Radicalité

jettent dans un embarras inconcevable » (ligne 16). L'auteur vise ici le conservatisme des formes archaïques de la pensée religieuse. Le héros de cette histoire anecdotique ne sait comment échapper à l'étau qui se resserre et qui se referme sur la radicalité fondamentaliste des dogmes religieux. Il avoue sa consternation en ces termes : « je ne puis remuer la tête que je ne sois menacé de vous offenser » [lignes 16 et 17]. L'offense en question doit être entendue par le lecteur comme un blasphème, c'est-à-dire

bien, le laxisme et la permissivité de la société démocratique occidentale ne sont pas incompatibles avec un hypermoralisme qui nous rend incapable d'appréhender la fonction du « mal » et du « négatif », dont témoignent la violence ou encore les radicalités politiques ou idéologiques, réduites à des pathologies qu'il faut éradiquer. Il récidivera dans le rôle de « mauvais sujet » en affirmant, dans une tribune parue dans Le Monde que « nous avions tous rêvé » l'attentat du 11 septembre 2001 qui a

démocraties vers un relachement des apparte- ‘ances politiques et partisanes de long terme, mais cela ne veut pas dire ‘que les citoyens ne privilégient que la recherche du consensus politique. Le potentiel de contestation poli- tigue, voire de radicalité politique, existe tou- jours; sa traduction dans des idées ou des contents issus des répertoires de la pensée Politique de la gauche ou de la droite continue de pouvoir potentiellement ‘S‘exprimer, mais Sen est devenu plus fragile, plus tempo-

d’un parti politique ». Le rejet du blanc et de sa prétendue suprématie a été vivement reproché aux Indigènes de la République, tant par la presse que par certaines personnalités politiques, comme Brice Hortefeux. Peut-être issue de la trop grande radicalité de l’appel, cette critique reproche au mouvement d'accuser les « français d'origine française », les « blancs », de complicité du racisme. C'est l'idée que le « nous » de l'appel exclurait ces « blancs », agressés par les formules telles que « Nous

non-compréhension de la subtilité du concept de banalité du mal en symbiose avec le génie d’Hannah Arendt, subtilité du concept philosophique dans laquelle Hannah Arendt démystifie le mal, abandonne une certaine notion de radicalité du mal tout en sachant pertinemment que c’est dans sa radicalité qu’il se loge68. Elle casse dès lors la figure de monstre que l’on a essayé d’imputer à Adolf Eichmann. Le danger néanmoins d’une certaine interprétation du concept philosophique de la banalité du mal réside dans

Depuis la parution de la Théorie générale, l'originalité de son approche n'a cessé de faire débat. Aussi l'école postkeynésienne se veut-elle la plus fidèle à l'esprit de son œuvre. Le point de savoir si Keynes n'était pas conscient de toute la radicalité de sa pensée, de la fécondité des nouveaux concepts qu'il a forgés, fait débat. Toujours est-il que l'on peut soutenir qu'il était resté prisonnier de trois axiomes principaux de l'école classique et néoclassique : la loi des rendements décroissants

charmé par un seul, réflexion qui anticipe sur l’analyse du charisme en politique. L’étonnement de la Boétie est au fond le même que le notre au XXème siècle. Question qui a traversé le temps et qui semble se reposer au XXème siècle avec la même radicalité. Sentiment de scandale, le même que l’on éprouve quand on assiste à des attitudes serviles qui ne sont pas contraintes par la force brute. Se soumettre à un ordre sous la menace ou la violence n’est pas mystérieux et La Boétie l’exclue. La servitude

(depuis la modernité), l’expérience esthétique, de l’art est l’expérience manifeste d’un problème. Les OA radicalement autonomes, les œuvres hermétiques produites par l’art moderne, par cet art devenu réflexif, engagé sur la voie problématique de la radicalité, se révèlent incompréhensibles (cf voir l’art contemporain, Adorno pense aussi à la musique contemporaine du dodécaphonisme de Schöneberg à la musique sérielle intégrale de Boulez et Stockhausen). Les OA semblent décevoir et bloquer toute interprétation

Dimension morale et politique liée à l’écologie. Ecologie profonde et écologie superficiel. Radicalité proclamée a était interpréter comme une célébration de la wilderness qui ne s’intéresserait pas au homme. Il reproche d’avoir tout embrouillé et d’avoir rendu les choses moins clair et confus de faire croire qu’une philosophie superficiel et d’avoir mit de coté le sociale. Pas de radicalité dans le fait de laisser le sociale dans la question de l’écologie. Justice environnementale Séance

vis-à-vis de la religion puisque les individus, livrés à eux-mêmes, apprennent à connaitre le fonctionnement des villes avec tout ce qu’elles impliquent de procédés d’émancipation de l’opinion (presse par exemple). Selon l’auteur « par son ampleur et sa radicalité, la déchristianisation du temps des Lumières constitue l’un des bouleversements les plus massifs des manières d’être au monde des Français d’avant 89 ». Pourtant il est à noter que ce phénomène de déchristianisation n’implique pas un rejet des croyances