Obstacle Epistémologique Bachelard

doit ironiser. Sans cette vigilance malveillante, nous ne prendrons jamais une attitude vraiment objective. G.Bachelard, la psychanalyse du feu (1949) A travers ce texte, extrait de la psychanalyse du feu, Bachelard s’interroge sur la notion d’objectivité. Traditionnellement, nous opposons l’objectif au subjectif. Par définition est objectif ce qui repose sur un objet ; ce qui existe en dehors de l’esprit et subjectif ce qui repose sur un sujet ; relatif au

savoirs, qui considéraient que la vérité n'est pas une, mais qu'elle est relative selon le point de vue de chacun : ainsi Protagoras affirmait que « l'homme est mesure de toutes choses », à la différence de Platon pour qui c'est Dieu. c. Bachelard dira, dans La Formation de l'esprit scientifique, qu'en matière de connaissance scientifique, l'objectif n'est pas ce qui est donné, mais ce que l'on doit construire (en raisonnant, en calculant, en élaborant des concepts, en utilisant des instruments

  Quels sont les principaux obstacles à la connaissance scientifique ? L’intitulé du sujet présuppose que la connaissance scientifique ne va pas de soi. Non seulement cette connaissance n’est pas « naturelle » ou « commune » mais encore elle rencontre des obstacles qu’elle doit affronter et dépasser pour progresser.L’enseignement scolaire construit, si on n’y prend garde, une image faussée de la connaissance scientifique : ne sont enseignées, dans un bel ordre didactique progressif, que des théories

il a l’âge de ses préjugés » (G BACHELARD). Et ses préjugés sont issus de l’opinion, de l’expérience première et de tendances naturelles de l’esprit à généraliser ou à substantialiser par exemple que Bachelard qualifie d’ OBSTACLES EPISTEMOLOGIQUES. ( épistémée= science , en grec) Faire des sciences, c’est en quelque sorte rajeunir en levant tous ces obstacles épistémologiques par “une catharsis (purification) intellectuelle et affective”. Donc l’idée de BACHELARD, c’est que ce qui empêche le progrès

l’imperfection’. Seules les connaissances académiques qui ne servent pas et les exercices fondés sur l’application répétitives, paraissent échapper à cette règle, mais il ne concerne que de loin l’apprentissage. » J.P. Astolfi Chapitre 2 : A l’ombre de Bachelard et de Piaget L’empirisme et le positivisme donnent une image idéalisée de la science qui a peu à voir avec son fonctionnement réel et qui ne donne pas de place véritable à l’erreur. - Empirisme : priorité accordée aux faits. - Positivisme :

* 3.4.1.1 Quine et l'« épistémologie naturalisée » * 3.4.1.2 Bertrand Russell * 3.4.1.3 Pierre Duhem * 3.4.2 La phénoménologie de Husserl * 3.4.3 Systémique et constructivisme épistémologique * 4 Les questions épistémologiques * 4.1 La production des connaissances * 4.2 La nature des connaissances * 4.3 L'organisation des connaissances * 4.4 L'évolution des connaissances * 5 La production de la connaissance * 5.1 Induction

aux autres, car le poids de l’environnement et des structures est suffisamment intégré dans la logique d’acteur, pour qu’il puisse s’attarder sur ses objectifs, ses stratégies, ses logiques afin d’expliquer les comportements sociaux. LES OBSTACLES A LA CONNAISSANCE Selon Bacon (1561-1626), il faut combattre les préjugés qu’il nomme idoles. Il en distingue trois catégories: - celles qui tiennent à des généralisations abusives et à l’imagination, et qui engendrent de fausses sciences comme

n’est jamais jeune, il est même très vieux, il a l’âge des ses préjugés » (dit Gaston Bachelard) et ses préjugés sont issus de l’opinion de l’expérience première (quotidienne) et de tendances naturelles de l’esprit à généraliser (à substantialiser) par exemple ; ce que Bachelard appelle « obstacle épistémologique ». Faire des sciences c’est en quelque sorte rajeunir en levant tout ces obstacles épistémologiques (qui sont des préjugés dans le fond) qui empêchent le progrès de la science (de la connaissance)

.. [la fiche au format Word]   L’ouvrage est constitué du propos des auteurs à l’appui de nombreux textes épistémologiques et théoriques relevant à la fois des sciences de la nature et des sciences sociales, les auteurs s’expliquent sur ce choix dans une remarque introductive à l’utilisation des textes : ceux-ci justifient leur emploi par leur croyance en un acquis épistémologique au delà des divergences théoriques et  par le fait que la sociologie est une science comme les autres, ce qui permet

soleil la ligne la caverne. 2) Un obstacle épistémologique est-il un obstacle indépassable en science? L'expression obstacle épistémologique ou obstacle pour la science désigne ce qui empêche le progrès scientifique: ce que peut être: l'opinion ou connaissance vulgaire, ou un savoir non justifié. La science les dépasse grâce à des mutations mentales. Le mouvement de la science consiste donc à les dépasser: par exemple l'intuition sensible est un obstacle: pour la connaissance vulgaire, quand