Peut On Agir Moralement

de moralité n’est qu’une illusion commune, qu’un moyen pour l’homme de se conserver. Mais peut-on réduire la morale à un simple instinct de conservation ? N’est-ce pas le résultat des principes, de la raison, d’une justice individuelle ? En suivant la dialectique de Nietzsche, nous pouvons également nous demander pour quelles raisons dit-on qu’un homme agit moralement ? Pourquoi agit-il immoralement ? Peut-on se passer de morale ? Que vaut notre morale ? Nous tenterons de répondre à ces interrogations

opinions se valent, tout peut être vrai mais alors rien n’est faux. Et si rien n’est faux, rien n’est vrai. C’est la pensée relativiste qui n’a aucun fondement. 6. Le raisonnement par l’absurde est un raisonnement qui fonctionne nécessairement avec deux théories contradictoires. Le principe est celui du tiers exclu qui dit que l’une ou l’autre des 2 théories est vrai, mais pas les 2 en même temps. Cela sert à prouver indirectement la véracité d’une théorie que l’on ne peut prouver directement.

pratique, et possède donc un caractère obligatoire, marqué par la norme. La morale régie le comportement d’une société, par un ensemble de règles, quand l’éthique concerne plus particulièrement l’individu, et son questionnement sur ses actes. On peut reconnaître dans la distinction entre visée de la vie bonne et obéissance aux normes l'opposition entre deux héritages : l'héritage aristotélicien, où l'éthique est caractérisée par sa perspective téléologique (de telos, signifiant « fin ») ; et un

influencé par la société et ainsi de toutes les composantes de celle-ci. Durkheim dit que tout acte d’engagement connu dans les mœurs, il les fait car il est d’accord avec mais aussi du fait de son éducation qui lui en a inculqué les valeurs. Donc on peut dire que le fait social est un fait extérieur à nous et qu’il nous est d’abord transmis à la naissance puis par l’éducation. Le fait social est transmis de génération en génération et évolue selon l’époque mais cela ce phénomène nous parait « invisible

raisons, c'est agir de façon justifiée c'est à dire avec des motifs et des motivations. A travers cette question, on se demande si l'individu agit d'autant plus librement que ses actes sont beaucoup plus justifiés et motivés par des raisons ; bref, que l'on est plus raisonnable. Ainsi, faut-il être plus raisonnable pour être libre ? On se questionne donc sur les degré de la liberté humaine c'est à dire le degré le plus faible ou le plus élevé. Il s'agit aussi de se demander ce qui peut permettre à l'homme

question, nous verrons que la vie peut être contrôlée par l’Homme puis nous préciserons que certaines conditions impossibles à éviter ne sont pas favorables à ce contrôle. Enfin, nous verrons pourquoi la réponse à cette question peut être multiple. La vie d’un Homme lui offre de multiples choix. Il choisit d ‘étudier, de pratiquer une activité, par exemple. Il dirige ses choix en fonction de ses besoins, ses envies. Il a le contrôle de lui-même et personne ne peut le contraindre à une tâche. L’Homme

seulement quand aucune personne ne lui donne des ordres. S'il devait obéir à qui que ce soit, il aurait le sentiment de ne plus agir comme il le veut, donc par conséquent il ne serait plus libre. Cependant, celui qui réclame son indépendance à l'égard de toute loi, de toute contrainte, ne se condamne-t-il pas à vivre seul en dehors de tout groupe social ?L'autorité elle, peut désigner une forme de puissance liée à un savoir donc par conséquent respecter une autorité c'est reconnaître les lois de la

relations avoir avec lui dans notre société occidentale à l’heure actuelle ? I. Les origines du débat 1. Définitions Commençons tout d’abord par définir les termes du débat actuel sur le statut moral des animaux, sans quoi aucune réflexion ne peut être fondée et clairement menée. Nous nous attacherons à citer différentes sources afin qu’il n’y ait pas d’objection quant à l’objectivité de nos propos. a. Définition de l’homme. « Primate caractérisé par la station verticale, par le langage

signifie davantage que l'homme, qui prend conscience de son appartenance au monde se dégage de son rôle de spectateur et met sa personne et sa pensée au service d'une cause. L'obligation ca n'est pas être forcé à faire quelquechose, c'est qu'on ne peut pas ne pas le faire. Par la notion d'obligation on est lié à soi même. Individu engagé tacitement par son intérêt véritable ou par la volonté de sa raison.

devient la première vérité. Il faut, au moins une fois dans sa vie entreprendre de mettre toutes ses connaissances à l'épreuve du doute. Je peux douter de tout, méthodiquement (de façon systématique) et hyperboliquement (de façon exagérée). Mais rien ne peut faire que je ne pense pas lorsque je doute : douter que je pense, c'est encore penser que je doute. Le "je pense" (cogito) est donc une certitude inébranlable. Or, pour penser, il faut être : je pense, donc je suis. La certitude de la pensée implique