Rêves Réalité

Sylvie Introduction : La nouvelle Sylvie, écrite par Gérard de Nerval, au 19 ème siècle, plus exactement en 1853, raconte le parcours d’un homme qui à travers ses rêves et ses souvenirs, va faire un voyage dans son enfance afin de revivre des moments forts de cette époque, et principalement la recherche du véritable amour. Le lecteur est souvent ramené dans le rêve de l’auteur où il décrit l’amour pour une femme à travers une autre. On se demande si l’auteur est à la recherche d’une

le fait qu’une personne hypersensible, rêveuse et peu satisfaite de sa vie trouve refuge dans la lecture et s’identifie aux personnages de ses romans préférés. Le bovarysme n’est pas à proprement parler une névrose; le sujet se désintéresse de la réalité mais ne perd pas contact avec cette dernière. Il s’agit plutôt d’un état dans lequel certaines personnes ont tendance se complaire si elles se sentent insatisfaites et n’ont pas l’espoir d’une vie meilleure. Cette insatisfaction se traduit surtout

l’illusion d’être aimée s’amorce. Le destin suit sa route, la fatalité va porter l’imagination et l’interprétation à leur paroxysme. L’érotomane va ainsi désinvestir nettement le lien social, envahie par ses pensées, elle perdra le contact avec la réalité de la vie ordinaire. Repliée sur son monde fantasmé, elle alimentera sa passion dans un espoir à toute épreuve. Notons que nous la mettons au féminin, bien que moins nombreux, les hommes érotomanes existent également. Autant le social va s’intéresser

de ne pas faire confiance à nos sens, il semble que toute saisie de la réalité nous soit alors interdite. D’un autre côté, si l’on considère que nos sens sont fiables, il nous faut alors porter autant de crédit à nos rêves qu’aux perceptions qui nous parviennent lorsque nous sommes éveillés. Quelle que soit l’option pour laquelle on se décide, on doit ainsi opérer un pari risqué sur le sens que l’on accorde aux notions de réalité et de vérité. La question pourrait alors se résumer ainsi : nos sens

poésie. Le poète peut aussi partir pour un ailleurs hors du réel à la quête d’un autre monde, celui des rêves ou une sorte d’utopie mentale. Cette recherche d’un « monde parallèle » peut être associé au désir de s’éloigner du quotidien, de prendre du recul et de partir dans un endroit imaginaire créé de toutes pièces par la pensée ou les souvenirs du poète

veuille s’asseoir « sur un nuage blanc » (28) et « allumer le soleil » (29). Ceci illustre son immersion totale dans sa fantasmagorie. Clairement, son passé la peine encore beaucoup, ce qui explique qu’elle se refugie dans ses « rêves d’enfant » (24). Malheureusement, la réalité remplace inévitablement le rêve, et dans cette première elle est «chagrin(ée) » (38). Comme tous les mauvais moments, celui-ci passe aussi, comme le souligne la structure enveloppée. La première et la dernière strophe étant

que la poésie nous éloigne ou nous rapproche du réel ? Plan de la dissertation: Introduction I) UN MONDE A PART, LOIN DE LA REALITE A. Le monde poétique : un cadre onirique et merveilleux B. L'écriture poétique : remède face à la douleur C. Le travail poétique : fruit de l'imagination et de la fantaisie II) UNE MANIERE D'ADOPTER UN REGARD NEUF SUR LA REALITE A. Une description du monde réel B. Une manière de révéler des vérités cachées C. Une véritable exposition de faits historiques

structure de la personnalité : Conflit : Angoisse névrotique ça moi Conflit : angoisse morale surmoi Le ça : fonctionne sous le principe de plaisir --> pulsion => pas distinguer les images mentales/pensées Le moi : fonctionne sous le principe de réalité --> raison => distingue les plaisirs du monde réel, freine les pulsions du ça Le surmoi : le principe de morale ou de perfection --> autorité => représente la voix de la moralité ● Chaque pensée qui provient du ça, du moi ou du surmoi ==> consciente

sa racine indestructible. L’illusion est donc une image subjective de la réalité prise pour la réalité, c’est pour Platon une ’’ignorance redoublée’’, une ignorance qui s’ignore. Dans l’illusion nous serions donc victimes d’une puissance trompeuse qu’il faudrait vaincre. Mais comment alors perdre ses illusions, quelles armes sont en mon pouvoir pour faire face à ce voile qui s’entremet à mon insu entre mon esprit et la réalité ? Si l’illusion est considérée comme devant être dépassée malgré la difficulté

laisse la place à l’imagination. Partant du fait que Julian est malheureux, le guérisseur va le guider par des actions et des épreuves qui vont l’amener à une prise de conscience : « Qu’est-ce qui me freine dans ma vie et m’empêche de réaliser mes rêves ? », « Comment me libérer de cela pour vivre heureux ? » Par exemple, l’une des ces épreuves va consister à écrire ce qui l’empêche de réaliser son rêve d’une vie heureuse. Extraits p. 77 et 78 « Lorsque je m’autorisai à rêver, la première