Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible?
De nombreuses découvertes au XIXème siècle ont permis à l’homme d’établir une certaine connaissance du vivant. La théorie cellulaire, a permis d’établir l’existence d’un constituant commun à tous les être vivants : la cellule, et permet ainsi la connaissance plus approfondie sa structure. Puis, la génétique : Mendel met en évidence les lois qui règlent la reproduction et la transmission héréditaire. Enfin, la théorie de l’évolution, où Lamarck et Darwin essaye de comprendre « l’histoire » des espèces. Ceci nous laisse à penser que l’homme est capable d’établir une connaissance scientifique du vivant. Cependant, le vivant ne se comporte pas tout à fait comme les objets de la physique et de la chimie. Il est difficile d’étudier un être qui se modifie sans cesse, qui est différent selon l’âge, l’espèce et le milieu où il vit. Les organismes ne demeurent pas identiques à eux-même : ils vieillissent en se renouvelant. Ainsi, nous sommes en droit de nous demander si une connaissance scientifique du vivant est réellement possible.
Après avoir défini ce qu’était le vivant, nous verrons comment nous pouvons établir une certaine connaissance scientifique. Pour terminer, nous verrons qu’elles en sont les limites.
Ce que les êtres vivants ont à la fois en commun et de spécifique c’est d’être des organismes, c’est-à-dire des systèmes existant par soi, et dont toutes les parties (les organes) sont interdépendantes et ont des fonctions qui concourent à la conservation du tout. Plus précisément le propre de tout organisme est, premièrement de se nourrir et de se développer grâce à une relation constante avec un milieu extérieur. Deuxièmement, de pouvoir se reproduire : troisièmement d’être capable (au moins en partie) d’autorégulation (par exemple, l’organisme malade sécrète des anticorps) et d’autoréparation (par exemple, le phénomène de cicatrisation). Un être vivant est aussi un individu qui se génère