Prolepse

haletante, entraînent le lecteur et engourdissent son jugement moral. Des Grieux est en outre incomparable dans l'art de la prolepse. Lorsqu'il assure par exemple : « Je n'eus pas le moindre soupçon du coup cruel qu'on se préparait à me porter », le lecteur est mis dans une situation de tension et d'attente qui le prépare aussi à excuser un héros si constamment victime ! Ces prolepses n'empêchent d'ailleurs pas le narrateur d'user aussi de toutes les ressources de la focalisation interne pour faire état

Discours narratif • Il raconte une histoire. • Il suppose un déroulement du temps. Il existe plusieurs manières de traiter le temps : chronologie, retour en arrière (analepse), récit prospectif (prolepse), ellipse. • Il suppose un point de vue. Discours descriptif • Il décrit un paysage, un objet, un personnage. • Il est souvent inséré dans une trame narrative. Discours explicatif • Il explique un fait, une situation. Discours argumentatif • Il défend une opinion. • On distingue l’art de

narrateur très présent - Commentaires du premier et du dernier paragraphe : le narrateur émet des réflexions quant aux décisions des personnages. Le pronom indéfini « on » semble désigner tout autant les personnages que l’humanité en général. - prolepse l. 16-17 : Cette phrase qui annonce un grand bouleversement dans la vie des perso est « jetée » dans le texte sous la forme d’un unique paragraphe, très court. L’utilisation du verbe « devaient », le totalisant « tous », ainsi que l’utilisation du

dessinent : soucis de plaire (l.31) et ambition (l.38) III. UN PERSONNAGE ROMANESQUE TYPIQUE ; L’AMBITIEUX. Vision symbolique de l’ascension sociale • Escalier : voc du mouvement. Etude des moyens utilisés par G.Duroy • Séduction (l38) : prolepse (futur) : physique : énergie (l.40) (verbe action) Détermination du personnage : il est acteur : voc théâtre (l.30) • manipulation

pourrait nous blâmer si nous nous marrions » sous la forme d’une concession rhétorique introduite par « je sais que… » et ce avec l’intention de réfuté l’objection grâce aux raisons du refus. PROLEPSE rhétorique : Fait de reprendre l’objection de l’adversaire avec l’intention de la réfuter. Effet : La prolepse rhétorique est un procédé très habile dans la mesure où il coupe l’herbe sous le pied de l’adversaire en le laissant coi (=muet). CONCÉDER : Accorder provisoirement à l’adversaire de faire

haletante, entraînent le lecteur et engourdissent son jugement moral. Des Grieux est en outre incomparable dans l'art de la prolepse. Lorsqu'il assure par exemple : « Je n'eus pas le moindre soupçon du coup cruel qu'on se préparait à me porter », le lecteur est mis dans une situation de tension et d'attente qui le prépare aussi à excuser un héros si constamment victime ! Ces prolepses n'empêchent d'ailleurs pas le narrateur d'user aussi de toutes les ressources de la focalisation interne pour faire état

de plaine saturé de sel ». et «leur coin de plaine, dans la solitude et l’obscurité ». * Un nom propre : « Ram », présenté d’une part, comme une rupture avec la solitude de la plaine « où ils verraient du monde » et, d’autre part, grâce à la prolepse, comme le lieu qui modifiera leur destin « la rencontre qui allait changer leur vie à tous » cependant, rien de précis dans la localisation : on ne sait dans quel pays se situe le roman et Ram n’est pas le nom d’une ville connue, c’est en fait un

narrateur d’un récit rétrospectif connaît la fin ; il peut jouer avec les prolepses pour tenir son auditeur en haleine. Le narrateur DG a eu le temps de réfléchir à ses actions, son récit n’est pas neutre, DG insère de nombreux commentaires et justifications.Le schéma narratifNarration linéaire  : histoire tendue vers son dénouement dans une progression dramatique maintenue jusqu’à la fin, scandée par les nombreuses prolepses, formules narratives qui suggèrent l’arrivée d’une résolution tragique

à Des Grieux sur la raison de son entrée au couvent : « pour arrêter sans doute son penchant au plaisir, qui s’était déjà déclaré, et qui a causé, dans la suite tous ses malheurs et les miens ». Nous avons là une prolepse, c’est-à-dire une anticipation des actions à venir. Cette prolepse peut être simplement informative ou indiquer le regret de Des Grieux, avec une tonalité tragique. L’amour de Des Grieux s’exprime avec passion et raison : ses arguments viennent de son cœur (« la cruelle intention

sous-titres constitutifs de l’épopée sont interconnectés par la succession événementielle qui constitue la chaîne diégétique. Ils entretiennent entre eux des relations « d’annonce » et de « rappel ». D’après Gérard GENETTE, les premiers sont des prolepses tandis que les seconds, des analepsies : a. la succession de sous-titres dans l’œuvre : (s-t) Parole du griot 1ers rois S-T1 S-T2 Enfant-Lion Femme-Buffle S-T3 Ravies du lion Enfance S-T4 S-T5 Le retour Noms ds