Persécution de Dioclétien

que les chrétiens eux-mêmes refusent de s’associer au culte officiel qui admet plusieurs dieux. Cette revendication d’exclusivité va être à l’origine d’une réaction de rejet de l’empire qui commence à les persécuter. Après une longue période de persécution, le pouvoir romain va reconnaître officiellement le christianisme au début du 4ème siècle avec l’Edit de Milan de l’empereur Constantin. La religion chrétienne devient licite et très vite elle devient la religion officielle de l’empire dès 380


riche
de
ses
vignobles
et
des
mines
 de
l’actuelle
Bosnie.
Elle
devient
la
porte
d’entrée
des
Balkans
par
son
port
de
Durres
et
 la
Via
Egnatia
qui
rejoint
Thessalonique.
L’Illyrie
fourni
de
nombreux
soldats
aux
 romains,
y
compris
des
empereurs
(Aurélien,
Dioclétien,
Constantin).
 La
romanisation,
générale
en
Gaule
ou
en
Espagne,
va
se
heurter
dans
les
Balkans
à
 l’obstacle
de
l’hellénisme.
Si
la
civilisation
romaine
s’impose
dans
ses
manifestations
 matérielles
(monuments,
routes),
la
culture
grecque
résiste
car
appuyée
sur
une
langue


ne se montre pas a priori hostile au christianisme. Le Dieu des chrétiens est un dieu exclusif et ce sont les chrétiens eux-mêmes qui refuseront de s’associer aux cultes officiels qui admet plusieurs dieu. La réaction de rejet entraîne une persécution. Au début du IV, reconnaissance du christianisme à travers l’édit de Milan de 313 faits par l’empereur Constantin. Le christianisme va devenir dès 380 la religion officielle de l’empire et toutes les autres religions vont être proscrites. La

Ce code a été composé à la demande de l'Empereur d'Orient Théodose II et promulgué par lui le 5 février 438, puis par son collègue Valentinien III en Occident (la séparation de l'Empire est le résultat du système de la tétrarchie mis en place par Dioclétien en 285). Il rassemble plusieurs milliers de constitutions générales édictées depuis le règne de Constantin, réparties par matières en 16 livres, subdivisés en titres et classés par ordre chronologique à l'intérieur de chaque titre. Tous les aspects

succéder et l'adopte. Cette préiode marque l'apogée de Rome. En 235, les crises, l'anarchie militaire et les invasions barbares se succèdent. Entre 235 et 283, les différents empereurs meurent de manière violente. En 284 (fin du 3èmes), l'empereur Dioclétien arrive au pouvoir, il rétablit l'ordre et renforce les pouvoirs de l'empereur. Il instaure en 284, un gouvernement à 4 (Tétrarchie). Désormais l'empereur n'est plus considéré comme le princeps mais comme dominus (maître): période du domina. Le

des changements. A l’Est, on vit dans des villes, à l’Ouest il y a de vastes campagnes avec des villages. Or l’ouest est menacé par les invasions des peuples du Nord-est. D’où la décision de réformer l’administration : à la fin du IIIe siècle, Dioclétien décide de dédoubler le gouvernement. Dès 285-286, il y a un empereur à l’est et un autre à l’ouest. Au début, ils sont censés gouverner en parallèle, mais ils s’éloignent rapidement. Le dernier à maintenir une cohésion Est-Ouest est Constantin (1er

totalement achevé. Le crime de lèse majesté, en nature politique, est le refus de participer à des cérémonies sacrificielles organisées dans le cadre du culte organisé envers l'Empereur. Cette incrimination est le principal motif juridique des persécutions subits par les premiers chrétiens.) Ces nouveaux crimes publiques n'existaient pas à l'époque républicaine, donc ceux là ne pouvaient pas appartenir à la catégorie de ceux qui relèvent des procès publiques. Donc ces crimes sortent des limites posées

Milan), Constantin le reconnaît officiellement 380 : devient religion d’état par l’édit de Thessalonique dû à l’empereur Théodore I Paragraphe 1 : Les fluctuations de la position de l’état envers l’église Longtemps méfiance des chrétiens : persécution Au début de l’empire, quand le christianisme paraît il est ignoré par l’autorité impériale qui a tendance à ne pas le distinguer du judaïsme (hérésie du judaïsme : premier chrétiens juifs) : groupe de juifs particulier : qualifié de secte : deux

2,9 Sa Passion et sa mort He 2,14 Son partage de la condition humaine He 5,7 Sa vie mortelle He 7,14 Il est issu de la tribu de Judas He 13,12 Sa Passion en-dehors de l'enceinte de Jérusalem AUTRES ÉPÎTRES Première épître de Pierre 1P 3,21 Les persécutions du Christ 1P 4,1 Le Christ a souffert dans sa chair Seconde épître de Pierre 2P 16,18 Récit de la transfiguration Première épître de Jean 1Jn 1,1 Le Verbe 1Jn 3,16 Jésus a donné sa vie pour nous Témoignages littéraires sur la vie de Jésus

Milan), Constantin le reconnaît officiellement 380 : devient religion d’état par l’édit de Thessalonique dû à l’empereur Théodore I Paragraphe 1 : Les fluctuations de la position de l’état envers l’église Longtemps méfiance des chrétiens : persécution Au début de l’empire, quand le christianisme paraît il est ignoré par l’autorité impériale qui a tendance à ne pas le distinguer du judaïsme (hérésie du judaïsme : premier chrétiens juifs) : groupe de juifs particulier : qualifié de secte : deux