Que Valent Les Préjugés

d'ordre qualitatif et contingent qui montrent la complexité d'une approche scientifique de la culture et du fait social. Toute culture n'est pas universelle. Le fait social peut être étudié à partir d'outils objectifs et quantitatifs mais ces outils valent sur un temps donné, un contexte géographique, un territoire précis. Une société humaines n'est pas figée. Pour cette raison, les objets et les méthodes des sciences humaines nécessitent une précaution particulière. Le chercheur peut établir des corrélations

dois avoir tes propres opinions ». C'est un préjugé ordinaire. Il est de toute manière entendu que nous devons avoir une opinion sur à peu près tout. Cela permet de pouvoir discuter de tout et de rien, de donner son avis, de se prononcer, de montrer que l’on s’intéresse à toutes sortes de choses et que l’on a son mot à dire. L’opinion a une valeur: elle permet de s’exprimer ! Seulement d’un autre côté, s’en tenir à des opinions ne suffit pas. Que valent les opinions sur des sujets techniques où

juste parce que c’est Pythagore qui l’a émit et que c’est mon professeur qui me l’a enseigné, alors j’ai transformé un théorème en opinion, en préjugé. La seule façon d’admettre une vérité de raison, c’est de s’approprier sa démonstration : savoir le théorème de Pythagore, c’est savoir le démontrer par le raisonnement. Les vérités rationnelles en effet valent « de façon anonyme », parce qu'elles sont universellement vraies : peu importe que un tel ou un tel me le dise, « l'autorité » ou le prestige

grande partie, n'être répondues que de manière binaire, c'est-à-dire par "oui/non", "d'accord/pas d'accord", etc. Dans ce cas, la réponse est donc immédiate, claire, et ne peut en aucun cas être nuancée, ce qui voudrait dire que toutes les opinions se valent. Par la suite, il vient sur la notion d'émotion, plus précisément d'émotion collective, sur laquelle reposerait cette fausse opinion. Il dit que les images fortes, ou scandaleuses que nous montrent les médias nous poussent à dénoncer plutôt qu'à

santé ? « La santé c’est le silence des organes ». De même que pour définir la masculinité il faut parler de la féminité et inversement. L’analyse sociologique consiste donc à recueillir des faits et des discours, cependant tous les discours ne se valent pas. Il suffit d’être un être humain pour avoir un discours sur la société. Nous sommes tous sociologues spontanés et non des sociologues scientifiques. Cette sociologie spontanée utile dans la vie sociale pour communiquer est un frein pour accéder

Tout d’abord, il semble difficile de savoir si nous percevons les choses telles qu’elles sont en réalité. En effet, lorsqu’on regarde une chose, est-il possible de le faire dans une objectivité parfaite ? C'est-à-dire sans idées préconçues et autres préjugés, et dans une totale objectivité ? Car si nous voyons les choses subjectivement, nous ne les voyons donc plus telles qu’elles sont vraiment, mais plutôt comme nous avons besoin, envie ou appris à les voir. Il semblerait donc que nous voyons les choses

social, est-ce contradictoire ? est-ce souhaitable ? Il est concevable d’organiser les sociétés sur le même modèle au nom de la raison scientifique et de l’Humanisme dont les valeurs se veulent universelles. Seulement cette conception repose sur le préjugé ethnocentrique, toute société se vaut et il est nécessaire de conserver le fait de la diversité sociale au nom des progrès multiples et divers de l’humanité. Dès lors, puisque chaque société se différencie par sa structure malgré ce « fait social

qui pense pouvoir philosopher spontanément. Le thème en question est donc l'apprentissage de la philosophie. En effet Hegel montre que pour l'ensembe des activités humaines, il est convenu qu'elles exigent un apprentissage. C'est par conséquent un préjugé de croire que la philosophieserait exceptée de cela. Car il ne suffit pas de disposer de la raison pour raisonner. Telle est la thèse de l'auteur, philosopher, cela s'apprend. Comment expliquer, dans une telle perspective qu'il faille apprendre

de Logique On croit d’ordinaire que la connaissance et l’autorité d’autrui, surtout si ce dernier est « considéré comme grand », peuvent servir de support à l’édifice de nos connaissances sans pour autant que nous nous rendions coupable d’aucun préjugé, c’est-à-dire que nous pouvons croire autrui et prendre pour vérité ce qu’il dit, ceci quelque soit la « matière ». Pourtant ce texte de Kant, extrait de son ouvrage intitulé Logique, fait une distinction entre l’expérience et le témoignage, et les

beaux esprits et les jolies femmes. Les deux voyageurs traversent la Perse, la Turquie et l'Italie et commencent une correspondance avec leurs compatriotes restés à Ispahan. Ils arrivent à Paris en mai 1712. Leur absence de préjugés et leur esprit vif et ingénu leur valent de s'intéresser à la pratique politique et aux traditions religieuses... Leur esprit impertinent les conduit à en critiquer tous les travers et mettent en cause les fondements même de notre société. Pendant ces huit années qu'ils