Rien De Grand Ne Se Fait Sans Passion

ce texte est la liberté des hommes. La thèse de Sartre se traduit par la cause mais aussi par les conséquences de la liberté humaine : en cause la non existence de Dieu et comme conséquence le délaissement de l'homme, la responsabilité de ce qu'il fait et de son immense liberté. On peut alors se poser la question à savoir quelles sont les conditions pour que l'homme soit libre? Sartre ne dit pas que la vie n'a pas de sens mais que l'individu seul peut lui en donner un. L'homme n'est donc plus soumis

I. Pour bien penser on peut ne rien aimerII. Mais il faut aimer pour bien penserIII. Est-ce souhaité de ne rien aimer ?Aimer, comme son nom l’indique, est une attirance, une focalisation sur un objet, le travail de la pensée, qui met en relation des notions, construit des analogies et des déductions, pourrait se trouver entravé.« Aimer, c'est ne plus penser à autre chose. » Commentaire : La force du sentiment amoureux, capable de dominer toute une vie et d'accaparer un esprit. Il s'insuffle dans

Fils du dramaturge Edmond Rostand à qui l'on doit la comédie héroïque Cyrano de Bergerac (1897), Jean Rostand a consacré sa vie à la biologie et à fait connaître la génétique au grand public. Humaniste, il a laissé un ensemble de textes dans lesquels il réfléchit sur les relations de l'homme et du monde qui l'entoure. Mais, laissant au moraliste le soin de peser les douleurs et les satisfactions individuelles, demandons-nous ce que l'homme, en tant que membre de l'espèce, peut penser de lui-même

obligatoirement des passions violentes qui opposent les personnages et finissent par les broyer. Dans la tragédie de Racine cette règle est bien présente, notamment le suicide de Phèdre, la mort d'Hippolyte, le chagrin de Thésée qui a envoyé son fils à la mort, la tristesse d'Aricie qui pour la seconde fois perd un être aimé, assassinés les deux fois par Thésée. Les personnages sont dominés par le Destin, la fatalité. C'est une force contre laquelle, la volonté des hommes ne peut rien. C'est ce qui est

que sur la base d'un manque => Désire a un lien intime avec la souffrance du manque. => Désir perpetuellement renaissant, ne se détruit pas dans la satisaction. Blaise Pascal : « la chasse vaut plus que la prise » : intensité du désir nous fait vivre. « post coitum animal triste » : Après le coite, l'animal est triste : proverbe Donc => Par le désir se constitue la tension vers l'autre : L'affection amoureuse. => Tout désir = possession, fusion avec autre = Force dynamique

gré. Mais celui que l’on peut entraver ou contraindre, à qui l’on peut faire obstacle, celui que l’on peut malgré lui jeter dans quelque difficulté, celui-là est esclave. Et quel est l’homme qui est affranchi de toute entrave ? Celui qui ne désire rien de ce qui lui est étranger. Et quelles choses sont étrangères ? Celles qu’il ne dépend pas de nous ni d’avoir, ni de n’avoir pas, ni d’avoir avec telles ou telles qualités, ou en telles conditions. Donc le corps nous est étranger, ses membres

quelque chose? Comme le montre Platon le désirs est associé au manque, «ce qu'on n'a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désirs et de l'amours».D'après Freud lorsque nous sommes dans le ventre de notre mère nous ne manquons de rien, il ne peut avoir aucun désirs. A la naissance de l'enfant le désire apparaît ce qui se transforme comme une douleur d'un manque, plus de cordon médical, donc apparition de la distance entre le désir et «avoir envie de». Alors tout être humains deviennent

inaperçue, au milieu d’une indifférence ahurie ». Flaubert ne peut comprendre ce jugement alors qu’il croyait avoir fait une œuvre utile et morale. Mais son originalité qui réside principalement dans son style et les contraintes d’écriture qu’il se donne, mais aussi dans le sujet qu’il choisit et la manière dont il le traite, peuvent constituer des clés permettant d’expliquer cet échec. Ce grand roman n’a pas plu en premier lieu, sûrement parce que Flaubert a décidé de donner une reproduction exacte de

humains », « la domination même est servile », « laisser mûrir l’enfance dans les enfants »,«maitres, laissez les simagrées, soyez vertueux et bons », « les riches se consolent du mal qu’ils font aux pauvres, en les supposant assez stupide pour ne rien sentir »,« à 15 ans il ne savait pas s’il avait une âme… S’il apprend plutôt qu’il le faut, il court le risque de ne-le savoir jamais », « nous pouvons être hommes sans être savants », « elle est pauvre ; Émile est riche, tel le sait. Combien il a

Savoie-Nemours (1531-1585), fils du duc Philippe de Savoie-Nemours, petit-fils du duc Philippe II de Savoie et cousin germain du roi François Ier : « Ce prince était un chef-d’œuvre de la nature ; ce qu’il avait de moins admirable, c’était d’être l’homme du monde le mieux fait et le plus beau. Ce qui le mettait au-dessus des autres était une valeur incomparable, et un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions que l’on n'a jamais vu qu’à lui seul ; il avait un enjouement qui plaisait également aux hommes