Rien Reverdy

sont : Malherbe par son œuvre et son influence personnelle : il a suggéré Une éthique de l’écriture française fondée sur la rigueur, le travail Et la recherche d’excellence Et Boileau dont les préceptes sont rédigés dans L’Art poétique qui n’apporte rien de nouveau Dans cette double perspective, il a restreint les moyens dont disposaient les poètes en Épurant le langage poétique qui Exclut les trivialités comme les vocables trop recherchés Interdit l’emploi du terme propre ce qui consacre le

écrire les livres qu'ils avaient envie de lire. (Les rencontres des jours, Folio n° 2878, p.124) Ces intelligents très stupides, qui comprennent tout, sauf qu'ils ne comprennent rien d'essentiel. (Les rencontres des jours, Folio n° 2878, p.125) Depuis que je n'attends rien il arrive à chaque instant ce que je n'attendais pas. (Les rencontres des jours, Folio n° 2878, p.127) Ma bibliothèque est comme un tonneau, au choix à moitié vide ou à moitié pleine

docteur Jean-Martin Charcot. En contact direct avec la folie, il refuse d’y voir seulement un déficit mental mais plutôt une capacité à la création9. Le 20 novembre 1916, Breton est envoyé au front comme brancardier. De retour à Paris en 1917, il rencontre Pierre Reverdy avec qui il collabore à sa revue Nord-Sud etPhilippe Soupault que lui présente Apollinaire : « Il faut que vous deveniez amis. » Soupault lui fait découvrir Les Chants de Maldoror de Lautréamont, qui provoquent chez lui une grande émotion10. Avec Louis

servile se signale par son rendement désastreux, tous ceux qui l’ont utilisé – depuis l’Antiquité jusqu’à l’ère coloniale – le savent d’expérience. L’homme est ainsi constitué que, si on lui retire la faculté de dire non et de s’en aller, il ne fait plus rien de bon. Les grands mythes sont là, croyons-nous, pour l’aider à dire non à une organisation étouffante. Bien loin d’assurer son assujettissement à l’ordre établi, ils le contestent, chacun selon un angle d’attaque qui lui est propre.   Notre page

et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse, parfaitement illustrée dans sa relation avec G. SAND. Œuvres majeures : Les caprices de Marianne, On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio, Il ne faut jurer de rien, … Extrait des Premières Poésies, A. de Musset : Ah ! Si la rêverie était toujours possible ! Et si le somnambule, en étendant la main, Ne trouvait pas toujours la nature inflexible Qui lui heurte le front contre un pilier d'airain.

les paragraphes sont alors appelés versets. La poésie est un genre littéraire qui repose sur quelques point fondamentaux: le travail des sonorités, les effets de rythme par l'usage des figures de style afin de créer des images. Ainsi, Pierre Reverdy, poète français associé au début du surréalisme, définit le poète comme « une fabrique d'images ». La poésie est une parole qui se veut action « C'est un dire qui est un faire » (O. Paz). Elle peut être une parole de célébration, évoquée par

journal devient le porte-parole de l’occupant. Desnos continuera cependant d’y écrire régulièrement jusqu’en décembre 1943, il publiera des articles de littérature visant à préparer un avenir libre (il publiera, selon ses mots, c'est-à-dire "mine de rien", sous son nom, sous pseudonyme ou anonymement). Il ruse avec la censure et doit surveiller ses paroles. Cette activité lui permet néanmoins de couvrir ses activités dans le réseau de résistance Agir auquel il appartient depuis juillet 1942 et auquel

praesentia  : « Vous êtes un ciel d’automne clair et rose » (Baudelaire, « Causerie » in les Fleurs du mal ) Ou plus coulée« Dans le ruisseau, il y a une chanson qui coule » (Pierre Reverdy, « Surprise d’en haut ») Ou plus fulgurante quand le comparant ou le comparé ne sont pas explicitement présents ( métaphore in absentia ) : « Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, / Ni

de la connaissance explicite à la connaissance tacite. « L'image est une création pure de l'esprit (...). Plus les rapports des deux réalités rapprochées sont lointains et justes, plus l'image sera forte, plus elle aura de puissance émotive» (REVERDY). Le partage de la connaissance personnelle : L’organisation ne peut créer de connaissances par elle-même sans l’initiative des individus et l’interaction qui a lieu au sein du groupe. Le partage de la connaissance personnelle est donc une base

idées est de même nature. La fresqueGuernica de Picasso, protestation violente contre la guerre, a frappé les imaginations. Or « Le Mal » de Rimbaud, qui oppose l’image du champ de bataille au clair-obscur de l’église où se morfondent les mères, n’a rien à envier au tableau de Picasso. C’est aussi par les images que la poésie touche et persuade le lecteur. Plus elles sont inattendues, plus la critique prend de force ; l’élégance, la nouveauté des mots ou le rapprochement inhabituel de réalités d’ordinaire