Selon Que Vous Serez Puissant Ou Misérable Les Jugements De Cour Vous Rendront Blanc Ou Noir

m’avaient-ils fait? Nulle offense; Même il m’est arrivé quelquefois de manger         Le berger. Je me dévouerai donc, s’il le faut; mais je pense 30         30 Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi; Car on doit souhaiter, selon toute justice,     Que le plus coupable périsse. —Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi; Vos scrupules font voir trop de délicatesse. 35         35 Eh bien! manger moutons, canaille7, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non

Les Tourterelles se fuyaient ; plus d’amour, partant plus de joie. (Les Animaux malades de la peste) A ces mots on cria haro sur le baudet. (Les Animaux malades de la peste) Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir. (Les Animaux malades de la peste) Que le bon soit toujours camarade du beau, dès demain je chercherai femme ; mais comme le divorce entre eux n’est pas nouveau, et que peu de beaux corps, hôtes d’une belle âme, assemblent

dédiés à Madame de Montespan, la favorite de Louis XIV. Les récits qui y sont contenus présentent de manière implicite la vie à la cour.

de la Cour, grâce à la métaphore animalière, en informer le peuple, qui peut, par ce biais se créer une opinion. Par exemple, Jean de la Fontaine dans Les Animaux malades de la peste explique que les personnes importantes, possédant un certain pouvoir, peuvent se permettre de faire ce qu’elles veulent sans penser aux conséquences, elles sont au-dessus de toutes fautes, leur pouvoir leur apportant puissance donc sécurité : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront

employée (en tâchant de comprendre pourquoi ce procédé en particulier a été utilisé – lien entre fond et forme). 1. « Selon que vous serez puissant ou misérable , Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir . » - Jean de La Fontaine, « Les animaux malades de la peste »Figure de style : Anthithèse________________________________Explication du

J'ai dévoré force moutons ; Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense (8) : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce. Est-ce un péché ? Non non. Vous leur fîtes, Seigneur, En les croquant

La question de synthèse sur un corpus : Selon la filière suivit vous aurez une seule question (notée sur 4) ou 2 questions (notées sur 6 (3+3 ou 4+2)). Il vaut mieux travailler la ou les questions au début de l'épreuve. Elles peuvent vous aider à mieux comprendre les textes et à nourrir la deuxième partie de l'épreuve (vos travaux d'écriture). Les textes du corpus ne seront présentés qu'une seule fois (c'est-à-dire seulement dans le paragraphe introductif de la première question. I-

Les noms ‘’maudit’’ ; ‘’pelé’’ ; ‘’galeux’’ dressent un portrait de l’ordre du blâme. Il inverse tout par sa dextérité oratoire, ce qui rend le jugement aberrant. Les discours du Loup et du Renard sont symétrique mais se veulent paradoxales, tout comme dans le distique formant la morale à la fin de la fable : puissant = blanc ; misérable = noir  sentiment d’injustice. 2) Le pouvoir de la parole au service de la lâcheté Le Renard est un animal faible, mais rusé puisque par sa maîtrise

d’arrêter l'épidémie. La fable garde l'univers animal généralement utilisé par la Fontaine, et se monte autour des discours successifs du lion, du renard et de l'âne, pour arriver à une morale sur l'injustice qui caractérise les relations entre les puissants. Nous verrons donc comment à travers un bestiaire Jean de la Fontaine dramatise et critique sa société. Nous étudierons tout d'abord quels symbole Jean de la fontaine utilise pour décrire sa société, puis ensuite comment il la dramatise, pour aboutir

peur qui se dégage du texte. Le son « reur » évoque le tonnerre (assimilé au châtiment divin). D’autre part l’association sémantique donne un sens à cette rime : la fureur divine provoque la terreur. -Le chiasme du vers 7 crée une impression puissante : « Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés », il souligne l’universalité du mal. -L’abondance de négations des vers 7 à 11 traduit une situation de manque et de privation : « Ils ne mourraient pas tous », « on n’en voyait point »