Ready Made

l’économie du désir qu’elle implique. Personne ne peut déclarer qu’il est le propriétaire d’un Lawrence Weiner. Quelques années plus tôt M. Duchamp écrit : “ Je donne à celui qui regarde (l’œuvre d’art) autant d’importance qu’à celui qui l’a faite.” Les Ready-made confère au public une responsabilité énorme, car c'est lui, qui en dernier ressort, décide si il accepte ou non qu’une roue de bicyclette (1913) montée sur un tabouret de cuisine soit une œuvre d’art. Le spectateur n’est plus seulement invité à

monde de l’art que celui de l’industrie et du commerce, peut-être même celui du divertissement populaire. En allant de surcroît dans la provocation, et de l’incompréhension de celle-ci, nous pouvons aussi parler de Marcel Duchamp, l’inventeur des ready-made au début du XXe siècle, sa démarche artistique exerce une influence majeure sur les différents courants de l'art contemporain. Il présente un urinoir qu’il a lui même acheté et rebaptisé "Fontaine". Dans l'esprit des détracteurs de l'Urinoir-Fontaine

regardeur, où à l’auditeur, d’achever l’œuvre d’art. De sorte qu’il a transposé cet aspect social de la musique dans l’art de la peinture. Ainsi Duchamp a comme particularité de décréter des objet comme étant une œuvre, tel que le porte bouteille (ready made), instaurant la notion d’anti-art. Un des autres points d’influence qui relie directement Duchamp ainsi que la pensée chinoise, il s’agit de son inspiration des objets réels. Ainsi il va s’inspirer de l’architecture du jardin de pierres du temple

L'art conceptuel Ready-made : c'est la seule décision subjective de l'artiste qui en fait une œuvre d'art. Cela permet à Duchamp de se lancer dans La mariée mise à nue par ses célibataires même, l'ensemble est mis sur verre mais le verre a été cassé, fendu : Duchamp s'en réjouit et décrète l’œuvre définitivement inachevée en 1923. Sa dernière œuvre est Étant donnés 1. la chute d'eau 2. l'éclairage. Délibérément ça devient difficile par la mise en scène. Tout le reste de la fin de sa vie est

redéfinition de l’art qui a débuté dans les années 1910 avec les premiers papiers collés de Braque et de Picasso. Des fragments ou objets du réel non identifiés comme artistiques font apparition sur la toile, bientôt suivis par l’irruption iconoclaste du ready-made de Duchamp et sa célèbre Fontaine, (un bidet retourné). Les collages dadaïstes de Schwitters à l’instar de ceux de Picasso, recyclent les fragments de l’environnement quotidien. C’est en quelque sorte, une façon de s’approprier le monde et de combler

phrases, de logique, d’intérêt ? Seul le contenant est mis en valeur et c’est la signature du poète qui est supposée conférer à ce document sa qualité d’œuvre d’art. On retrouvera aussi cette ambition en art avec Marcel Duchamp notamment et ses ready-made objects (La Fontaine, Roue de bicyclette, …). Ce rejet de tout sens et de toute logique permet de mettre en valeur uniquement le contenant, qui peut lui seul définir une œuvre d’art et avoir un intérêt esthétique, selon les surréalistes. Ils jouent

œuvres d'art, en cela qu'ils n'échappent pas tout à fait à une visée utilitaire. Ils ont une beauté adhérente à une fonction, qui conduit à les penser à la rigueur comme des objets d'art mais non pas comme des œuvres. Même lorsque l'œuvre est un ready-made, la pissotière de Duchamp, elle n'acquiert son statut d'œuvre qu'une fois sortie de son contexte d'usage afin d'être proposée à la contemplation par son exposition dans un musée. A ce stade, nous sommes parvenus à distinguer l'objet quelconque

l'intelligence du 14 juillet 1789. Vous avez écrit: " Ravir, collectionner, signer des affiches lacérées, vivre chez soi avec elles, les exposer dans les galeries, les salons, les musées, c'est non la mise en question de l'ouvre d'art au sens du " ready-made " de Duchamp, mais bien une mise en question de l'artiste traditionnel et professionnel. " Mais en quoi l'affiche lacérée est-elle une ouvre d'art? Jacques Villeglé. Marcel Duchamp avait un cérémonial intime pour détourner de sa fonction première

délibérément à la beauté. Exemple des artistes contemporains, qui s'amusent à remettre en cause toute définition de l'œuvre d'art. On pourrait dire que ce qui fait l'œuvre d'art, c'est avant tout le regard porté sur un objet. L'exemple typique est le ready-made (objet industriel exposé tel quel par l'artiste, choisir un objet manufacturé et le désigner comme œuvre d'art.), par exemple l'urinoir de Marcel Duchamp (Fountain, 1917). III/ La contemplation de l’œuvre d’art Le plaisir esthétique : la contemplation

savoir-faire ? Duchamp répond à ces questions par la négative, en utilisant la « technique » du ready made : L’exposition d’un objet déjà fabriqué et qui ne découle pas d’un quelconque savoir-faire de l’artiste. Il exposera d’ailleurs un urinoir au salon des indépendants de New York en 1917. La seule modification est l’apposition de sa signature sur cet urinoir qu’il s’est procuré en ville. Le ready made est intentionnellement provocateur : l’artiste n’intervient pas dans les œuvres qu’il expose ou