherchons à ressentir, de manière artificielle, des sensations proches de la peur réelle. Pour cela, nous maintenons avec les personnages une relation spéciale qui nous permet de créer en nous des sentiments d’angoisse. Elle précise également que l’enfant cherche à se faire peur dès le plus jeune âge en alternant