Obus

in Arras (Une rue d’Arras), John Singer Sargent Aquarelle datant de 1918, 39 x 52 cm, Imperial War Museum, Londres. Cette aquarelle représente une rue de la ville d’Arras, on peut observer le mur d’une maison qui a été détruit probablement par un obus. On peut voir les désastres que cela a causés, les planches de bois qui pendent dans la maison, les débris de murs éparpillés partout autour de la maison. Les soldats, qui se reposent ont l’air totalement indifférent à cette horreur de la guerre, c’est

dans le quotidien, l’oralité et nous indique une prise de position contre la guerre. Il s’agit d’une vignette en couleur comportant un récitatif. La violence est lisible grâce à : * On aperçoit de la fumée à l’arrière plan peut-être due à un obus ; * On aperçoit un cadavre ou un blessé à gauche à l’avant plan et d’autres encore à l’avant plan à droite. Le sol semble en être jonché. On a même un soldat mutilé qui essaie de marcher. * Un homme, peut-être un Allemand lève les bras comme

gangrènes Au long pourrissement des entonnoirs1 noyés Tu n’en reviendras pas toi qui courais les filles Jeune homme dont j’ai vu battre le cœur à nu Quand j’ai déchiré ta chemise et toi non plus Tu n’en reviendras pas vieux joueur de manille2 Qu’un obus a coupé par le travers en deux Pour une fois qu’il avait un jeu du tonnerre Et toi le tatoué l’ancien Légionnaire Tu survivras longtemps sans visage sans yeux Roule au loin roule train des dernières lueurs Les soldats assoupis que ta danse secoue

les canons et ça tonne sans intermittence et d'une façon colossale et pourtant nous sommes loin de la ligne de feu. J'ai vu deux gros obus éclater derrière nos batteries. », disait André Récapet, un militaire. Dans cet extrait, le lecteur accède à cette violence sonore : « j'entends les canons et ça tonne sans intermittence ...» et visuelle : «J'ai vu deux gros obus éclater derrière nos batteries.». De plus, le témoignant utilise ici un vocabulaire très fort pour exprimer ce qu'il a vécu : «tonne»

nourrissaient des bouts de pain rongés par les rats et moisis à cause de l’eau) combattaient dans ou hors des tranchées. Le vacarme des obus les empêchaient de dormir plus de quelques heures. Ils avaient peur de l’inconnu, de sortir, de se battre,… Ils étaient plusieurs centaines qui couraient à travers les obstacles comme les barbelés, les trous des obus, les cadavres. Ils frappaient n’importe où. Il y avait du sang partout, des cadavres éparpillés et beaucoup d’incendies au loin. Même si

thème de la guerre a travers un champs lexical riche comme « obus » au ver 2, « brûlé » au ver 6 et « effroi » au ver 12, ces 2 adjectifs qualificatifs montre la présence de la guerre dans ce poème d'amour. La citation « il est tous sellé » peut parler de son destin face a la guerre. Ce poème permet une association entre la guerre qu'il vit et son amour pour sa maîtresse. La métaphore au vers 1 et 2 entre son « amant » et un obus qui est un élément de la guerre montre l'association pour la

prise par Harry rowed pendant la première guerre mondiale ce sont des femmes travaillant dans des usines d’armements ( 457/480 ). Sur cette photo nous pouvons voir des obus dispersées sur les tables. On peut constater que c’est un travail a la chaîne. La première femme a gauche peint ; fait des rayures blanche sur les obus tandis que celle de droite les inspecte pour voir s’il ne manque rien. Pendant cette guerre les femmes sont presque obligées de travailler pour subvenir aux besoins de

Klosterberg”. Il est redouté. Les jeunes soldats se vengent et le battent un soir où il est saoul. Ils sont devenus durs, eux aussi. IV. Les soldats vont en camion vers le front, dans les tranchées. Ambiance sinistre : bruit des canons, des obus qui tombent, éclairs de lumière. Terreur des plus jeunes. Zone dévastée. Les combats font rage. Chevaux qui agonisent. Les soldats sont en pleine bataille, dans un cimetière. Attaque aux gaz. Le narrateur assiste un jeune blessé qui meurt un peu

= bouffeurs de grenouille Ou les Schlächter = les boucher. Les trois armes typiques d'infanterie disponibles: Fusil, baïonnette et grenades. La mort dans les tranchées : Les trois quarts des blessures sont causées par la fragmentation des obus d'artillerie. L'onde de choc de l'explosion d’une grenade pouvait également s'avérer fatale.  Outre les blessures physiques, les bombardements durables ont conduit à des troubles mentaux. Comme dans les guerres précédentes, de nombreux soldats ont

"Si je mourais là-bas…" Guillaume Apollinaire Si je mourais là-bas sur le front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt Un bel obus sur le front de l’armée Un bel obus semblable aux mimosas en fleur Et puis ce souvenir éclaté dans l’espace Couvrirait de mon sang le monde out entier La mer les monts les vals et l’étoile qui passe Les soleils merveilleux mûrissant dans l’espace Comme font les fruits d’or autour de Baratier