Ne Desirons Nous

nouvelle définition du bonheur, qui, contrairement à la pensée des philosophes antique, ne peut être durable. Ainsi, selon Hobbes, l'homme est en quête d'une succession de désirs ininterrompus, néanmoins nécessaire pour éprouver du plaisir car nous désirons toujours ce que nous ne possédons pas. Nous pouvons alors nous demander comment l'homme peut-il atteindre le bonheur en étant contraint de parvenir à un enchaînement de désirs tout au long de sa vie. Nous étudierons ce texte en deux parties, tout

à la valeur de la chose désirée- il y aurait de bons et de mauvais désirs -Spinoza considère au contraire le désir comme producteur de valeur. Il affirme au livre 3 de son Ethique que nous ne désirons pas une chose parce qu'elle est bonne, mais au contraire nous la jugeons bonne, parce que nous la désirons. - L'épicurisme : Pour les épicuriens, ce dont nous avons besoin, c'est d'une vie réglée, satisfaite de ce que chaque jour lui apporte. Il faut se faire plaisir, mais pas à tout prix. Les épicuriens

de paix d’esprit est très importante pour le régime totalitaire. « Qu’est-ce que nous désirons par-dessus tout dans ce pays? Les gens veulent être heureux. […] Je veux être heureux […] Nous ne vivons que pour ça, non? Pour le plaisir, l’excitation? » (p.88) (L’idée de paix d’esprit est très importante pour le régime- ne pas répéter). Beatty, comme représentant du pouvoir utilise les verbes désirer (« désirons par-dessus tout ») et vivre (« ne vivons que pour ça ») afin de souligner l’importance

explicitement, c’est elle-même, c’est son propre désir, et c’est bien pourquoi elle ne pourra s’atteindre elle même qu’en trouvant un autre désir, une autre conscience de soi. » Ainsi, il est évident que nous ne désirons pas une chose parce qu’elle est bonne mais nous la jugeons bonne parce que nous la désirons. Spinoza et Hegel font l’éloge du désir, car c’est une faculté sensible du sujet humain qui ne peut qu’être enrichissante pour la reconnaissance et l’estime de sa confiance. De plus, elle positionne l’homme

Le désir n’est-il que l’expression d’un manque ? I- Le désir est par essence le signal du manque d’un objet réel A) Le désir est l'expression d'un manque. Nous désirons des objets que nous ne possédons pas effectivement sinon nous ne les désirerions plus. Pour Platon, la réflexion sur le désir implique la nuance entre le sujet qui désire et l'objet qui est désiré. Il faut alors tenir compte du fait que l'objet désiré, le sujet en est privé car selon lui : « le désir est l'expression d'un

empressons de… Votre lettre s’est croisée avec la nôtre de même date Nous regrettons d’apprendre par votre lettre du… que Nous sommes très étonnés d’apprendre que… c) Rappel d’une correspondance en suspens Comme suite à notre lettre du…, nous désirons vous informer que … Dans notre lettre du…, nous vous avons demandé Par notre lettre du…, nous vous avons informé que… Depuis notre lettre du…, nous avons appris de bonne source que… Depuis un certain temps déjà, nous restons sans nouvelles de

à ce titre, le lien entre désir et valeur ( voir définition plus bas ) est indéniable, ce qu’exprime la phrase de SPINOZA, philosophe qui considère que « l’essence de l’homme est le désir » : « Nous ne désirons pas une chose parce qu'elle est bonne ; au contraire, c'est parce que nous la désirons que nous la disons bonne » ( Éthique, Livre III, prop. 9, scolie ). Aussi le désir peut-il être saisi comme moteur de l’histoire. Le désir apparaît comme un modalité d’accès à la conscience de soi dans

ces buts et atteindre la satisfaction cela dépend de la capacité de pouvoir. Il existe également des désirs que nous pouvons qualifié de « fabriqué » notamment par la publicité, qui pousse les hommes à vouloir désirer, à faire croire que nous le désirons, par exemple une voiture pour un homme, et un vêtement pour une femme. Cependant, tous ces désirs mènent l'homme vers une quête de l'absolue et qui peut rapidement devenir néfaste pour lui. En effet, si le désir de l'homme devient trop ambitieux

pas de vices chez l’homme. Ce qui est à l’origine de toutes les valeurs chez Spinoza c’est le désir : nous décrétons que les choses sont bonnes parce que nous les désirons, c’est donc le désir qui devient le critère du bon et du mauvais. Le bien et le mal ne sont pas des notions qui viennent contraindre le désir. Osons dire que nous désirons la bonté, la justice, la paix… Dilemme : Spinoza a surement raison de réhabiliter le désir, de nous sortir de la culpabilité qui freine nos élans mais cela signifie-t-il

ses désirs sur l'ordre du monde que le contraire. Ce la signifie que nos désirs peuvent être sans cesse renouvelés et de plus en plus exigeants tandis que les ressources qui nous entourent sont limités. Le monde ne peut nous offrir tout ce que nous désirons (notre nature d'être fini ne l'autorise pas d'ailleurs) donc il faut que nous soyons raisonnables : réglons nos désirs sur l' ordre du monde et nos désirs auront une chance d'être comblés. Le désir est moteur, c'est le motif de la plupart de nos