Potlatch

les sociétés dépendantes », Revue Tiers Monde, janvier-mars 1974, p. 217-232. [2] MELUCCI, Alberto, « Sur le travail théorique d'Alain Touraine, Revue française de sociologie, juillet-septembre 1975, n° 3, p. 359-379 ; Daniel VIDAL, « Le texte-potlatch : la perte tourainienne de l'objet cherché », l'Homme et la société, juillet-septembre 1975, n° 37-38, p. 157-169. [3] On notera combien le concept d'hégémonie revêt une signification différente dans les travaux respectifs de Touraine et Gramsci

une dette de reconnaissance dont la seule pression des usages et des besoins sociaux dictera l’exécution le moment venu. Ainsi, la complaisance impose la complaisance, le don appelle le don, et Marcel Mauss, étudiant – notamment – le trop fameux potlatch, a pu considérer que le don était une forme archaïque de l’échange – archaïque, ou, en d’autres termes, antérieure au jeu des catégories juridiques par lequel sont isolés idéalement, sous l’appellation d’actes juridiques, certains épisodes de l’activité

primitives. Il fallut attendre les travaux de F. Boas (1898) et de B. Malinowski (1920-21) pour que compétition et échanges s'imposent comme des traits essentiels du fonctionnement de nombreuses sociétés primitives. En même temps, du fait que kula et potlatch se développaient au-delà de la sphère des activités de subsis tance, se brisait l'image du primitif écrasé par la Nature et ne se préoccupant que de subsister. L'économie primitive apparut composée, comme toute autre économie, de secteurs distincts

issus). En donnant 20 % de leur temps à ses ingénieurs, Google se donne la possibilité de s'approprier les idées, inventions qu'ils auraient autrement gardées pour eux. Ce qu'elle donne d'un côté, elle le récupère de l'autre. On est dans la logique du potlatch, du don contre don qu'a analysé Marcel Mauss ou, plutôt, dans sa variante dite du salaire d'efficience qu'a mise en évidence George Akerlof au début des années 1980. Comme beaucoup d'économistes, ce lauréat du Prix Nobel était surpris de voir les

« mieux vaut mourir que vivre déshonoré ». En montrant que des valeurs sont plus hautes que sa propre vie, il se reconquiert comme sujet et comme liberté. Le duelliste ne peut racheter sa dignité de sujet qu’en jouant sa vie. - Autre exemple : le Potlatch : Le donateur, en détruisant le plus de denrées importantes et précieuses, montre qu’il est par-delà son confort et sa propre survie. Transition : => D’une part on a vu que le don était éminemment soupçonnable, et d’un soupçon qui l’annule

demande. commerce d'administration : taux d’échange est fixe. (mécanisme de redistribution) commerce du don : type cérémoniel, gestes réciproques, tractation pol, concerne des biens de prestiges et a une contrepartie immatérielle (potlatch et kula). C. La notion de marché Chez les substantivistes et marxistes, l’avènement d’un marché autorégulé est une révolution considérable avec des répercussions dans la vie sociale et pol majeures. Dans Marckets in Africa écrit en 1962

bourgeoisie mercantile a pu continuer ses conquêtes pendant plus de deux siècles, laissant aux économistes le soin de célébrer la concurrence. Cela ne ferait pas de mal à une mouche ? Voir! Les guerres mercantilistes du XXème siècle ont été des "potlatch" de destructions massives fondées sur la démesure, jusqu'aux bombes nucléaires de 1945, dont la justification était mensongère. De quoi demain sera-t-il fait ? NOTES. (1) - Elie F. Heckscher 1931 – Mercantilism, Ed. George Allen & Unwin

phratries se montrent respect ». Mais, dans ces deux dernières tribus du nord-ouest américain et dans toute cette région apparaît une forme typique certes, mais évoluée et relativement rare, de ces prestations totales. Nous avons proposé de l'appeler potlatch. » Pour MAUSS, le marché est donc universel, il existé en tout temps et en tout lieux, il « n’est étranger à aucune société connue ». Par contre les modalités de l’échange ne sont pas universelles, « mais dont le régime d’échange est différent

pourrait alors nous objecter que cette proposition n'est vraie qu'en ce qui concerne le repas bourgeois. Néanmoins, dans son "Essai sur le don" , Mauss a mis en évidence cette caractéristique propre à toutes les sociétés, à toutes les cultures : le potlatch. Ce que montre le fondateur de l'anthropologie, c'est que le don n'existe pas. Ce qui est donné ne l'est que pour que ce soit rendu. Une invitation appelle une autre invitation. Et ce qui est rendu doit toujours avoir une valeur supérieure à ce qui

l'un des premiers à examiner les cérémonies de cadeaux, parmi les sociétés tribales et archaïques, qui incarnent ce que l'on appelle depuis la norme de la réciprocité. Les cérémonies comprenaient le célèbre kula des insulaires de Trobriand et le potlatch parmi les Indiens d'Amérique. Dans ces cas et dans bien d'autres, l'échange purement utilitaire était secondaire par rapport aux prestations (ou cadeaux obligatoires) incombant à des clans, tribus ou familles entiers, et pouvant inclure des courtoisies