Reussite Social Julien Sorel

égo surdimensionné ne peut le rendre attachant. B. Quand le personnage commet des actes immoraux ou malsains *La réussite sociale entraîne Bel Ami de Maupassant, Georges Duroy, arriviste notoire, dans un tourbillon de tromperie pour parvenir à ses fins : il corrompt des femmes mariés, ne les aime pas mais utilise toutes les femmes qu’ils croisent comme objet d’ascension sociale. *Echanger sa jeunesse et son potentiel de vie comme Rastignac dans La Peau de Chagrin de Balzac qui signe un pacte

narrateur de montrer que cette supériorité n’est vrai que pour les habitants de Verrières. -C’est aussi un moyen d’annoncer de la destiné de M. de Renal qui va devenir un personnage de second plan avec l’arrivée d’un personne bien réel, Julien Sorel, personnage de rang social bas, et qui va rentrer dans la maison et porter son attention non sur la fabrique de clous mais sur sa femme. COMMENTAIRE (2) I. Une présentation progressive annonciatrice du réalisme A. Un portrait indissociable de la ville

s'inscrivent dans un milieu social. Toute leur vie dépend effectivement du monde alentour, et une étroite interaction avec ce lieu contribue à «l’enracinement» des personnages dans l’histoire. On pourrait parler ici de déterminisme social en extrapolant quelque peu, car qu'est ce que la société sinon l'immense réactif avec lequel l'âme du personnage réagit pour former un produit de son milieu. Dans Bel Ami, de Guy de Maupassant, le personnage principal gravit les échelons sociaux grâce aux femmes, et malgré

son jeune héros Julien Sorel au travers de deux histoires d’amour passionnelles. Il s’agit en partie d’un roman d’analyse, récit d’une passion tragique qui permet l’étude de la mécanique des sentiments à l’occasion de ces grands épisodes que sont la relation de Julien avec Madame de Rênal puis avec Mathilde de la Môle et en partie d’un roman d’apprentissage à travers la relation de l’itinéraire sentimental, social, politique, d’un jeune homme pressé, ambitieux, avide de réussite, qui traverse des

d'Emile Zola, le personnage de Gervaise, jeune blanchisseuse à Paris, est un bon exemple car elle est délaissée par son amant et elle rencontre des problèmes financiers, d'alcoolisme et de prostitution. De plus, dans Le Rouge et le Noir de Stendhal, Julien Sorel est confronté à un père brutal et par la suite, à des problèmes sentimentaux avec Mme de Rênal, son amante. Ainsi, le lecteur partage les sentiments de ces personnages à travers les difficultés qui s'exposent à eux. Bien que les lecteurs

l'Homme. Cependant les romans sont par définition fictifs et s'opposent au factuel. Il serait donc juste s'interroger dans quelle mesure la lecture des romans permet-elle de connaître une période historique et une société ? Tout d'abord le roman réussit à nous ancrer dans une certaine époque, cependant cette retranscription du réel peut être justement bercée par l'illusion romanesque et donc faussée par certains engagements des auteurs. Pourtant, le roman n'est pas le seul genre littéraire pouvant

manifeste dans les nouvelles comme dans les romans. À première vue, Bel-Ami, son deuxième roman, qui est l'histoire d'une ascension et d'une réussite, semble cependant moins noir que les autres. En réalité, le pessimisme de Bel-Ami se lit dans le regard impitoyable de Maupassant sur son héros, sur la société et sur la vie. [Annonce Q° + plan] [I. Le roman d'une réussite apparente] [1. Le roman d'une ascension] Bel-Ami est le roman d'une ascension. Un obscur employé de bureau devient, en l'espace de trois

société. Ces qualités lui offrent la possibilité de surmonter nombre d'épreuves afin de sortir de sa condition sociale médiocre pour effectuer une ascension sociale fulgurante. En effet, de sa position d'employé dans un bureau de chemin de fer, il devient journaliste, uniquement grâce à ses talents de séduction puisqu'il n'a en vérité aucune compétence dans ce domaine. Malgré cela, il réussit à obtenir des promotions et à se hisser à des postes toujours meilleurs. Duroy connaît même une scène de duel

Cette illusion déformante est-elle le signe de l'insuffisance du roman, qui cherche à peindre le réel sans y parvenir tout à fait, ou au contraire la preuve d'un choix artistique, porteur de sens ? Nous verrons d'abord que le roman imite le réel social, puis nous montrerons que cette imitation n'est qu’illusion, avant de réfléchir aux buts de cette imitation illusoire. [I. Le roman imite la réalité] Le roman est un genre privilégié d'imitation du réel. Nous verrons d'abord que romanciers comme

leur intelligence, leur beauté, leur mentalité, leur position sociale, etc... c'est le mythe du « gentil homme ». Ici, les héros sont reconnu par leur actes et par leur physiques. Dans d'autre romans, la vie que mène l'auteur est innovatrice. Le héros ne se distingue pas forcément par ses actions, mais aussi par la vie qu'il mène. Cela se voit notamment dans Le rouge et le noir de Stendhal où Julien Sorel passe par une ascension sociale forte, une vie contenant un amour qui n'est pas ordinaire et