Preface De Candide

d'artistes, autour d'un programme esthétique : cf. Le Manifeste du surréalisme) ; la lettre ouverte est un opuscule souvent polémique, rédigé sous forme de lettre ; la préface est un texte placé en tête d'un ouvrage pour le présenter, en préciser les intentions, développer ses idées générales (Préface de Cromwell, ou encore Préface du Dernier Jour d'un condamné, de Victor Hugo) ; l'éloge, le panégyrique, le dithyrambe sont des textes marquant l'enthousiasme et l'admiration que leur auteur voue à

Pangloss, le précepteur bavard et obtus de Candide dans le conte philosophique de Voltaire. Pour séduire le lecteur, les auteurs jouent sur tous les registres et peuvent susciter des sentiments extrêmement variés. Ainsi, la fable de Jean Anouilh « Le Chêne et le Roseau » commence sur une note plaisante, en parodiant la fable de La Fontaine, mais elle s'achève sur la mort pathétique et même épique du chêne qui se révèle être un personnage héroïque et touchant. Candide de Voltaire narre au contraire sur un

quelles autres fables le fabuliste emploie-t-il les mêmes personnages ? Fables choisies / La Fontaine 3 Séance 3 Niveaux 2de et 1re Autour de l’œuvre Objectif › Acquérir des connaissances sur l’auteur, l’œuvre, ainsi que l’époque Support : préface et dossier de l’édition Folio classique I. L’auteur 1. Pourquoi peut-on dire que La Fontaine vient d’un milieu plutôt aisé ? 2. Quels sont les premiers pas littéraires de La Fontaine ? 3. Quelles relations le fabuliste entretient-il avec le pouvoir

lecteur. Dans la préface de ses Fables, l'auteur soutient aussi que la fable « confirme les personnes d'age avancé dans les connaissances que l'usage leur a donné et apprend aux enfants ce qu'il faut qu'ils sachent » (l.16 à 18). Il affirme également que ces badineries décrites par certains ont une valeur « éducative et morale » (chapeau). La morale à la fin de l’œuvre apporte un but à la lecture et incite le lecteur à aller jusqu'à la fin du livre. Dans le conte philosophique Candide de Voltaire, le

pourquoi » à « des privilégiés. ») Groupement de textes : la diversité des formes brèves Un conte merveilleux : Perrault, « La Barbe bleue » Une fable : Lafontaine, « Les Obsèques de la Lionne » Un extrait de conte philosophique : Voltaire, Candide Une nouvelle réaliste : Maupassant, « La Parure » Une nouvelle contemporaine : Tournier, « Lucie ou la femme sans ombre » Lecture cursive : Kafka, Le Procès Séquence III : le théâtre, genres et registres Perspective dominante : étude des

Pascal, Pensées, 139, 1670 : “quand je m’y suis mis quelquefois à considerer les diverses agitations des hommes … Car il est malheureux tout roi qu’il est si il y pense.” 2. Voltaire, Candide, Chapitre 30 : Conclusion : « Ayant dit ces mots, il fit entrer les étrangers dans sa maison … - Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. » 3. Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre 48, 1782. 4. Alain, Propos sur le Bonheur, “L’Eloquence des passions” 1913 : « L’éloquence

connait un grand succès à l'époque classique : La Fontaine puise à toutes les sources antiques et à des sources orientales plus récentes - le fabuliste indien Pilpay - pour composer des textes dont la vocation éducative est clairement définie dans la préface. Au siècle suivant, Jean-Pierre Claris de Florian compose lui aussi des fables, mais ce genre semble avoir atteint son sommet avec Jean de La Fontaine ; et après le XVIIIe siècle, seuls quelques écrivains s'en inspirent, pour en faire des pastiches

classiques ? Parce qu’ils nous lisent. » « Un classique m’oblige à reconnaître que je ne suis pas moi, que ce que j’imagine m’être le plus personnel n’est qu’une redite plus ou moins informe (…). Seul un vrai moderne (…) peut être classique ». préface de Pourquoi lire les classiques d’Italo Calvino ------------------------------------------------- Recherche d’arguments : *Pourquoi certaines œuvres du passé, considérées comme des classiques, suscitent-elles a priori des réactions négatives

propos c’est le pb des préfaces en général et donc lectorat restreint Qui lit encore les Essais de Montaigne ? Les Pensées de Pascal ? * Ironie pas toujours perceptible Les Caractères de La Bruyère « Arrias » * La censure plus à l’affut : L’Encyclopédie des Lumières * L’argumentation indirecte : un sens à déduire * Problème de compréhension du lectorat Les Fables de La Fontaine « La Cigale et la Fourmi » les Contes Philosophiques de Voltaire Candide Certains contes

prédécesseurs Plaire et instruire 102 tion dans la préface de son premier recueil : « L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le Corps, l’autre l’Âme. Le Corps est la Fable ; l’Âme, la Moralité. » Le mot « fable » est employé ici dans son sens premier : récit. En termes d’argumentation, on analyse le récit (ou fable proprement dit) comme un exemple argumentatif et la moralité comme la thèse. l Dans cette même préface, le fabuliste écrit une petite histoire de la fable