Réalisme Subjectif Stendhal

littérature chrétienne, elle revendique une certaine noblesse des sentiments et de l’expression et un style sérieux. Avec l’avènement du roman historique, le merveilleux qui caractérisait cette tradition est progressivement abandonné au profit du réalisme. BAROQUE  Le roman baroque se développe au XVIIe siècle à la cour du Roi de France. Inspiré du roman grec, c'est un roman sentimental et d'aventure, avec des accents champêtres (dans l'idylle) ou merveilleux. Deux amants sont séparés par le destin

avec ce prêtre étrange. David parvient alors à un accord avec les Cointet, qui exploitent son invention. David et Ève se retirent à la campagne, dans le petit village de Marsac, pour y vivre simplement mais aisément. I.III. Le Rouge et le Noir – Stendhal Première partie A Verrières, le maire, M de Rênal souhaite engager un précepteur pour s’occuper de ses 3 fils. Il choisit le fils de M. Sorrel, Julien, qui se distingue de ses frères par ses études en théologies et son goût pour les livres. Le

siècle Le genre romanesque explose et se diversifie : romans populaires, d’aventures, historiques, … Caractéristique majeure = recherche permanente de réalisme. * Victor Hugo --> Les misérables * François-René de Chateaubriand --> René * Alexandre Dumas --> les trois mousquetaires * Flaubert --> Madame Bovary * Stendhal --> le rouge et le noir * Maupassant --> une vie * Zola --> Germinal, l’Assommoir (Les Rougon-macquart) * Jules Verne --> cinq

se distingue par là du journal intime, écrit au jour le jour, et des mémoires qui portent souvent davantage sur l’époque historique que sur le « moi » de l’auteur. ■ Toutefois, ces distinctions restent floues : ainsi, la Vie d’Henry Brulard de Stendhal, par la fièvre d’introspection qui l’anime, doit être considéré comme une authentique autobiographie. À l’inverse, les Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar miment la forme autobiographique pour nous faire entrer dans l’univers d’un personnage

PETITS CLASSIQUES LAROUSSE Le Rouge et le Noir STENDHAL D O S S I E R PÉDAGOGIQUE www.petitsclassiques.com Catherine de LA HOSSERAYE Agrégée de Lettres modernes SOMMAIRE Analyse de l'œuvre Lectures analytiques LIVRE I, CHAPITRE IV ...................................................................................................... 3 LIVRE I, CHAPITRE XI ...................................................................................................... 6 LIVRE I, CHAPITRE XVIII ........

Le rouge et le noir – Stendhal Table des matières 1) Repères Historique 1 2) Contexte de création : 1 3) Bref résumé du roman : 2 4) RESUME DU ROMAN PAR CHAPITRE : 2 LIVRE PREMIER 2 LIVRE SECOND 10 5) Le personnage : 21 6) Une analyse du titre 21 Repères Historique  Stendhal a emprunté son canevas initial à l'actualité, s'inspirant de l'histoire d'Antoine Berthet, originaire du village de Brangues, étudiant aux séminaires de Grenoble et de Belley, guillotiné à Grenoble, le 23 février

outil de la création artistique. Chaque artiste a ainsi ses beaux sujets de prédilection qui s'accordent ŕ son univers et ŕ travers lesquels il exprime au mieux sa conception de la beauté artistique. L'Italie tumultueuse et passionnée que dépeint Stendhal dans "La Chartreuse de Parme" et "Les chroniques italiennes" est particuličrement appropriée ŕ son goűt du romanesque, des histoires dramatiques et sentimentales. Cet accord concourt au charme particulier généralement reconnu ŕ "La Chartreuse"

Flaubert, Zola, Maupassant... C'est dans ce contexte de transformations de tous ordres que le roman évolue. Désormais, les romanciers traduisent dans leurs œuvres cette nouvelle réalité et s’éloigne de plus en plus de l'esthétique imaginative. STENDHAL (1783-1842), puis BALZAC ( 1799-1850) vont être les pionniers du ROMAN REALISTE : vérité psychologique et vérité historique seront désormais les maîtres mots ; rendre compte de toutes les couches de la société et choisir les détails les plus significatifs

planches Suppléez par votre pensée à nos imperfections […] C’est votre pensée qui doit ici parer nos rois (Shakespeare, Henry V) Le mythe de l’illusion parfaite On veut croire “que c’est pour de vrai” comme un enfant. Dans Racine et Shakespeare, Stendhal raconte que lors d’une représentation d’Othello, un spectateur a tiré sur le perso d’Othello au moment où il allait tuer Desdémone. Dans l’Illusion Comique, Primadant est le perso du crédule qui croit que c’est “pour de vrai”. I.E.2 Rire et / ou

 de la fiction comme discours au réel ? Or donc, faut­il révoquer en doute « le réalisme » fût­ il balzacien ou socialiste ? Le révoquer précisément à cause de sa claudication, de son inaptitude (contemporaine) à rendre compte de ce dont il a l’ambition explicite : dire le réel tel qu’il est alors que dire le réel c’est déjà l’interpréter ?  D’où le malentendu qui explique les avatars considérables qu’a connu l’histoire du réalisme socialiste. Le réel n’est pas lisible d’emblée ; s’il l’était, pourquoi écrirait­on