Savons Nous Réellement Ce Que Nous Désirons

l’objet véritable de son désir ? Le désir étant l’expression d’une pulsion, il est inconscient de par son origine et sa nature mais conscient dans ses manifestations. Quand nous désirons quelque-chose, nous le savons mais nous ne pouvons pas déterminer l’objet du désir ni même la raison pour laquelle nous le désirons. Quand il désire, le sujet est-il conscient ? Qu’est-ce que l’inconscient ? Ce sont tous ces phénomènes qui échappent à la conscience. De ce fait, l’inconscience peut être une sorte

soif répond à un besoin, mais boire quelque chose d'agréable qu'on préfère à tout autre chose répond à un désir. -Précisément parce que, comme le soutient Epicure dans la Lettre à Ménécée, si nous désirons spontanément être heureux, nous ne savons pas naturellement de quoi nous avons réellement besoin pour l'être. Aussi avons-nous tendance à nous précipiter sur des objets ou des activités (les plaisirs de la bonne chère ou de la débauche par exemple) dont nous attendons en vain qu'ils nous rendent

force morale et de raison ? Toutefois le désir n’est-il pas le moteur de la vie et l’essence de l’Homme, les refouler ne nous apporterait-il pas que de la frustration et de la souffrance ? Mais contrôler ses désirs et sélectionner ceux qui sont réellement bons pour nous n’est-ce pas l’objectif que tout Homme doit se fixer pour vivre heureux ? Pour répondre à toutes ces interrogations, nous verrons dans un premier temps nous verrons que le désir s’associe avec la connaissance Puis que le désir, la

alimentaires à la limite de la démesure. Parmi ces discordances, on peut se demander si nous savons encore réellement juger nous-mêmes, de ce qui est peut être bon pour notre santé et de ce qui pourrait nuire à celle-ci. Sommes-nous encore capables d'écouter nos sens? Manger est tout d'abord un besoin primaire, l'Homme comme l'animal a besoin de se nourrir

l’être réellement. Alors pourquoi ? Pourquoi cette constante recherche du bonheur et cet éternel sentiment, frustrant au possible, d’insatisfaction, de manque à combler ? André Comte-Sponville explore plusieurs pistes afin de cerner, et pourquoi pas apprivoiser, ce qui pour certain semble être une utopie, mais qui pour d’autres s’avère être un véritable aboutissement. La notion de désir largement explorée par Comte-Sponville semble effectivement primordiale. Tout part de là ; nous désirons être

| ( SI NOUS DESIRONS ETRE HEUREUX, QU’EST CE QUI NOUS EN EMPECHE ? Nous souhaitons tous être heureux un jour, voire même une durée indéterminée. Cette envie d’accomplissement, de ne plus rien avoir à désirer car nous avons l’impression d’être satisfait de nos besoins. Mais d’une manière plus générale, plusieurs choses nous empêchent d’être heureux. Nous nous demandons ce qui nuit à notre état de bonheur. Mais si nous désirons être heureux, qu’est

imaginaires de nos désirs, notre imprudence, qu’est ce qui nous fait espérer ou regretter d’être heureux ? On peut donc avoir peur de vivre dans le présent s’il est constamment menacé par l’absence du néant du passé et du futur. Comment l’homme peut-il réellement êtres heureux si il vit dans le présent ? Nous allons voir dans un premier temps comment l’homme fait-il pour vivre sans le bonheur parce que la première partie de la thèse de Nietzsche est présentée dès la première phrase du texte : «  La

désir peut-il porter sur ce qui par définition ne peut pas « être » ? Le sujet nous interroge bien entendu sur les causes de notre désir d’impossible, mais plus que sur les causes, également sur les fins. Car l’enjeu du sujet est éthique. Si nous désirons l’impossible, et que ce désir est la manifestation d’une liberté, alors il faut se demander s’il a un sens, c’est-à-dire, au fond, s’il nous conduit à une vie heureuse. La question nous invite dans un premier temps à nous étonner de la contradiction

plénitude, de satisfaction complète. Comment atteindre cet état ? Puis-je par moi-même, tout seul, de manière privée, prétendre atteindre un état de plénitude ? Le bonheur n’est-il pas au contraire l’objet d’une recherche commune ? Pouvons-nous réellement concevoir qu’une personne est heureuse, si elle n’a pas une vie sociale riche ? D’un point de vue moral, n’avons-nous pas le devoir de nous soucier du bonheur des autres ? Et, plus profondément, dans la mesure où le bonheur repose sur une ré exion

d’atténuer leurs effets sur l’individu. Nous désirons toujours, de façon continue, et quand bien même nous ne désirons plus, nous sombrons dans l’ennuie, alors nous désirons toujours de nouvelles choses. Notre vie se présente comme une vaste terre à conquérir dans laquelle il y aurait tellement d’endroits que tous ne seraient pas accessibles, et dans laquelle aussi nous ne pourrions tenir e place, fixe et immobile. Nous ne désirons jamais réellement quelque chose pour nous même. Tandis que le besoin