Pierre Strozzi

écuyer du duc. Le contraste du niveau de vie plus ou moins aisé est donc mis en évidence. Néanmoins dans cette liste, les rôles masculins sont prédominants, les personnages féminins tels que Marie SODERINI, mère de Lorenzo, la marquise CIBO, Louise Strozzi et les deux dames de la cour placées en fin de liste, montrent qu'a l'époque de l'écriture de la pièce, la femme joue un rôle secondaire, les hommes sont au pouvoir, de plus le fait que Lorenzaccio use du penchant pour les femmes de son cousin Alexandre

que dans Lorenzaccio on change de lieu à chaque scène de chaque acte. On peut passer d'un palais à une rue, comme dans l'acte III, on se trouve dans la première scène dans « la chambre à coucher de Lorenzo » puis dans la seconde scène au « palais Strozzi » et enfin dans la scène suivante nous voilà dans « une rue »non localisée dans Florence. Sur scène cette pièce ne produirait aucun effet d'illusion puisque le spectateur ne peut vraisemblablement pas s'imaginer se téléportant d'un palais à un autre

ainsi le personnage de Philippe Strozzi en tant que figure révolutionnaire. Nous allons étudier les différentes facettes du personnage de Philippe Strozzi qui s’opposent dans l’œuvre. Tout d’abord le personnage de Philippe Strozzi pourrait à première vue s’apparenter à la figure républicaine centrale de l’œuvre, cependant ce dernier présente en réalité une incapacité à agir. Dans Lorenzaccio, la figure centrale révolutionnaire est incarnée par Philippe Strozzi. Le protagoniste est donc un idéaliste

personnifiée par les Florentins, en bien ou en mal. L’orfèvre oppose un passé heureux où « Florence était encore (il n’y a pas longtemps de cela) une bonne maison bien bâtie » qui permettait à son peuple de vivre en sécurité (« sans crainte d’une pierre sur la tête »). Pour Tebaldeo, le jeune peintre, élève de Raphaël, Florence est une mère qu’il aime. Même s’il sait que la cité est corrompue, il ne remet pas en question l’amour qu’il porte à la mère-patrie. La marquise Cibo s’extasie encore devant

Musset Lorenzaccio III 3 « Tu me demandes pourquoi je tue Alexandre … le tribunal de ma volonté » Dernière tirade de la scène, après un long dialogue entre Lorenzo et Philippe Strozzi, dont 2 fils, Pierre et Thomas sont en prison. Tirade en réponse à la question de Philippe sur le mobile du crime que vient d’annoncer L Intérêt sur le plan informatif car L se livre vraiment ici Sommet lyrique aussi dans cette révélation des profondeurs cachées du personnage Tirade en réponse à une double

elle est Philippe Strozzi. Il l’a trahi aussi moralement. [Puis registre pathétique, provoque de la pitié pour la mère, mélange de registres important pour le drame romantique] 5) P.80 Lorenzo demande à Catherine de lui raconter l’Histoire de Brutus qui a tué César. Il est fort en Histoire car il s’identifie à Brutus qui a libéré Rome d’un tyran. Assassinat de César en -44 avant Jésus Christ. 6) Les Salviati appartiennent au parti du Duc (mauvais Républicain) et les Strozzi sont du côté des Républicains

-Ils représentent les opposants au pouvoir despotique des Médicis et au contrôle de la ville par le pape et Charles Quint. La famille Strozzi est une illustre famille républicaine, menée par Philippe qui fait figure de patriarche pour les républicains qui voient en lui leur meneur. Il incarne des valeurs profondément humanistes et une droiture morale. Il a une place centrale dans la pièce. En premier lieu, il est une figure tendre et paternelle pour Lorenzo. Il rêve d'un Lorenzo libérateur de Florence

Il est aussi celui qui apparaît en arrière-plan (cf.I,2) - Lorenzo est un héros parce qu’il sait mener à bien son action, contrairement à Philippe Strozzi, Pierre Strozzi ou la marquise Cibo. Chacun d’eux a différé son action en raison d’un obstacle constitué par d’autres personnages (Louise pour Strozzi, Philippe et les bannis pour Pierre, le duc et le cardinal pour la marquise), alors que Lorenzo n’agit que pour lui-même et par lui-même. Lorenzaccio, personnage antihéroïque - le portrait

d’avoir démolit des statues. Mais Lorenzo ayant peur des épées s’évanouit. Julien Salviati, qui avait approché la fille de Philippe, Louise Strozzi, par des propos vulgaires la nuit précédente, se fait dénoncer par Léon Strozzi. Léon explique donc à Philippe, et son fils Pierre, ce qu’a fait Julien lors d’une soirée d’ivresse. Le fils du doyen des Strozzi devient vert de rage quand il apprend que sa sœur a été salie par des propos pervers. C’est donc ce dernier qui va organiser sur un coup de tête

entourages, les Strozzi, les Cibo, les autres acteurs de la vie politique comme les Huit, les Salviati, Les Pazzi, Les Banis, et enfin le peuple. Les personnages principaux sont : Alexandre de Médicis, Philippe Strozzi, La marquise Cibo et Le cardinal Cibo. Le reste des personnages sont donc des personnages secondaires, avec une importance dans la pièce plus ou moins forte. Une bonne partie de ces personnages portent un prénom francisé, tel que Marie Soderini, François Pazzi, Julien Salviati, Pierre, thomas