Pléonasme

raison » → extravaguée, ce qui est le sens propre de l'adjectif extravagant. Le vers est heurté, le trouble du poète est sensible. Le pronom « moi » isolé au début du vers 6 est renforcé par le pronom personnel « je », ce qui est considéré comme un pléonasme. Le complément d'objet direct n'apparaît qu'au vers 8 : « La douceur qui fascine et le plaisir qui tue ». Le verbe boire est à prendre au sens métaphorique, comme l'expression : « boire les paroles de quelqu'un ». Dans le dernier vers de la strophe

peu d'enfants qui sachent comparer une leçon à un fromage, et qui ne préférassent le fromage à la leçon. Il faut donc leur faire entendre que ce propos n'est qu'une raillerie. Que de finesse pour des enfants !* Le corbeau, honteux et confus,Autre pléonasme; mais celui-ci est inexcusable.* Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.Jura ! Quel est le sot de maître qui ose expliquer à l'enfant ce que c'est qu'un serment ?Voilà bien des détails , bien moins cependant qu'il n'en faudrait pour

assez… * * * Il y a visiblement beaucoup de confusions entre l’amour propre, l’orgueil, la vanité et la simple fierté, des confusions entre du ressenti et sa cause. Tout le monde s’aime un peu. L’amour propre est une subtilité de langage, pléonasme et oxymore selon son dosage. Et puis il y a l’autre côté de la barrière… Dans un bouquin recommandable, « Sexe et sentiments », les auteurs évoquent la femme et ses exigences hyperboliques… la quadrature du cercle… Elles veulent un homme tendre

marquent également sa compassion. - Il parle en effet à la ligne 3 de « l’état horrible » dans lequel se trouve le nègre ou encore de « cette abomination » à la ligne 13 pour parler de l’esclavage et évoque le nègre en disant « pauvre homme ».Le pléonasme final « Et il versait des larmes (…) et en pleurant il entra dans Surinam. » marque de même l’émotion de Candide -Candide remet pour la première fois en cause l’optimisme de Pangloss « c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal

le souligne Emmanuel Kant dans ses Fondements de la métaphysique des mœurs : « La liberté doit être supposée comme propriété de la volonté de tous les êtres raisonnables. » On peut alors traduire cette volonté qui fonde la responsabilité par le pléonasme « volonté voulue », c’est-à-dire celle qui part du for intérieur de l’homme, et qui n’est soumise à aucune dictature extérieure, par opposition à celle qui ne constitue qu’une simple adhésion aux normes conventionnelles préétablies. Il ne faut cependant

connaissance du vivant se doive d'observer et d'interroger la pratique du biologiste. Or rien n'est moins sûr Il suffit d'évoquer l'adjectif "biologique" pour s'en rendre compte : on applique cet adjectif au mot vie sans qu'il y ait pour autant pléonasme ! On parle des manifestations biologiques de la vie, mais aussi de vie intellectuelle et morale, de vie sociale, de vie spirituelle. La vie biologique ne semble devoir être qu'une forme ou un niveau de vie. Un retour à Aristote suffira à nous convaincre

“immortelle”. En effet la foule peinte par Ingres sur son tableau représente des personnes de différentes époques (Antiquité et 17ème siècle) dont le monde se rappelle. Dans le vers 3 le mot “choeur” fait référence au positionnement de la foule et le pléonasme “s'étage et se déroule” nous indique bien le respect que Gautier porte pour celle-ci. Cette description fait également analogie à la structure du tableau et au positionnement graduel des gens de la foule selon l'époque à laquelle ils appartiennent

puisque le fini n'a pas la capacité de décrire l'infini. Ainsi que René Guénon l'a souligné, l'on ne peut avoir recours qu'à une formule négative : "l'infini est ce qui n'a pas de limite". Affirmer que la nature du sacré est mystérieuse serait un pléonasme. Aussi est-il aisé de comprendre que Mircéa Eliade ait dû utiliser une comparaison approximative en évoquant ce qui n'est qu'un sentiment de la notion de sacré. Une confusion est-elle possible lorsque l'éminent historien des religions ajoute : "Le

l'envoi de mêmes informations, données de différentes façons, lorsque l'on parle. Exemple : Ilan est avec Brice, C'est une Redondance « Je monte en haut » « Je le dis bien haut, je l'affirme et je le proclame »; il y a redondance de l'idée. Le pléonasme est souvent assimilé à la redondance, bien qu'il désigne originellement une figure de style consistant en une répétition effectuée pour persuader ou renforcer le sens. Néanmoins la redondance apporte des nuances supplémentaires : « Le ciel était

termes suivants : « bizarre » (vers 1), « parfum mélangé » (vers2) ; on peut y vor le symbole de Satan. Ajoutons le champ lexical de l’obscurité : « brune » (vers 1), « les nuits » (vers 2), « musc » (vers 2), « ébène » (vers 4), « noirs minuits » (pléonasme au vers 4), « aux nuits » (vers 5 et qui rime avec « ennui » qui peut avoir un sens fort de profonde douleur), « yeux noirs » (vers 9). Tous ces termes sont mis en avant (fin de vers ou à la césure + jeu d’allitération et d’assonance par exemple