Radicalité

la portée de ce changement, en fonction des pensées et démarches nouvelles qu’il a permises par exemple en mettant l’accent sur la communauté et, par suite, sur l’usage, aux dépens de l’histoire. On dira de même, pour Brugmann et Osthoff, que la radicalité du changement n’est sans doute pas où ils la situaient : ils se croient révolutionnaires par rapport au premier comparatisme mais ils conservent le même objet (comparaison et histoire des langues indo-germaniques), jugeant suffisant d’avoir changé

économiques, sociales et même morales d’une nation. De même en 1935, le général Ludendorff affirme, lorsqu’il parle de la grande guerre, « la guerre moderne est la guerre des nations par nécessité totale ». Ces affirmations soulignent la nouveauté et la radicalité de ce conflit appelé « grande guerre » dès 1917 ; on en avait déjà conscience… Cette guerre inaugure les nouveautés radicales des conflits du XX à savoir : l’intensité extrême et la diffusion mondiale des combats, des pertes humaines immenses, une

nouvelle notion dans le vocabulaire politique, celui de la « grève par procuration », les salariés du secteur public se mobilisant aussi pour leurs collègues du privé. Certes, des conflits ouvriers éclatent encore ici et là, marqués parfois par une radicalité inédite : séquestration de dirigeants, menace de sabotage voire d’écoterrorisme… Il s’agirait cependant de mouvements essentiellement défensifs, réagissant le plus souvent à la nouvelle brutale de la fermeture de l’usine. Dans ces grèves qui ne

l’origine, le Front Polisario se positionne clairement comme une organisation d’extrême gauche recrutant ses cadres dans la jeunesse et souvent jusque dans les lycées. Ainsi, l’extrême jeunesse de certains des cadres du Polisario explique en partie, la radicalité et les dérives qui caractérisent ce mouvement. * Un mode organisationnel de type communiste, une obsession de la sécurité : Cette idéologie « gauchiste » a fortement influencé la façon dont le Polisario s’organise. Dès 1976, le Front

politiques plus générales. Le deuxième public est lui plus âgé, plus politisé avec une vision moins désenchantée du monde politique. Cet exemple rend compte d’une présence des jeunes électeurs dans le champ politique puisqu’il est certain que la radicalité et la visibilité de leur opposition de l’entre-deux-tours fut un des facteurs de la surmobilisation électorale pour le second tour (à laquelle ils ont aussi participé) On peut voir que la plupart des mouvements sociaux d’ampleur des deux dernières

Cela s’est créé ensuite progressivement. La répartition de SUD selon les secteurs est encore disparate. C’est une force qui existe cependant. Elle existe parce qu’elle occupe le rang de la radicalité. Avec la réorientation de la CGT, ça laisse la place vide dans la radicalité, mais il y a une demande de radicalité qui va porter SUD et faire que SUD existe. De toutes les organisations existantes, SUD est la seule organisation qui revendique ouvertement de lier son action syndicale à une action politique

la guerre peut être totale d'un seul coté. Tout simplement, les buts politiques comme les moyens militaro économiques peuvent être contrastés. L'angle risques d'escalade/évitement du risque : la radicalité des buts peut expliquer la tendance à la guerre totale. En sens inverse, la radicalité des moyens peut inciter au contraire à limiter la guerre ou bien à maintenir l'hostilité politique en deçà de la violence armée. Par conséquent, le risque ou la menace de la guerre totale se tient à l'arrière

autour de son dernier ouvrage « Le siècle de Monsieur Pétain ». Alain-Gérard SLAMA a souhaité mettre en évidence « l’absurdité du déni de soi qui dévore la France et l’Europe confrontées à une guerre culturelle et idéologique comparable par sa radicalité, sinon par sa violence, à la seconde guerre mondiale… ». Il a insisté sur cette tentation permanente au cours du dernier siècle de remettre en cause l’héritage des Lumières. Ce projet ne devait pas s’appliquer au seul 19ème siècle mais s’inscrivait

soit une utopie réalisée. Pour cela, les municipalités sociales-démocrates adopteront , une fois proclamée la République de Weimar, [et sansaucun doute, sous la pression des syndicats ouvriers] – en fonction de leurs propres besoins et de la radicalité des dirigeants- plusieurs grands principes remettant fondamentalement en cause la production édilitaire et la gestion de la ville bourgeoise :  Ôter des mains de l'entreprise privée le secteur de la construction o coopératives municipales

différente de ses travaux passés, la lumière reflète le noir, ce que Soulages appelle le noir lumière, ou mieux encore, l’outrenoir. “ Fritz Pitz, Bocholt Pierre Soulages, 1999. …. J'aime l'autorité du noir, sa gravité, son évidence, sa radicalité. Son puissant pouvoir de contraste donne une présence intense à toutes les couleurs et lorsqu'il illumine les plus obscures, il leur confère une grandeur sombre. Le noir a des possibilités insoupçonnées et, attentif à ce que j'ignore, je vais à