Pierre Strozzi

Florence est éclaté en de nombreux décors : palais des Strozzi, des Soderini, du Duc..., rues, bords de l’Arno, parvis d’églises.., boudoirs intimes ou panoramas extérieurs. C’est une ville dans sa diversité comme dans son volume que nous offre Musset, mais il nous montre aussi que chaque lieu est étanche pour les groupes sociaux qui le composent : le peuple reste à la porte des palais et regarde de loin un spectacle interdit ; Philippe Strozzi ne croise jamais la Marquise Cibo. Seuls le Cardinal et

III scène 1, Il s’entraîne au maniement des armes avec Scoroncolo, son maître qui n’est pas au courant de l’identité de son ennemi : Il exige de porter lui-même le coup fatal. « C’est à moi qu’il appartient » (III, 1). Il expose son plan a Philippe Strozzi, afin d’empêcher celui-ci de mener une révolte entièrement inutile comme Alexandre : « garde moi le secret, même auprès de tes amis, c’est tout ce que je te demande » (III, 3). Il finira par tuer Alexandre de Médicis dans la dernière scène de l’acte

peuple, la bourgeoisie incarnés par les marchands, se répandent en lamentations sans oser agir.Florence est une cité décadente, en pleine décomposition, rongée par la lèpre du Mal. C'est dans une frange plus morale de l'aristocratie autour de Philippe Strozzi que la conjuration prendra naissance.Le Duc Alexandre domine par la terreur le clergé, les grandes familles florentines, les commerçants et le peuple. Seul point positif, Alexandre protège les artistes qui travaillent pour les princes ou l'Eglise

Duc en premier, la soit disante envie de révolution du peuple, surtout des républicains, mais aussi leur lâcheté. De plus tout au long de l'oeuvre, le lecteur assiste à une succession de meurtre comme dans l'acte 3 scène 7 où la fille de Philippe Strozzi se fait tuée. Mais il y a aussi la mère de Lorenzo, la mort de ce dernier, et bien sûr, l'intrigue, le meurtre tant attendu, celui du Duc Alexandre par Lorenzo qui veut se laver de la “boue que lui jette l'humanité”. Enfin, l'idée d'oeuvre “désabusée”

et Louise Strozzi, la sœur bafouée puis empoisonnée.Ces quatre personnages ont pour caractéristique commune de nous offrir une vision large des différents maux qui accablent Florence et ces citoyens : la débauche, l’envie de pouvoir, la perte de la raison… Ainsi, par l’étude de ces personnages, on peut observer la ville de Florence telle qu’elle est décrite par Alfred de Musset dans tout son ensemble.I/ Marie Soderini, la mère aimante mais perdue  * Seul personnage avec Philippe Strozzi et Catherine

qui entremêle morale, politique et culture dans une vision cynique et très pessimiste. Philippe Strozzi ne joue aucun rôle dans une Conspiration de 1537. Lorenzo le rencontre à Venise une fois le meurtre accompli tandis qu’il est un personnage essentiel dans Lorenzaccio. Dans une Conspiration en 1537, Philippe Strozzi est un personnage très ambitieux sans scrupules. Musset fait de Philippe Strozzi un père admirable qui a été brisé par la mort de sa fille et par à Venise et sombre dans l’inaction

et studieux, un amoureux des arts et des lettres, et ne reconnaît plus son fils dont elle ne reconnaît plus que le masque, c'est-à-dire l'identité de Lorenzaccio sur Lorenzo, le vice et la corruption par exemple... Elle est la seule avec Philippe Strozzi à voir le mal-être de Lorenzo, d'ailleurs ce dernier ressentira des doutes quant à la réalisation de son acte à la scène 9 de l'acte 4, car que ressentira sa mère au regard de son acte ? Quant au personnage de Catherine - sa tante -, il y a plusieurs

rêve de Lorenzo « Le spectre s'est aussi auprès de la lampe, (…) et j'ai reconnu mon Lorenzino d'autrefois ». Confirme que dans le passé Lorenzo n’était un débauché comme aujourd’hui. Acte III, scène 3 : long dialogue entre Lorenzo et Philippe Strozzi, Lorenzo étale devant Philippe le vice des hommes et est persuadé de l'inutilité de la mort d'Alexandre pour la République. Lorenzo semble encore assez honnête pour protéger certaines personnes du vice dans lequel il a sombré. Il veut éloigner Philippe

finit par ne plus le reconnaître mais seulement voir le masque, c’est à dire le Lorenzaccio et non Lorenzo, le vice et la corruption plutôt que son petit enfant chéri. A noter qu’elle est la seule, mise à part Philippe Strozzi à voir le mal-être de celui-ci, cependant Philippe Strozzi suit en quelque sorte l’acte de Lorenzaccio et lui fait part de ses doutes notamment à l’acte 4, scène 9 alors que sa mère ne partage plus peu à peu ses angoisses avec le lecteur et s’efface une nouvelle fois sans montrer

Lorenzo. 6)On entend parler de la famille Strozzi pour la première fois lors de la conversation entre les deux marchands. Lorsque l'un des marchands raconte comment l'un des fils de Philippe Strozzi a fait des dégâts à son magasin et que Philippe a réparé se préjudice en lui remboursant les dégâts causé. Ce geste montre que Philippe Strozzi est un homme droit et honnête d'ailleurs l'Orfèvre le dit «  Le plus brave homme de Florence c'est Philippe Strozzi ! » Nous savons que le Prieur Capoue est