Scène d'exposition

l’effort de Créon de la sauver. Cette pièce commence, comme dans le théâtre grecque, par le prologue. (La lecture du texte) Dans la suite, on va s’intéresser à la fonction de cette « voix divine » moderne. D’abord, on verra la fonction d’exposition de cette scène, ensuite la modernité d’une pièce ancienne et enfin, l’implication du spectateur dans la tragédie. Développement : I- Le prologue = l’exposition 1) L’inscription de l’histoire dans une situation initiale : l’histoire « commence au moment

Le roi se meurt : PL Pistes 2 & 3 : Dès la scène d’exposition, le cadre spatio-temporel manque de précisions. Cela empêche donc de se situer de façon claire entre le Moyen-âge et le XX° siècle avec des mots tels que « chauffage », « mégots », « living-room » qui contrastent avec le décor « délabré », « vaguement gothique », fenêtre « ogivale ». Nous savons cependant que la scène se déroule dans la salle du trône et donc dans un palais royal. Nous assistons donc à un dérèglement du temps qui renonce

Aparté : discours prononcé par un personnage que seul le public entend. Il est souvent désigné en didascalie par la mention "à part". Avant-scène : aussi appelé proscenium. C'est la partie de la scène entre la rampe et le cadre de scène. Elle peut former une scène lorsque le rideau est tiré. Cadre de scène : il s'agit des trois côtés qui délimitent la scène de la salle. Catastrophe : dernière partie d'une tragédie antique où l'intrigue se résout. Choeur : dans le théâtre antique, il joue le lien

mis en scène par Roger Vontobel. Cette pièce met en scène une société victime de la marchandisation, dans laquelle les hommes sont guidés par l'égoïsme, l'argent et le sadisme. Cet univers évoque la jungle des villes dans la laquelle « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». On assiste tout particulièrement au combat moral de deux hommes, qui se clôt par un corps à corps. Les deux protagonistes finissent alors, par s'apparenter à des animaux déchainés. Le metteur en scène a fait

immiter un lieu de manière raliste ou bien, il peut aussi figurer un monde imaginaire : DECOR STYLISE. L’éspace scénique : L’éspace dont on dispose pour faire évoluer les personnages. Réussir à faire rentrer dans l’espace physique de la scène, le lieu dans lequel évolue les personnages dans l’histoire. C’est l’abilité du scénographe : Celui qui s’occupe des décors. L’espace dramatique : L’espace évoqué au début des scènes ou bien par les répliques. Les costumes : Ils font référence

espace réel ; et cela grâce à des lieux identifiables tout au long de la pièce. Ainsi, dans chaque scène d’une pièce, auteurs et metteurs en scène, nous montrent des espaces, des décors, des lieux, ou encore des pièces multiples et variés que nous sommes en mesure d’identifier parce qu’ils sont issus de notre quotidien, d’un monde bien réel. Il peut s’agir de chambre à coucher, comme l’acte I scène 1 du Mariage de Figaro de Beaumarchais ou encore du décor d’une salle du trône, comme dans Le Roi se

L'illusion comique – Corneille – scène 1 Introduction L’illusion comique a été écrite en 1635 par Pierre Corneille, écrivain du XVIIème siècle. Cette tragi-comédie connaît un grand succès à cette époque mais ne respecte guère les règles du théâtre classique. Cette scène de L’illusion Comique est une scène d’exposition : deux personnages sont présents : Pridamant, qui a perdu son fils, et Dorante, qui connaît le magicien

Précurseur de la Révolution française, Molière, figurant dans la longue tradition de la littérature comique était à la fois acteur, metteur en scène, auteur dramatique et a exploré tous les ressorts de la comédie. Ce subtil écrivain, philosophe du bon sens bourgeois, moraliste du juste milieu, véritable homme du jeu corporel, de la posture, de la grimace et l'héritier des farceurs a longtemps été négligé par la critique. Fréquentant les Grands, courtisant les monarques, il n'a jamais dissimulé son

cette puissance. Les personnages de Ubu et d’Egisthe imposent leur tyrannie par une prise illégitime du pouvoir. En effet, Ubu tue Vanceslas et Egisthe assassine Agamemnon. Une fois au pouvoir, ils ont un regard dédaigneux envers les autres. A la scène 4 de la pièce de Jarry, Ubu demande le nom du paysan le plus âgé mais ne le nomme jamais par son nom, seulement par « tu » ou « vous ». De même, le roi de Ionesco ne nomme jamais Marie ou Marguerite mais s’adresse à elle en se tournant vers elle comme

bien spécifiques et se retrouve contraint par son ambivalence. Pourtant, Ionesco affirme : « le théâtre est le lieu de la plus grande liberté ». autrement dit, le dramaturge estime que l’espace scénique tant au niveau du dramaturge que du metteur en scène offre des capacités illimités. Cela est-il exacte, le théâtre est-il le lieu de la plus grande liberté ? Cet enjeux appel à s’interroger sur les contraintes importantes au théâtre, qui peuvent en définitive se révéler être un cadre nécessaire de liberté