Rien Reverdy

cioranien: la foncière méchanceté du lecteur Mais précisément, comment lire Cioran, lui qui répute toute lecture stérile, toute analyse fallacieuse et tout commentaire sacrilège? "Voir tout de l'extérieur, écrit-il, systématiser l'ineffable, ne regarder rien en face, faire l'inventaire des vues des autres! Tout commentaire d'une oeuvre est mauvais ou inutile, car tout ce qui n'est pas direct est nul" ("Atrophie" 751). Autrement dit, on ne peut disséquer sans tuer, on ne peut transmettre sans perdre. Bien

sténodactylographes », des journaux… Supervielle, dans Paquebot, décrit la vie à bord d’un navire, pendant un long voyage. On voit donc que le poète peut utiliser le quotidien en y apportant sa sensibilité pour en faire de la poésie. Mais d’après Reverdy, « Rien ne vaut d’être dit en poésie que l’indicible ». Cet art est donc bien supérieur au quotidien ! En effet, la poésie, selon la tradition, permet au poète d’exprimer ses sentiments. Par exemple, Ronsard dans son recueil  Second livre des amours,

surréaliste de l’image et ses antécédents romantiques André Breton a exposé une théorie de l’image surréaliste dans le Manifeste de 1924. Cette théorie s’appuie elle-même, tout en s’en démarquant, sur une définition de l’image proposée par Pierre Reverdy[3] : L’image est une création de l’esprit. Elle ne peut naître d’une comparaison mais du rapprochement de deux réalités plus ou moins éloignées. Plus les rapports des deux réalités rapprochées seront lointains et justes,

tradition poétique, le vers, s’est défini par opposition à la prose. Mais les poètes s’attaquent à lui : fils révoltés des vers réguliersdes poètes humanistes ou classiques, les vers irréguliers ont été détrônés par les vers libres d’un Prévert ou d’un Reverdy, eux-mêmes « contestés » par les poèmes en prose (par exemple ceux d’Aloysius Bertrand) qui sont pour Baudelaire les plus aptes à la « description de la vie moderne », jusqu’à l’apparition du calligramme, mi-poésie mi-dessin.Mais les poètes s’en prennent

recueil de poèmes participe de la tradition épistolaire (genre Clément Marot au XVIe siècle littéraire français). Mais Balafon sort de l’ordinaire à cause d’un savant mélange de tons (tour à tour faits de violence et de douceur), d’un lyrisme qui n’a rien à envier à un Victor Hugo, mais surtout à 1 On se rappelle à ce sujet Monseigneur Albert Ndongmo qui disait que « Les prêtes ne doivent pas s’occuper que de leurs paroisse et archidiocèse et conduire les fils divins au ciel comme si la terre n’existait

Éléments narratifs : a) Images familières d'une tapisserie cosmique Voyage du nuage, forme progressive : « va celant » : durée Succession de paysages, vue panoramique Image narrative, diversité fabuleuse du monde b) héros : pêche miraculeuse, rien ne le rebute étonnant ; besogne infinie, espace entier Conte enfantin, naïf qui aurait des résonances tragiques. Ce pêcheur est sujet à la déconvenue. Péripéties décevantes Être à la recherche de son essence personnelle. 2) Merveilleux : Universalis

arrive au haut » (ex. de hiatus). Claudel : le vers est une « idée isolée par du blanc ». 3.Dislocation du rythme classique: Verlaine, Art Poétique dans Jadis et Naguère: « Et pour cela préfère l'impair/ Plus vague et plus soluble dans l'air,/ Sans rien en lui qui pèse ou pose. » (V. a une conception musicale de la poésie, il privilégie donc le vers impair qu'il trouve plus musical, donne du prestige au vers impair). C) Evolution de la langue poétique: 1. Constitution de la langue noble:

lui reproche d’avoir des idées contre-révolutionnaire. Salvador Dali utilisait comme référence permanente la Renaissance italienne. Celui-ci était un grand admirateur des grands maîtres de la Renaissance et disait lui-même que ses œuvres de valaient rien face aux œuvres de ses idoles. Il était grandement influencé par les méthodes de Léonard de Vinci, de Raphaël, de Michel-Ange, de Vélasquez et de Vermeer dont il essayait d’imiter la technique. En plus d’être peintre, celui-ci était aussi sculpteur

cpoté durréaliste - Le terme apparaît en mai 1916 o Sont réunis Tzara, Hugo Balle, Jean Arp, Marcel Jancot - Le mot dit l’esprit du groupe o Vise l’insignifiance ,la dérision o Provocation infantile, cheval à bascule, oui, etc. o Ne signifie rien - Le mouvement s’étend très loin - À partir de 1918, Tzara publie les manifestes o Contexte patriotique et politique délétaire o Position anarchiques, nihiliste, etc. de Dada, heurtent les idéologies patriotiques - Dégout, sentiment d’absurdité

Haïku (existe depuis le Moyen-âge au Japon)   L’étang familier/ Une grenouille saute/ Le bruit de l’eau    Matsuo Bashô   -          Parfum Exotique, Baudelaire   Montre des correspondances   -          En Face, Plupart du Temps, Pierre Reverdy  Disposition originale des mots dans la page ; pas de ponctuation (caractéristique de la poésie du début du XX°, comme Alcools d’Apollinaire). But du poète : saisir un instant (midi), « fixer un vertige » (esthétique impressionniste)   -