Métaphore Du Cerveau

les acteurs de l’organisation ont des conduites 1 Cette manière de concevoir la métaphore comme outil de raisonnement et de guide pour l’action s’apparente aux thèses de deux auteurs d’origine disciplinaire bien différente que la sociologie des organisations puisqu’il s’agit d’un anthropolinguiste et d’un philosophe du langage : George Lakoff et Mark Jhonson. Voir : LAKOFF G., JHONSON M., (1985) « Les métaphores dan la vie quotidienne », Minuit, Propositions, Paris. (1980, pour l’édition originale

1 J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, De vers, de billets doux, de procès, de romances, Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances, 5 Cache moins de secrets que mon triste cerveau. C’est une pyramide, un immense caveau, Qui contient plus de morts que la fosse commune. — Je suis un cimetière abhorré1 de la lune, Où comme des remords se traînent de longs vers 10 Qui s’acharnent toujours sur mes morts les plus chers. Je suis un vieux

dans les années 1950, au béhaviorisme. (1) Le cognitivisme repose sur la métaphore que le cerveau est similaire à un ordinateur et fonctionne en traitant de l'information à l'aide de systèmes ouverts. (2) Le projet original et fondateur du cognitivisme s’est formé dans les années 1940. Il s’agissait de créer une « science de l'esprit » valable pour la « machine » comme pour le « cerveau ». Le cognitivisme fut le paradigme fondateur et encore dominant des sciences cognitives

on tient compte du blanc, des tirets (v.8-18). Cela fragmente encore ces ensembles de 13 vers et 10 vers; ces blancs et ces tirets découpent des ensembles qui ont leur unité. Le poème fonctionne par accumulation d'images apparemment disparates, le cerveau du poète est successivement un meuble (v.1-4), une pyramide (v.5-6), un cimetière (v.7-8), un vieux boudoir (= salon)(v.11-14), un granit (v.19-21) et un sphinx (v.22-24). Le spleen c'est le contraire de l'harmonie, c'est le chaos de l'âme. La mise

fragmente encore ces ensembles de 13 vers et 10 vers; ces blancs et ces tirets découpent des ensembles qui ont leur unité. L'ensemble donne une impression d'irrégularité. # Le poème fonctionne par accumulation d'images apparemment disparates, le cerveau du poète est successivement un meuble (v.1-4), une pyramide (v.5-6), un cimetière (v.7-8), un vieux boudoir (= salon)(v.11-14), un granit (v.19-21) et un sphinx (v.22-24). # Le spleen c'est le contraire de l'harmonie, c'est le chaos de l'âme.

pays pluvieux Antithèses : riche / impuissant ; jeune / très-vieux Accumulation d’activités distrayantes : gibier, faucon, peuple, bouffon, dames d’atour = impossibilité de joie, de distraction Comparaison : lit / tombeau Métaphore et oxymore : « jeune squelette » Métaphore : « cadavre hébété » « LXII. Spleen » Propos Souffrance de l’esprit habité par l’ennui Tristesse Échec de l’Espérance Triomphe de l’Angoisse, du

aussi que même l’inspiration poétique semble se rétrécir, ne plus pouvoir s’élever vers le beau style, les analogies séduisantes enjambement v.1-2 met en valeur préposition « sur » qui évoque la pesanteur rétrécissement horizontal de l’espace : métaphore v.3 : prison, univers entièrement (« tout ») clos ; la rime v.1-3 insiste d’ailleurs sur cette idée d’enfermement horizontal l’oxymore du v.4 « jour noir » repris à la rime par « nuits » renforce l’idée d’obscurité, d’aveuglement conséquences :

est le cerveau.  Structure du cerveau en détail Le cerveau comprend deux hémisphères réunis par le cerveau moyen, ou diencéphale, et par le corps calleux. Il se situe au-dessus du tronc cérébral et du cervelet. Cet ensemble occupe la boîte crânienne. Chaque hémisphère est subdivisé par des scissures formant les lobes (frontal en avant, occipital en arrière, pariétal et temporal latéralement), et les lobes sont creusés par des sillons formant des plis, ou circonvolutions. Le cerveau est en outre

images, comparaisons et métaphores. Le ciel est comparé de façon vulgaire à un couvercle qui se referme sur l’esprit poétique ; l’horizon enferme, et la terre est comparée à une prison Adjectifs (« bas et lourd », « immenses trainées ») et expression (« tout le cercle ») donnent l’impression que le poète est entouré et n’a pas d’échappatoire + les mouvements de la chauve-souris (se débat car est prisonnière d’un espace confiné) + la rime « cerveau » / barreau », qui

-L’oxymore “amère volupté” souligne la perte de repère du jeune homme II- La violence des émois adolescents A) Une expérience de la démence / folie -La mention de “ces désirs qui lui tordaient les membres et le cerveau” rappelle bien que le personnage se bat avec ces émotions et ces désirs nouveaux et inédits qui surgissent à l’adolescence. -champ lexical de la folie : “folie” “démentes” “crise” “angoisse”... -Plusieurs comparaisons qui opèrent une réification (transformation