Realisme Subjectif Flaubert

l’esclavage, la censure et la peine de mort. Mais ces acquis sont aussi éphémère que cette république qui s’achève avec le coup d’État de Napoléon III en décembre 1851. Le Second Empire (1852-1870) connaît un retour à l’ordre, à la censure (qui attaque Flaubert et son roman Madame de Bovary, jugé contraire à la morale), à la répression. Cette période est marquée par la révolution industrielle, le profit et l’augmentation massive du nombre d’ouvrier. Avec la chute de l’Ancien régime, la société française

Edgar Allan Poe Madame Bovary, Gustave FLAUBERT Madame Bovary est un roman écrit par Gustave Flaubert. Cette œuvre dont l’écriture démarre en 1851 est achevée 5 ans après c’est-à-dire en 1856. A cette époque de la parution de ce livre, le réalisme qui est un nouveau courant de pensée littéraire et picturale était en gestation (phase d’élaboration). Ce roman de Flaubert présente des aspects à la fois du réalisme mais également quelques éléments romantiques. Cette œuvre a été

XIXème siècle, il apparaît que les artistes aspirent à imiter au plus près la réalité. Le critère du jugement serait donc le réalisme. C'est en effet l'un des critères de la période classique énoncé par Boileau, et commun à la peinture et à la littérature: la vraisemblance. Des cinéastes aussi se sont réclamé du réalisme, comme le russe Verkov. Il alors faut croire que le réalisme a une valeur. Or, atteindre une parfaite ressemblance de l'œuvre avec le modèle suppose une excellente technique, c'est à

n’aime pas le raisonnement. Partout en Europe, il y a eu ce romantisme. Chez les romantiques, il faut avoir une réaction solidaire en face du capitalisme qui se met en place. Le romantisme va cohabiter avec le réalisme avec lequel, il y a des alliances comme avec Balzac, Stendal ou Flaubert. CHATEAUBRIAND (1768-1848) Il est un homme qui garde encore des aspects, des mœurs libertines. Il est un homme des passions romantiques. Il est fidèle à la monarchie et va devenir très fort au christianisme:

abolit cette frontière entre le narrateur et ses personnages, ne distingue plus le langage de la voix narrative et le parler populaire. "Qu'on fasse parler les voyous en voyous, très bien, mais pourquoi l'auteur prendrait-il leur langage ?" dit Flaubert. 6) Ses théories scientifiques sont périmées - Hérédité : progrès des connaissances en génétique - Influence du milieu En fait, son œuvre a une valeur romanesque beaucoup plus que "scientifique". B. Réponses de Zola sur l'esthétique et sur

couches successives: ville - rue - maison - intérieur de la maison. Il s'agit là de toute une mythologie nouvelle en formation, à partir du détail, qui acquiert sa profonde signification par le rapport, ce qui a fait Pierre Barbéris parler d' "un réalisme d'interprétation". Balzac réalise une exploration du passé, grâce à cette lecture de signes, où les détails, véritables "effets de réel", sont subordonnés à la narration. Le portrait est aussi réalisé d'après des règles précises. Balzac imagine une

fonde la génétique et commence à expliquer les principes de l'hérédité. CLAUDE BERNARD ( 1813-1878), médecin et auteur de l " Introduction à la médecine expérimentale " influencera définitivement , par se qualités d'observation, des auteurs tels Flaubert, Zola, Maupassant... C'est dans ce contexte de transformations de tous ordres que le roman évolue. Désormais, les romanciers traduisent dans leurs œuvres cette nouvelle réalité et s’éloigne de plus en plus de l'esthétique imaginative. STENDHAL

Le XIXeme siècle se caractérise par l’ « âge d’or » du roman. A cette époque, deux courants littéraires majeurs s’entrechoquent : le réalisme avec Balzac, Stendhal, et le naturalisme, dicté par Zola. Les romans se veulent alors « montrer la vérité, rien que la vérité. » . C’est pour cela que Stendal, dans Le Rouge et Noir affirme que « Le roman, c’est un miroir qu’on promène au bord de la route ». La route pouvant symboliser la réalité, la société, on peut alors se demander si le roman est effectivement

céder l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne. Maupassant qui a servi dans l’intendance pendant la guerre est dégoûté. Le 19ième siècle est l’âge d’or du roman, mais aussi de la nouvelle (Balzac, contes drolatiques, Stendhal, chroniques italiennes, Flaubert, les trois contes…). Maupassant, lui, réduisait et développait ses textes, plusieurs nouvelles ont préparé des romans et inversement. 2) Caractéristiques de la nouvelle (conte ou nouvelle ?). Au 19ième, conte ou nouvelle ne sont pas encore distingués

 de la fiction comme discours au réel ? Or donc, faut­il révoquer en doute « le réalisme » fût­ il balzacien ou socialiste ? Le révoquer précisément à cause de sa claudication, de son inaptitude (contemporaine) à rendre compte de ce dont il a l’ambition explicite : dire le réel tel qu’il est alors que dire le réel c’est déjà l’interpréter ?  D’où le malentendu qui explique les avatars considérables qu’a connu l’histoire du réalisme socialiste. Le réel n’est pas lisible d’emblée ; s’il l’était, pourquoi écrirait­on