Potlatch

permet aux Hommes de vivre entre eux. D’abord depuis toujours, le troc a été important, notamment depuis la sédentarisation des Hommes. Et un autre exemple illustre bien cette notion : celui des sociétés indiennes qui fonctionnent avec le système du Potlatch, ce que signifie le don (autrement dit chaque tribu doit offrir un objet à une autre, qui doit accepter se présent mais a pour obligation de rendre quelque chose plus tard en échange). Ainsi les guerres sont évitées. L’échange est donc le ciment

échange non marchand favorable au dvlpm du lien social Forme primitive de l’échange Marcel MAUSS, Essai sur le don (1923) -don = fait social, dépasse l’utilité économique, assure le lien social et la paix - potlatch : forme que prend un don d’un gpe à un autre -don->volontaire, librement consenti, app. gratuit Obéit à une tripple obligation : donner, recevoir, rendre intérêts économiques individuels

échangés, il faut aussi considérer les personnes qui échangent; celles‐ci s’investissent, psychologiquement et moralement, dans l’échange. Dans la forme particulière que revêt l’échange, dans certaines sociétés traditionnelles, connue sous le nom de Potlatch (nom venant d’une tribu du Nord‐Ouest Américain), chaque protagoniste de l’échange (à savoir le chef de la tribu), propose à l’autre (l’autre chef de tribu), de façon ostentatoire toute sorte de richesses, comme pour l’impressionner, et chacun doit

contrairement à aujourd’hui.  P. Clastres La société primaire s’organise de telle manière que les personnes vont très peu consommer, ne pas désirer car on ne tente pas les individus avec des pubs par exemple.  M. Mauss Cérémonie du Potlatch : chaque tribu amène le plus possible de richesses qui vont former un tas. Celle qui en aura mis le plus gagne les honneurs et ensuite ils brulent tout pour repartir à zéro et permettre à l’autre tribu de gagner l’année suivante. Dans nos sociétés

théorie du DONNER, RECEVOIR, RENDRE va créer la relation sociale. Ne pas recevoir et ne pas rendre, c’est créer une rupture et entraîner la guerre. Selon Mauss, la gratuité n’existe pas, et le cadeau continue donc à créer du lien social. Le potlatch (comportement culturel basé sur le don) représente le concept du donner, recevoir, rendre (rien ne se fait dans la gratuité). Ex : une personne offre à une autre un objet en fonction de l’importance qu’elle accorde à cet objet (importance évaluée

vaincu. Confirmons cela en observant que de même que bon nombre de pratique culturelle peuvent paraître absurde pour ce que nous somme. On détruit le plus possible de richesse. Pour le nouveau chef. Malgré la pauvreté. Théorie du fait social total. Potlatch en détruisant le plus grand nombre de bien possible le chef démontre son aptitude à être chef. Capable de renoncé au bien matériel. L’absurdité disparaît au profit d’un sens dés lors qu’une théorie suffisamment explicative et construite par le

double question : Quelle est la règle de droit et d’intérêt qui fait que le présent reçu est obligatoirement rendu dans les sociétés archaïques ? Quelle force y a-t-il dans la chose qu’on donne qui fait que le donataire la rend ? * B. Le Potlatch Parmi les différentes formes du système de don, Mauss privilégie celle-ci. Elle se retrouve chez les Kwakiutl du Nord Ouest américain. Les Kwakiutl forment un ensemble de tribus, une nation indienne relativement riche. Ils se regroupent par milliers

difficulté à s’associer. Le refus de la croyance selon laquelle l’individu peut se débrouiller seul est le fondement de la société qui met alors en place des mécanismes qui établit la dépendance des individus. (Marcel Mauss : décrit le système du potlatch = cérémonie rituelle ds laquelle divers clan s’offre un e part de leur richesse) chaque dons doit être rendu avec intérêt en restant rivaux. Cela maintien la cohésion sociale. Il voit dans le sacrifice envers les Dieux l’expression des échanges,

écrit, à propos du don : « Nous croyons avoir ici trouvé un des rocs humains sur lesquels sont bâties nos sociétés... » (Mauss, 1985 [1950], p. 148). Mais la plupart des auteurs ont rejeté cette conclusion. Comme l’écrit Goux, «On ne peut sauter du potlatch à la sécurité sociale aussi allègrement » (Goux, 2000, p. 283). « Mauss veut étendre ses observations à nos propres sociétés, comme s’il s’agissait de deux manifestations d’un phénomène unique, ou du moins du même ordre. Mauss est aveuglé par sa

aspects économiques sont finalement secondaires. Mauss ne pense pas qu’on puisse ainsi opposer de manière radicale l’échange et le don, le premier étant nécessairement intéressé alors que le second sera libre, gratuit et désintéressé. La cérémonie du potlatch est ainsi entre les deux, le chef d’une tribu octroi non seulement de somptueux à ces invités mais en plus il organise la destruction massive de ces biens. Paradoxalement ces destructions obéissent à un intérêt, montrer sa supériorité par rapport