Radicalité

l'anthropologie religieuse, car le principe des correspondances symboliques sert à accroître le secret et le mystère du rituel.  Le secret initiatique vaut donc différemment selon que l'on est profane ou initié. A l'égard des profanes, il instaure une radicalité absolue car, par définition, ils sont exclus des secrets. Entre les initiés, il s'agit d'une séparation continue et relative car les initiés accèdent aux secrets progressivement, par degrés successifs, alors que les femmes, initiés naturels en quelque

émet une condition puis un rapport de cause à conséquence qui pourrait être reformulé ainsi : «  Si tu me touches alors je te tue. » Par cette asyndète, la réplique est d’une radicalité plus saisissante et elle fait écho au mythe biblique du 1er meurtre de La Bible avec Caïn et Abel. La rivalité entre les deux frères se charge alors d’une force mythique et donc d’une intensité tragique. Nul doute que cette

jamais » et « tout entier perdus ». En effet, les participes passés « passés » et « perdus » vont ensemble, toujours dans cette idée que nous ne retrouverons pas les heures passées ; et expressions « pour jamais » et « tout entier » manifestent la radicalité, l’absolu de cette disparition. Le parallélisme « ce temps qui les donna, ce temps qui les efface » met en valeur l’antithèse entre « donna » et « efface », ce qui montre la dualité du temps. Tel Janus, le dieu à deux visages, le temps a deux

redit « toujours la même chose » (p. 274). Mais Gorgias et Polos, gênés, s’avèrent incapables de déclarer publiquement ce qu’au fond ils pensent secrètement. Il faut l’intervention de Calliclès pour que le débat soit enfin posé avec franchise et radicalité. Le ballet des interlocuteurs de Socrate structure la progression du dialogue. Avec Gorgias (447a-461b, p. 121-154), Socrate cherche à définir la rhétorique au cours d’un échange qui reste courtois. La tension s’accroît avec l’intervention de

fondamentale et une redéfinition radicale des processus opérationnels pour obtenir des gains spectaculaires dans les performances critiques que constituent aujourd’hui les coûts, la qualité, le service et la rapidité Hammer et Champy (1993) Notion de radicalité Notion de transversalité 22 ESCEM – 2012/13 Les SI/TI comme vecteur stratégique A) Agilité compétitive | B) Capacités spécifiques | C) BPR (2)| D) Entreprise étendue/virtuelle Exemple de BPR • Unification transversale de processus

« l'individu pensant » ne pourra jamais immédiatement connaître ce qu'il fait exactement quand il pense : il n'y a pas de pensée de la pensée, on ne peut se regarder raisonner soi-même.  La thèse de Comte, sous son apparente simplicité, est pourtant d'une radicalité remarquable : elle consiste à dire, finalement, que la pensée ne saurait être à elle-même son propre objet. Je ne peux pas penser ma pensée, je ne peux pas connaître ce que fait mon esprit quand il connaît, en sorte que toute connaissance porte

produits et les services qui lui plaisent. Puis il est libre de changer d’avis. En tant que citoyen d’une démocratie, il exerce sa liberté d’appréciation lorsqu’il élit ses dirigeants. Dans L’existentialisme est un humanisme, Sartre met en lumière la radicalité de cette liberté de l’individu qui doit s’inventer lui-même, plutôt que de recevoir son identité des

au burlesque, généralisateur, volontaire », porterait dans sa perfection même les germes de son déclin. Un déclin intimement lié à celui, parallèle, du pouvoir monarchique, auquel l'effervescence philosophique et scientifique des Lumières et la radicalité de la Révolution française porteront un coup fatal.

stratégie défensive dont le plus beau fleuron est la Ligne Maginot. C) La difficulté à penser le monde nouveau : -1) sur le plan militaire : absence de prise en compte des armes nouvelles, char et avion entre autres. -2) sur le plan diplomatique : la radicalité et la nouveauté, donc le caractère dangereux des totalitarismes, particulièrement du nazisme, sont mal appréciés, ce qui peut expliquer des réactions inadaptées à la nature du danger. -3) sur le plan colonial : persistance du mythe de la plus grande

d’un mandat qui vient des peuples. Nous contestons bien évidemment, que les représentants des Etats représentent réellement les peuples. Cette radicalité démocratique émane du contexte historique : celui d’une lutte largement mondiale contre différents Etats dictatoriaux, en particulier l’Allemagne nazie et le Japon, celui de l’extraordinaire radicalité de la résistance à l’occupation nazie et fasciste, notamment en Europe, celui de la poussée des luttes des peuples pour leur émancipation. D’où