Selon Que Vous Serez Puissant Ou Misérable Les Jugements De Cour Vous Rendront Blanc Ou Noir

Que m'avaient-ils fait? Nulle offense; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. 30 Je me dévouerai donc, s'il le faut: mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi: Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi; 35 Vos scrupules font voir trop de délicatesse. Eh bien! Manger moutons, canaille, sotte espèce. Est-ce un pêché? Non, non. Vous

le conseil, c’est le discours du lion. V34-48 « Sire, dit le Renard … petits saints », Discours du Renard V49-54 « L’Âne vint ... parler net », Discours de l’Âne. V55-62 « Â ces mots … bien voir », Condamnation de l’Âne V63-64 « Selon que vous serez… blanc ou noir », La morale * On note un chiasme (= inversion d’éléments lexicaux ou syntaxiques) : V7 «  Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés ». Le chiasme met en valeur les ravages e la peste par la répétition des termes « tous »

rapporté , tantôt directement (paroles du lion, du renard, de l’âne), tantôt indirectement (v44-48 et 55-62). - C’est encore en recourant aux discours rapportés que la narration va rendre compte de la résolution: paroles de l’âne et du reste de la cour au discours indirect libre (55-62, avec des tournures exclamatives (v. 60), des formules populaires (« on cria haro sur le baudet ») , ce qui traduit une certaine distance ironique de la part du narrateur, qui semble rester silencieux. Ce silence contribue

la Cour. 2. La réaction du pouvoir a. l’analyse démagogique de la crise Dans son discours, le Lion utilise le "nous" : "Je crois que le Ciel a permis pour nos pêchés cette infortune ; que le plus coupable de nous se sacrifie [...]" (v. 16-19), ce qui renvoie les fautes du premier coupable qu’est le Roi vers la communauté. Il refuse de désigner un coupable : "Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi : car on doit souhaiter selon toute

ces récits. En utilisant la personnification, il met en scène des animaux qui parlent et qui sont dotés de conscience, il fait appel à l’imagination du lecteur pour illustrer ses histoires. Ces animaux représentent toujours un certain rang social selon leur espèce. Chacun d’eux a un caractère spécifique qui lui est attribué et qu’on a la possibilité de retrouver dans ses autres fables. Le Renard par exemple, apparaît régulièrement dans ses fables, il incarne le courtisan du roi. Il utilise

il ose se révolter, annonçant le souffle de la révolution. Dans «Les animaux malades de la peste », il accuse les puissants de n'être pas justes puisqu'ils sacrifient le misérable, le pauvre au puissant. «Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». La Fontaine utilise la fable, l'apologue pour travestir son point de vue sur la cour du roi. Sans se stratagème, il serait embastillé pour ces idées. Les animaux représentent des personnages de différentes

D’ailleurs je suis persuadée que ces enfants utilisent ces proverbes et parfois même des années plus tard. En exemple de proverbe encore utilisé aujourd’hui comme la morale de la première fable du livre sept: Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de la cour vous rendront noir ou blanc! s’emporta t’elle légèrement énervé -Contrairement a vous je pense que les enfant retiennent le contraire de ce que la Fontaine cherche a passer comme message dans ces morales. Pour être plus clair, surtout

grand nombre de négations (« nul », « n’ ») associées au champ lexical de l’absence du plaisir (« plus d’amour »). Axe 2 : La stratégie des plus forts 1- l’invitation à la confession Le Lion, par convention l’animal le plus puissant, se place comme l’intermédiaire entre Dieu et les autres animaux. Celui-ci affirme que la Peste est un châtiment de Dieu et que la seule solution pour calmer la colère divine est de sacrifier l’animal qui aura commis le plus gros péché (principe

capable d'humour à leur égard; c'est la preuve qu'il éprouve pour les hommes une certaine tendresse qui lui permet un regard compatissant et bienveillant sur chacun : le moine égoïste du « rat qui s'est retiré du monde », le courtisan hypocrite de « La cour du Lion », la précieuse du « héron ». Comment s'y est pris La Fontaine pour nous séduire, nous lecteurs ? Tout simplement, il nous enchante en nous entraînant dans une sorte de farandole joyeuse et pleine de fantaisie : ainsi la morale austère « des

qui les ridiculises. L’âne n’est pas noble, il s’agit d’un personnage naïf, en absence d’intelligence, tout le contraire du rusé et du manipulateur comme le Renard ou le Lion. C’est en effet une victime parfaite pour ce crime. b. Critique des jugements de cour On constate la présence du champ lexical de la justice et du monde divin « Ciel, coupable, céleste, indulgence, justice, s’accuse ». Mais il s’agit d’une justice injuste qui juge les gens par leurs classe sociale et non pas par leurs actes « Du