Ne Désirons Nous Que Ce Dont Nous Avons Besoins

présuppose ici que le désir est le propre de la condition humaine, le moteur de l'existence de chaque homme. Le désir anime l'homme en permanence, l'homme est fait pour désiré à la différence de Dieu qui lui est déjà comblé et des animaux qui ont des besoins strictement physique et biologique. Cela signifie que l'homme se projette dans le futur pour donner une signification au présent. C'est la représentation du bonheur qui le rend heureux. C'est dans le décalage présent futur, entre l'imaginaire et le

d’un couple dans la mesure où elle est un choix voulu mais qui suppose aussi en même temps que l’adultère est une éventualité ou un penchant au sein d’un couple, et cela l’amant ne peut le concevoir ! Ensuite, J-P Sartre va nous exposer la manière dont les amants vont tenter d’associer les deux mêmes notions propres à une relation amoureuse. « Ainsi l’amant demande le serment et s’irrite du serment » ; de ce fait en revenant au thème de la fidélité, cette affirmation nous dévoile que l’amant attend

point de vue, certains hommes sont plus intelligents que d’autres ; ils possèdent à un degré éminent cette faculté spécifiquement humaine. Quant à la bêtise, comme l’indique l’origine même du terme, elle constituerait une sorte d’analogue humain – dont le sens serait à préciser - de l’animalité et de l’instinct. Dans le premier sens de la notion d’intelligence, affirmer qu’il n’y a pas de bonheur intelligent reviendrait donc à dire que tout bonheur est instinctif et animal, que l’homme en tant que

Peut-être cela ne fera-t-il que lui donner un regard plus pénétrant pour lui représenter d’une manière d’autant plus terrible les maux qui jusqu’à présent se dérobent encore à sa vue et qui sont pourtant inévitables, ou bien que charger de plus de besoins encore ses désirs qu’il a déjà bien assez de peine à satisfaire. Veut-il une longue vie ? Qui lui répond que ce ne serait pas une longue souffrance ? Veut-il du moins la santé ? Que de fois l’indisposition du corps a détourné d’excès où aurait fait

il veut et ne veut pas être satisfait : que serait en effet, une vie sans désir, si ce n'est qu'une  " vie morte " ? Par ailleurs, le désir sent confusément qu'aucun objet n'est à même de le satisfaire pleinement. C'est pourquoi, à la différence du besoin. Il est illimité, insatiable et sans cesse guetté par la démesure, comme le montre Platon dans le Gorgias quand il compare l'homme qui désir à un tonneau percé qui ne peut jamais être rempli. Avec Schopenhauer, la vie d'un être de désir est donc

Depuis l’après-guerre, notre société a évolué progressivement vers une consommation de masse, afin de permettre à une large population l’acquisition de biens et de services. Un univers dans lequel il n’y a plus besoin de penser, réfléchir, car tout est déjà choisi pour le consommateur. Plus besoin de recourir à notre imagination ni à notre esprit créatif, tout est déjà prêt. Les producteurs offrent des produits et des services bien adaptés au public. Dans notre société moderne, l’humain n’a que appris

axerons sur la liberté sans loi puis dans une deuxième partie nous nous questionneront sur la nécessité des lois pour la liberté des hommes. Le concept de liberté pour chacun de nous est de pouvoir faire ce que bon nous semble, tous ce que nous désirons sans contrainte s'imposant à nous. C'est aussi le pouvoir de ne pas faire ce qui est contre notre volonté. Chacun suivrait ses envies, ses penchants. Un des contraire de la liberté est l'interdit, ce qui est illégal d'après la loi. Les interdits

sont dressées pour perpétuer un souvenir guerrier (colonne Vendôme). Il en existe sous d’autres formes. La bible cite les colonnes de feu mais elles peuvent également être d’eau ou de fumée. Leur seul point commun est leur verticalité. La colonne dont je vais vous entretenir ne rentre dans aucune de ces descriptions. C’est La colonne du Nord. Elle est la seule a être à la fois verticale et horizontale. Ce nom désigne à la fois un objet et un lieu. L’objet, c’est la colonne marquée de la lettre « J »

monter le prix des actions par anticipations des comportements d’autres acteurs. René Girard apporte du nouveau à cette caractéristique, en effet il distingue trois acteurs ayant un désir commun, le sujet, autrui ainsi que l’objet convoité. Nous désirons l’objet du faite que ce soit également le désir de la personne que nous considérons, ou tout simplement dans le but de lui ressembler. Afin d’analyser sa thèse, il serait pertinent de se demander si le désir est perpétuellement imitations des désirs

travaillons, nous ne faisons pas ce que nous désirons, mais grâce à ce travail aussi déplaisant et pénible soit-il, nous nous donnons les moyens d'acquérir ce que nous voulons (utilité/plaisir). Le lien entre travail et liberté demeure cependant contestable : sans doute travailler est une nécessité sociale voire vitale ; sans doute aussi, nous nous devons de respecter des règles/normes quand nous travaillons, mais décidons-nous davantage de nos besoins et de nos désirs ? Nous pouvons croire qu’aujourd’hui