Philologie Mène Au Pire

personnel. En 1951, Eugène Ionesco rédige La leçon, œuvre qui exprime ce malheur. Un professeur qui ne révèle pas qu'un dictateur. Dans cette analyse il m' intéressera aborder les éléments qui d'abord unifient une nation comme le langage ou la philologie mais qui sont après utilisés selon la volonté d' une force oppressive. Le pouvoir du langage et surtout sa force manipulatrice est évidente dans les œuvres d' Ionesco où on constate qu'il y'a un message sous-jacent en cet apparent absurdité

en assurance. « La philologie mène au pire » : Malgré les conseils pressants de la bonne qui lui rappelle que la « philologie mène au pire », le professeur décide de passer à l'étude des langues. Il donne à son élève, de plus en plus passive, un véritable cours magistral. En de longues tirades que viennent rompre régulièrement les « J'ai mal aux dents » de la jeune fille, il expose une théorie sur les « langues néo-espagnoles », parodie de la linguistique et de la philologie modernes. Au fil de

en assurance. « La philologie mène au pire » :Malgré les conseils pressants de la bonne qui lui rappelle que la « philologie mène au pire », le professeur décide de passer à l'étude des langues. Il donne à son élève, de plus en plus passive, un véritable cours magistral. En de longues tirades que viennent rompre régulièrement les « J'ai mal aux dents » de la jeune fille, il expose une théorie sur les « langues néo-espagnoles », parodie de la linguistique et de la philologie modernes. Au fil de ses

Un professeur d'allure très classique, imbu de son pouvoir, reçoit chez lui une jeune élève docile et naïve, qui veut être préparée au «doctorat total». La progression est méthodique : géographie, arithmétique, linguistique et philologie. Les codes sociaux sont au départ rigoureusement respectés, malgré la timidité déconcertante du professeur et les interventions intempestives de la bonne. La langue est d'une simplicité déroutante ; mais le dialogue se perturbe vite : « L'hiver, c'est une des quatre

cours particulier chez un vieil enseignant timide, en vue du doctorat total. La leçon commence par des notions élémentaires d’arithmétique, suit un cours magistral de philologie au cours duquel le professeur, de plus en plus agressif et autoritaire, malgré les avertissements de sa bonne, menace son patron que « la philologie mène au pire » , mais celui-ci ignore ce conseil avisé, et entame son « cours tout préparé »…A mesure que le vieillard expose son cours sur les langues « néo-espagnoles », la véhémence

éléments de la linguistique et de la philologie comparée ... LA BONNE: Non, Monsieur, non! ... Il ne faut pas! ... LE PROFESSEUR: Marie, vous exagérez! LA BONNE: Monsieur, surtout pas de philologie, la philologie mène au pire ... L’ÉLÈVE (étonnée):Au pire? (Souriant, un peu bête.) En voilà une histoire! LE PROFESSEUR (à la Bonne):C’est trop fort! Sortez! LA BONNE: Bien, Monsieur, bien. Mais vous ne direz pas que je ne vous ai pas averti! La philologie mène au pire! LE PROFESSEUR: Je suis majeur

n'intervient fort peu et est rabrouée sans cesse. La bonne de l'appartement comprend vite le danger que court la jeune étudiante et intervient immédiatement (p.116).Selon cette dernière la « philologie mène au pire ». Cependant son patron, le professeur la renvoie en cuisine avec autorité et aborde la leçon de « philologie » (p.118).L'élève n'intervient plus que pour se plaindre sans cesse des ses rages ou mal de dents( ex: p.122,p.123) mais le professeur n'en n'a que faire. Le professeur donne alors une

I) La folie Je pense qu'il faille parler du thème du langage (autant que je m'en souvienne la phrase "la philologie mène au pire" est assez récurrente dans la pièce). Le langage vide de sens : ce que dit le prof ne veut rien dire. Il y a une forme de langage mais rien dans le fond. C'est une réflexion sur le langage et la communication (impossibilité de communiquer quelque chose de clair (les propos incompréhensibles du prof), impossibilité de communiquer aux sourds..) C'est une première piste

ville de province, une élève désireuse de se présenter au «doctorat total» vient prendre un cours particulier. La leçon commence, loufoque, mêlant mathématiques élémentaires et sciences du langage, malgré les objurgations de la bonne («La philologie mène au pire»). Le vieux professeur, d’abord timide et obséquieux, mais bientôt grisé par l’exercice de son pouvoir et par un discours délirant, réduit peu à peu son élève à une absolue soumission et la tue. Après nous avoir appris que, chaque jour, quarante

professeur déjanté a une élève stéréotypée qui cache son manque de logique par des réponses apprises par cœur. La leçon commence, loufoque, mêlant mathématiques élémentaires et sciences du langage, malgré les objurgations de la bonne («La philologie mène au pire»). Le vieux professeur, d’abord timide et obséquieux, mais bientôt grisé par l’exercice de son pouvoir et par un discours délirant. Le cours dévient rapidement absurde au point de montrer un couteau pour apprendre les diverses appellations