Savons Nous Vraiment Ce Que Nous Désirons

pouvons nous apercevoir, que la conscience de soi peut-être conciliée avec la connaissance de soi. Cette conscience de soi nous permet d’avoir la connaissance de notre existence. Mais cette connaissance est-elle illimitée ? Nous connaissons-nous vraiment ? La conscience de soi, peut ne pas toujours supposer une connaissance de soi. Être conscient de faire quelque chose n’implique pas nécessairement de savoir pourquoi on le fait. La connaissance demande un savoir total. Or, il nous arrive de

Savons nous rellement ce que nous désirons ? Avant toutes choses, il faut définir chaque chose :On va désirer certaine choses sans savoir vraiment pourquoi, comment est-ce possible de ce poser la question de si « je » désire cela ou pas, Sommes nous maître de nos désirs ? Cela ne reviendrait t-il pas â être conscient de tout, de soi ? Serions-nous à l’abri des différentes influences de la vie ? De la mort ? Car pour l’être encore faudrait t-il savoir quand ces intempéries peuvent survenir. Des

on conduit sans vraiment y réfléchir, on peut discuter avec son passager en même temps. Bergson pense donc que, quand l'adaptation n'est plus utile, elle ne participe plus à nos actions. Pour certaines maladies comme l'hystérie, il est même possible de faire un acte intelligent sans en avoir conscience, par exemple pour de l’écriture automatique. Donc sauf en cas de pathologie, notre conscience fait partie de actions. Nous savons alors que nous faisons quelque chose, mais savons nous ce que nous

unique ? Pour se rendre compte de lui-même, le sujet s’identifie aux autres. L’identification est le procédé qui fait que le sujet se dit être tel qu’il est car il n’est pas comme autrui, bien qu’il soit lui-même un autre. De ce fait, le sujet sait-il vraiment qui il est ? En se comparant aux autres et en disant ne pas être tel qu’un autre individu, il sait en tout cas qui il n’est pas. Précédemment nous disions que le sujet est défini comme étant celui qui fait l’action. Nous pourrions donc dire, étant

signifierai donc ne manquer de rien, ici ce serait avoir tout ce que l’on désir, cependant, nous savons que l’homme est insatiable, qu’il est un éternel insatisfait. Le désir est le « cercle du manque », en effet, pour l’homme, le désir est manque, le manque est source de frustration et de souffrances ; tantôt nous désirons ce que nous n’avons pas et nous en souffrons, tantôt nous avons ce que dès lors nous ne désirons plus. Qu’est ce qu’être heureux ? Le bonheur est un état durable de bien être, de satisfaction

pourquoi contrôler ses désirs. Tout d’abord un désir est une attirance pour quelque chose ou quelqu'un que nous aimerions avoir. C'est ce sentiment de désir qui nous pousse a trouver ce quelque chose « bon » et a le désirai encore plus. Nous ne désirons que ce que nous n'avons pas encore comme un manque. Nous avons l'impression que ce désir, lorsqu’il serra assouvi nous apportera bonheur et satisfaction. Descartes nous parle ici de sa troisième maxime que nous allons découper en deux passages

même de l’homme » (Spinoza) ou bien son objet, ce sur quoi il porte, qui appartient à la nature et que l’homme pourrait légitimement désirer contrairement aux objets qu’il façonne artificiellement lui-même ? Cela revient à se demander : que désirons nous vraiment ? Est-ce l’objet de nos désirs qui est naturel, ou bien le désir lui-même ? Avons nous alors la possibilité de maîtriser ce qui est de l’ordre de la nécessité et qui se dresse face à la dominante raison comme son envers affectif, sentimental

l'affaire. Boire lorsqu'on a soif répond à un besoin, mais boire quelque chose d'agréable qu'on préfère à tout autre chose répond à un désir. -Précisément parce que, comme le soutient Epicure dans la Lettre à Ménécée, si nous désirons spontanément être heureux, nous ne savons pas naturellement de quoi nous avons réellement besoin pour l'être. Aussi avons-nous tendance à nous précipiter sur des objets ou des activités (les plaisirs de la bonne chère ou de la débauche par exemple) dont nous attendons

I Nous désirons une chose que nous ne possédons pas et nous considérons cette chose comme le seul moyen qui peut ns rendre satisfait ou même heureux. Le manque d'une chose qui est une source de satisfaction à nos yeux nous fait souffrir. On souffre parce qu'on a pa ce qu'on désire. Quand on a pas ce qu'on désire, on est pas satisfait, on ne prend plaisir de la vie car l'objet desiré préoccupe toujours notre esprit. Prenons pour exemple une personne matérialiste, plus précisement une personne victime

afin d’atténuer leurs effets sur l’individu. Nous désirons toujours, de façon continue, et quand bien même nous ne désirons plus, nous sombrons dans l’ennuie, alors nous désirons toujours de nouvelles choses. Notre vie se présente comme une vaste terre à conquérir dans laquelle il y aurait tellement d’endroits que tous ne seraient pas accessibles, et dans laquelle aussi nous ne pourrions tenir e place, fixe et immobile. Nous ne désirons jamais réellement quelque chose pour nous même. Tandis