Pensée abstraite

livre est totalement insensé. Cette pensée irrationnelle met en évidence le réveil physique, mais certainement pas mental du personnage. On constate ensuite un passage de l’abstrait au concret à l’aide de deux moyens stylistiques : la comparaison et l’ambiguïté du verbe se rendre compte. La croyance, élément abstrait, est comparé à des écailles, élément concret. Ensuite, se rendre compte peut avoir deux sens : comprendre, au sens intellectuel (abstrait) ou encore découvrir par la vue (concret)

Abstrait : ce qui est séparé, isolé par la pensée ; qui ne peut être saisi que par l’esprit Une disjonction : action de séparer deux idées, deux phénomènes Un critère : ce qui sert de base à un jugement ou à un choix Une extrapolation : ce qui prolonge des faits observés par des hypothèses allant dans le même sens Une corrélation : lien, rapport réciproque qui fait que deux phénomènes varient l’un en fonction de l’autre Une conjonction : union, rencontre de deux phénomènes, lien entre deux mots

encore comme une réflexion personnelle basée sur un raisonnement scientifique. De même, dans la société en général, on ne sait pas vraiment quoi penser de la Philosophie, est-ce un exercice réservé à une élite, une activité pleine de raisonnements abstraits ou un terrain de jeu pour des fous en devenir qui tiennent des discours capilotractés. La philosophie n’a pas non plus un vrai rôle dans notre vie quotidienne. Mais pour avoir un rôle, il faut savoir de quoi il en retourne et il faut savoir quel

passion que celle de la pensée. Julien BENDA, La Trahison des Clercs – 1927, Le Livre de Poche — Ed. Pluriel Texte2 Le "clerc" moderne se flatte en s’affirmant le défenseur de toute valeur suprême, éternelle, désintéressée, car il laisse beaucoup de celles-ci, par arbitraire ou omission, hors de son domaine propre. On le voit condamner les unes, encore qu’elles possèdent tous les caractères de celles qu’il approuve, par exemple certaines conceptions abstraites de la force en soi, et négliger

humain qui perçoit, connaît, agit et décide à partir d'un point de vue personnel | Cause: condition nécessaire pour qu'un phénomène (l'effet) ait lieu Fin: le but poursuivi, l'objectif, la finalité | Expliquer: éclaircir et analyser par la pensée un phénomène précis qui semble obscur en déterminant les causes et si possible les lois générales qui le rendent intelligible Comprendre: opération intellectuelle qui permet de saisir la signification globale d'une situation en remontant aux conditions

d'emblée dans l'ordre de la généralité et pas de la particularité. D'ailleurs, on ne va pas donner un nom particulier à chaque objet. Cela ferait éclater le langage et il serait inutilisable. Quand l'esprit nomme, il procède par catégorie d'objets. Il abstrait des propriétés et les rassemble sous un concept déterminé. Le rapport entre le mot et la chose revient donc à un rapport entre un signifiant qui sert d'étiquette et un signifié, qui est proprement le sens que chacun a en vue quand il emploie les

certitude sensible (anticipation) Animalité pure consommation des choses sensibles => manifestation de leur vérité Champ politique Art de l’ici et maintenant le Politique Critique de la loi, de l’écriture en général fin de Phèdre simulacre de la pensée discours orphelin(/orateur) Strauss la persécution et l’art d’écrire herméneutique attention à la lettre révélation d’une vérité dissimulée au lecteur, compétence d’ici et du maintenant Lettre VII « soudain » comme s’allume une lumière lorsque bondit

 CHAP 1 / LE DROIT NATUREL CLASSIQUE SECTION 1 / LA PENSEE JURIDIQUE DES PHILOSOPHES GRECS I Platon (428-348 av. JC) Il a initié un idéalisme jugé responsable d’être à l’origine de la pensée totalitaire. Idéalisme = idée selon laquelle tt le réel peut être ramenée à une seule idée. Il cherche une idée de la justice : la philo du droit est plus de la philo morale ou politique qu’une réflexion sur le droit. Postulat : univers = oeuvre d’une intelligence souveraine, idéale

de la Philosophie et les reproches que nous lui faisons ; puis d’une autre part, nous verrons que celle-ci peut être utile voire nécessaire. I] La Philosophie, un ensemble abstrait et inutile. Tout d’abord, la Philosophie est définie par un questionnement éternel, car elle se fonde sur des questions générales, abstraites et quelquefois futiles. Elle n’a donc aucune réponse rationnelle et exacte. « Philosopher, c’est penser sans preuves » A. Comte-Sponville. On peut juste se baser sur une idée

vaincre ce mouvement déraisonnable, de dompter ces flux incessant. Le désir est de l’ordre de la pensée, il n’y a pas de désirs sans représentations morale, le but des stoïciens ce n’est pas de faire que les représentations cessent mais de se rendre indifférent à ces représentations. Ils veulent s’en détacher en faisant que ces désirs n’aient plus de prises sur l’homme. C’est donc un travail sur la pensée. Faire perdre aux représentations leurs prestiges, qu’ils ne soient plus essentiels. « L’ordre