Pierre Strozzi

n’est pas du tout le cas de Lorenzaccio, drame écrit par Musset en 1833. Son héros, pur à l’origine a accepté de se corrompre pour approcher et tenter d’assassiner le tyran Alexandre de Médicis.A l’acte III, scène 3, il explique son projet à Philippe Strozzi, adversaire acharné du Duc, tout en soulignant le piège dans lequel il est tombé. Certes, il tuera le duc mais il est maintenant devenu un homme profondément corrompu. Le texte pose d’amblée la problématique de l’extrait :"Pourquoi tuer Alexandre

républicains florentins, représentés principalement par les Strozzi dans la pièce, ne sont pas sans parenté avec les républicains parisiens déçus des suites des « TroisGlorieuses ». La Renaissance italienne est belle et bien montrée dans le texte,les scènes se passent dans de nombreux lieux de Florence. Ces lieux sont prestigieux d’une part par leur richesse culturelle de l’autre par   leur architecture de la renaissance : le palais Strozzi, le palais du duc, le pont vecchio, la cathédrale duomo par

corps jeté dans la lagune. 3. Personnages Lorenzo : jeune, cousin du Duc de Médicis. Il a un petit corps maigre. Il semble avoir deux rôles : un homme ambitieux et en quête de lui-même. On le surnomme Lorenzaccio. Il est débauché. Philippe Strozzi : banquier florentin. Il représente les opposants républicains. Il donne beaucoup d’importance aux valeurs liées à la famille et à la patrie. C’est un père pour Lorenzo. Le personnage n’évolue pas. Alexandre de Médicis : cousin de Lorenzo. Il est

vivant. L’extrait ici présenté est la scène onze de l’acte quatre, c’est-à-dire le meurtre du duc Alexandre Médicis. En effet, le protagoniste, Lorenzo, a passé les dernières années à préparer ce tyrannicide et a précédemment soliloqué avec Philippe Strozzi afin de déclarer l’assassinat d’Alexandre, ainsi que les raisons qui le poussaient à commettre le meurtre. Lorenzo réussit chaque étape de son complot, arrive enfin à la dernière : emmener son cousin Alexandre dans sa chambre sous la demande de ce

Le personnage romantique est aussi très égocentrique. En effet, il ne s’intéresse qu'à sa personne et développe le culte du "moi". Tout est centré autour de lui. Le "je" est omniprésent. Ainsi lorsque Lorenzo explique son projet à Philippe Strozzi, sa tirade ne tournera qu'autour de sa personne " si je pouvais revenir à la vertu," "j'en ai assez" "il faut que le monde sache un peu qui je suis" Le héros concentre la scène sur lui. C'est aussi un héros à la recherche du "moi" intérieur. Il tente

l'enfance et l'adolescence exemplaire de Lorenzo : un jeune étudiant vertueux. Dans l'acte III scène 3, Lorenzo semble malgré sa débauche encore assez honnête pour protéger certaine personnes du vice dans lequel il a sombré. Il veut éloigner Philippe Strozzi du vice dans cette scène. Il se maudit d'avoir tenté de corrompre sa tante à la scène 5 de l'acte IV, et dans la même scène il souhaiterai que le Duc « fisse prière avant de venir ce soir dans cette chambre ». Il reste donc dans Lorenzo un peu de

et studieux, un amoureux des arts et des lettres, et ne reconnaît plus son fils dont elle ne reconnaît plus que le masque, c'est-à-dire l'identité de Lorenzaccio sur Lorenzo, le vice et la corruption par exemple... Elle est la seule avec Philippe Strozzi à voir le mal-être de Lorenzo, d'ailleurs ce dernier ressentira des doutes quant à la réalisation de son acte à la scène 9 de l'acte 4, car que ressentira sa mère au regard de son acte ? Quant au personnage de Catherine - sa tante -, il y a plusieurs

il présente d'emblée l'enlèvement de Gabrielle. L'acte II est consacré a la querrle des Strozzi, opposant les aristocratiques aux Médicis, avec Saviati qui harcèle leur soeur, Louise. On découvre aussi l’ambition politique adverse du cardinal, et sa volonté de manipulation de la Marquise a travers la confession de cette dérnière. À l’acte III, on assiste à la catastrophe politique et familiale des Strozzi. Mais, le dramaturge ayant maintenu jusque-là le suspense, même si l'action est semée de signes

et le marchand discute de la situation politique et la décadence de la ville et critique le duc et l’insulte de « bâtard »*. Déguisé en nonne, Lorenzo sort du bal avec Salviati. (Noce des Nasi= famille alliée des Médicis). Salviati provoque Louise Strozzi pour coucher avec elle. Celle-ci s’en va, énervée. Le duc : tyran, débauché et brutal Scène 3 : Chez le marquis de Cibo. La marquise = Ricciarda. Marié depuis sept ans, un enfant de six ans. Le marquis de Cibo part en voyage pour se rendre sur

Lorenzo a l’ambiguïté du héros romantique : c’est un être fragile, lâche, frêle. Vie de débauche et attirance pr les plaisirs mais garde nostalgie de l’innocence. Lorenzo semble être le compagnon du duc mais il passe une partie de son temps avec les Strozzi, famille qui souhaite renverser ce dernier, en prétendant être l’espion du duc auprès de l’ennemi. Jusque l’acte II, Lorenzo semble un personnage débauché, plein de vice et se complaisant dans cette dépravation. Son entretien avec Tebaldeo